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Voirune autre sĂ©ance crĂ©ative et un mariage Ă la Grotte de la Roche aux fĂ©es : In the Mood for Love 08/06/2016 Mariage Ă la Grotte de la Roche aux FĂ©es et sĂ©ance In the Mood for Love 07/07/2016 Mariage aux Salons de la RayniĂšre et une sĂ©ance night and dayUn homme et une femme nâosent sâaimer. A partir de cette histoire mille fois racontĂ©e, Wong Kar-wai signe un film bouleversant. Au-delĂ de la virtuositĂ© de son jeu Ă la surface des images et de ses dĂ©clinaisons fĂ©tichistes, In the mood for love crĂ©e du temps, du sentiment et de la profondeur. Hong-Kong, 1962, Boy meets girl. Comme ils ne sont plus des gamins, Man meets woman. Elle est mariĂ©e, ui aussi. Ils sont voisins de palier. Ils vont se croiser, se frĂŽler, se rencontrer, se parler peu, tomber amoureux, hĂ©siter, pleurer, rĂȘver, souffrir, se quitter, regretter de sâĂȘtre finalement ratĂ©s, revenir sur les lieux de leur amour non consommĂ©, et puis se souvenir du peu quâils ont vĂ©cu ensemble. Câest tout, câest la plus vieille histoire du monde, la plus simple, la plus connue, la plus vĂ©cue, tous les jours, par tout le monde. Elle a Ă©tĂ© tellement racontĂ©e, dĂ©clinĂ©e sous toutes ses coutures, sous toutes les latitudes, Ă lâenvers et Ă lâendroit, quây consacrer un film de plus tient du dĂ©fi. Un film peut-il encore se nourrir seulement de cette histoire ? Lâambition nâest pas mince. Avec In the mood for love, Wong Kar-wai relĂšve ce dĂ©fi. Et achĂšve ainsi de dĂ©montrer quâil est bien lâhomme de la situation, que ceux qui avaient vu en lui le cinĂ©aste capable de faire un cinĂ©ma toujours plus impur  mais sans pour autant jeter le bĂ©bĂ© le grand cinĂ©ma des pĂšres avec lâeau du bain les images volatiles des enfants amnĂ©siques  ne sâĂ©taient pas trop trompĂ©s. Cette histoire immortelle de lâhomme et de la femme qui nâosent pas sâaimer, les cinĂ©astes du passĂ© que chĂ©rit Wong Kar-wai  mettons McCarey, Sirk, Ray et mĂȘme Kazan, les grands mĂ©lodramatiques  la racontaient, superbement, chacun avec sa propre rhĂ©torique. Leurs successeurs les plus gĂ©niaux, dâAntonioni Ă Fassbinder en passant par Godard, Garrel et Eustache, la critiquaient, la mettaient en doute, lâexaspĂ©raient, parce quâils savaient ne plus pouvoir la dĂ©ployer avec la mĂȘme mine innocente et la mĂȘme maĂźtrise souveraine de fabrication. Alors ils lâont Ă©tirĂ©e, agitĂ©e, dĂ©construite, salie, morcelĂ©e, documentarisĂ©e et artistisĂ©e », ramenĂ©e Ă leur chambre Ă coucher et Ă leur fiancĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e, pour mieux la retrouver, Ă la fois intacte et enrichie Ă force dâavoir Ă©tĂ© triturĂ©e dans tous les sens, tout en inventant au passage ce quâon a appelĂ© le cinĂ©ma moderne, si unanimement dĂ©testĂ© aujourdâhui. Wong Kar-wai, lui, est survenu aprĂšs la mise en chromos de cette histoire, aprĂšs le grand retour de bĂąton opĂ©rĂ© par le tout-Ă -lâimage tĂ©lĂ©visuel et publicitaire avec une jubilation revancharde, une joie mauvaise. Quand il a commencĂ© Ă sâen emparer, elle avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ engloutie corps et biens dans la grande foire aux icĂŽnes, vidĂ©e de ses sens, concassĂ©e sous forme de clips, de pubs, dâaffiches et de slogans, si prostituĂ©e quâelle en Ă©tait devenue mĂ©connaissable. Dans Nouvelle vague et HĂ©las pour moi, Godard, toujours lui, a racontĂ© la triste histoire de cette pauvre histoire, comment elle revenait quand mĂȘme, et comment on pouvait encore la reconnaĂźtre, malgrĂ© tout, nimbĂ©e de ses pertes avant mĂȘme de connaĂźtre ses acquis. De son Ă©poque clinquante et marchande, si superficielle et si douĂ©e dans lâart de mal accommoder de beaux restes, Wong Kar-wai a retenu lâĂ©cume, la sentimentalitĂ© exsudant par tous les pores et les multiples jeux auxquels on peut se livrer Ă la surface de lâimage ralentis, accĂ©lĂ©rĂ©s, images arrĂȘtĂ©es, couleurs saturĂ©es, des effets comme sâil en pleuvait. On le lui a beaucoup reprochĂ©, lâaccusant dâĂȘtre un formaliste clippeux, un metteur en images pour magazines de mode plutĂŽt quâun authentique cinĂ©aste. En oubliant que tout son effort consiste justement Ă prendre le cinĂ©ma lĂ oĂč il en est, Ă un stade avancĂ© de dĂ©clinaison mortifĂšre et de recyclage tous azimuts, pour savoir sâil est encore possible dây traiter une histoire aussi simple et banale, usĂ©e et abusĂ©e, que celle dâIn the mood for love. En bon auteur postmoderne, Wong Kar-wai a une tendance naturelle Ă la fĂ©tichisation, donc Ă la rĂ©duction gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Si Happy together, son prĂ©cĂ©dent film, Ă©tait ample et mouvant du point de vue gĂ©ographique, il se rĂ©duisait en fait Ă un tango sans fin entre les deux personnages, prisonniers de leur relation passionnelle comme de leur petite chambre dâamour et de combat. Mais leur exil Ă Buenos Aires et leurs voyages faisaient figure dâun extĂ©rieur qui pouvait encore pĂ©nĂ©trer dans le champ. Dans In the mood for love, ce sentiment dâouverture spatiale et temporelle nâinterviendra quâune fois lâĂ©chec consommĂ©, quand Chow Tony Leung ira enfouir ses regrets Ă Angkor, Ă la faveur dâun reportage sur la visite de De Gaulle au Cambodge. Avant ce final, dâautant plus bouleversant quâil inscrit cette romance secrĂšte et non consommĂ©e dans un espace religieux immĂ©morial, le film sâordonne seulement autour des deux protagonistes, de quelques Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs les dĂ©jĂ fameuses robes de Maggie Cheung, la cigarette de Tony Leung et de lieux confinĂ©s et quotidiens les deux chambres, le couloir, un escalier, les deux bureaux, un coin de rue, un taxi, un pan de mur. MĂȘme les conjoints des amants » ne seront jamais montrĂ©s frontalement. FidĂšle Ă sa mĂ©moire trĂšs parcellaire de petit garçon dans le Hong-Kong des annĂ©es 60, WKW nâa pas besoin de davantage de reconstitution » mot honni dans son systĂšme de reprĂ©sentation pour faire dâIn the mood for love un film aussi universel quâintemporel. Il ne conserve trĂšs peu de notes quâafin de mieux varier les tempos et les arrangements, et faire de la rĂ©pĂ©tition le motif central du film. Cette rĂ©duction Ă lâos de la fiction, cette fĂ©tichisation des corps des comĂ©diens et de dĂ©tails de lâenvironnement des personnages sans oublier la trĂšs belle musique de Michael Galasso, Ă la fois ritournelle sentimentale qui fait frissonner et architecture secrĂšte du film, correspond Ă la fois Ă un total rĂ©alisme du traitement du sentiment amoureux de quoi se souvient-on une fois que câest fini, sinon de dĂ©tails alĂ©atoires et de moments suspendus ? et Ă un parti pris dâamplification des Ă©lĂ©ments rĂ©siduels qui est la suite logique du processus premier de fĂ©tichisation Ă outrance. Si le film est dâune beautĂ© plastique qui confine au sublime, et si WKW agence chaque plan comme une image amoureusement composĂ©e, et encore magnifiĂ©e par le souvenir douloureux dâune relation si brĂšve et si tĂ©nue, cette splendeur trĂšs ouvertement fabriquĂ©e nâest jamais ni glacĂ©e comme une pub ni dĂ©sincarnĂ©e comme un concept musĂ©al arty, et le film tout entier demeure irrĂ©ductible Ă la munificence de ses photogrammes comme Ă la puissance de son dispositif. Parce que WKW ne tend Ă produire que du temps avec ses images. LĂ rĂ©side son gĂ©nie propre, son invention. Passage du temps, bien sĂ»r, scandĂ© par les incessants changements de robe de Mme Chan, mais aussi sentiment oppressant de la durĂ©e, du si peu de temps qui reste Ă un amour interdit, de la durĂ©e de la gĂȘne quand il faudrait parler, faire un geste, et quâon nâose pas, et du temps suspendu, inoubliable, du premier effleurement, de la tentative enfin amorcĂ©e. Si In the mood for love touche autant alors quâil nâaurait pu quâĂ©blouir, câest que WKW nâemploie tous ses effets de cinĂ©aste virtuose, tous ses trucs de machine Ă dĂ©gorger des images toujours plus impures, quâafin de restituer au sentiment amoureux son rythme juste, son asynchronisme fondamental et sa continuitĂ© parallĂšle et rarement sĂ©cante au temps admis par le monde. Les horloges abondent dans le film, mais elles ne marquent que le temps qui reste, quâil faut voler sans se faire prendre la main sur lâaiguille, les instants oĂč la vie se transforme enfin en une fiction sous le signe de la dissimulation amoureuse. Comme tous les personnages prĂ©cĂ©dents de WKW, les amants chastes dâIn the mood for love ne cessent de se mettre en scĂšne, de soigner leur mise et leur dĂ©froque sous les projecteurs de leur fiction privĂ©e. Cette rĂ©flexivitĂ© originelle est encore plus affirmĂ©e ici puisque Chow est un feuilletoniste pour journaux populaires et Mme Chan une midinette avide de sĂ©ances de cinĂ©ma consolatrices et de bluettes Ă suivre ». Incapables de franchir le pas du banal adultĂšre que pratique pourtant leur entourage Nous ne serons jamais comme eux », ils prĂ©fĂšrent se plonger dans un rĂȘve sans assouvissement dont ils agencent les temps forts et les tournants dramaturgiques  la sĂ©quence magnifique des rĂ©pĂ©titions ». Nous sommes les spectateurs Ă©merveillĂ©s de ce rĂȘve cathartique. Critiques Sousses dehors de mĂ©lo romantique façon In The Mood For Love, Yukiko Mishima filme la passion amoureuse avec une acuitĂ© et une dĂ©licatesse inouĂŻes, de lâexaltation des sentiments aux Ă©treintes charnelles. Le Journal du Dimanche . SĂ©ance(s) : Jeudi 5 Mai 2022 Ă 15:50:00 Samedi 14 Mai 2022 Ă 17:30:00 Mardi 17 Mai 2022 Ă 20:35:00 Vendredi 20 Mai 2022 05 SeptembreSep 2021 2000 A redĂ©couvrirCycle / ThĂ©matique Les cinĂ©mas Utopia RĂ©publique et Utopia Manutention mettent en place une rĂ©trospective en cinq films de Wong Kar-Wai avant In The Mood For Love ! Chungking Express de Wong Kar-Wai Hong-Kong, Chine - 1h37 - 1995 - VOST L'histoire de deux flics lĂąchĂ©s par leur petite amie. Le matricule 223 qui se promet de tomber amoureux de la premiere femme qui entrera dans un bar a Chungking House ou il noie son chagrin. Le matricule 663, qui chaque soir passe au Midnight Express, un fast-food du quartier de Lan Kwai Fong, acheter a la jolie Faye une "Chef Salad" qu'il destine a sa belle, une hĂŽtesse de l'air. CrĂ©dits photos ARP SĂ©lection Rappellez-le moi par e-mail ĂvĂ©nement expirĂ© EvĂšnement en cours Voir lâitinĂ©raire Impossible de trouver l'itinĂ©raire ! PlanifiĂ© InvitĂ©s Assistance PrĂ©vision Commentaires Les donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques sont actuellement pas disponible pour cet emplacement Bulletin MĂ©tĂ©orologique Aujourd'hui stec_replace_today_date stec_replace_today_icon_div stec_replace_current_summary_text stec_replace_current_temp °stec_replace_current_temp_units Vent stec_replace_current_wind stec_replace_current_wind_units stec_replace_current_wind_direction HumiditĂ© stec_replace_current_humidity % Feels like stec_replace_current_feels_like °stec_replace_current_temp_units PrĂ©vision stec_replace_date stec_replace_icon_div stec_replace_min / stec_replace_max °stec_replace_temp_units stec_replace_5days PropulsĂ© par Enter E-Mail Address Enter your message Send
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Ecranlarge sur tableau noir : sĂ©ances scolaires. âȘïž SĂ©ances scolaires Ă LiĂšge; âȘïž SĂ©ances scolaires Ă Namur; âȘïž SĂ©ances scolaires Ă Bruxelles; Animations en classe Ă LiĂšge; Ăducation permanente; Concerts; Expositions; Brasseries. CafĂ© Le Parc; Brasserie SauveniĂšre; CafĂ©o; Actus; En pratique. Tarifs; Offrez des places
VERSION RESTAURĂE Hong Kong, 1962. M. et Mme Chow emmĂ©nagent dans leur nouvel appartement le mĂȘme jour que leurs voisins, M. et Mme Chan. Sans comprendre comment cela a commencĂ©, Chow Mo-wan et Chan Li-zhen apprennent que leurs Ă©poux respectifs ont une liaison. Cette dĂ©couverte les choque mais les rapproche. Ils se voient de plus en plus souvent mais le voisinage commence Ă sâen apercevoir. Il semble nây avoir aucune possibilitĂ© pour eux de vivre une relation amoureuse. Mais la retenue, les rĂ©serves Ă©motionnelles de Mme Chan hantent M. Chow, qui sent ses sentiments changer. 98âČ CMN â sous-titrĂ© FR-NL ondertiteling Chine, 2000 Autre sĂ©ance Sam 14/08 â 1900
Inthe mood for love. Romance de Wong Kar-Wai. 2000, France, Hong Kong, 1h38, VO STFR, NumĂ©rique. avec : Maggie Cheung, Tony Leung Chiu Wai, Ping Lam Siu Tous publics. SĂ©ances . Ce film n'est plus diffusĂ© actuellement dans nos salles. 20 ans aprĂšs, redĂ©couvrez au cinĂ©ma le film romantique ultime, dans une copie restaurĂ©e 4K exceptionnelle Hong Kong,AlloCinĂ© News CinĂ©ma Meilleurs films Films Ă l'affiche Prochainement SĂ©ances Box Office Courts-mĂ©trages Tous les films SĂ©ries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCrĂ©ez votre compte SĂ©ances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires Ă proximitĂ©mes cinĂ©mas favoris Vous ĂȘtes localisĂ© Ă Paris 17e arrondissement Choisissez votre horaire pour rĂ©server votre e-ticket.
11h SĂ©ance jeune public AĂLIA LA SOURIS DES MOISSONS de JEAN-YVES COLLET 52mn. 14h30: SĂ©ance prĂ©sentĂ©e par HervĂ© Bougon consultant en cinĂ©ma DO THE RIGHT THING de SPIKE LEE 2h 1989 . 18h: IN THE MOOD FOR LOVE de WONG KAR-WAĂ 1h38 2000. 20h45: en avant-premiĂšre le dernier film de PEDRO ALMODOVAR MADRES PARALELAS 2h 2021. Notre journĂ©e
Ăcrit et rĂ©alisĂ© par WONG KAR WAI - Hong Kong 2000 1h38mn VOSTF - avec Maggie Cheung Man-yuk, Tony Leung Chiu-wai, Rebecca Pan, Lai Chen, Siu Ping-iam... Festival de Cannes 2000 Prix dâinterprĂ©tation masculine, Prix de la Commission SupĂ©rieure Technique. ATTENTION ! Cette page est une archive ! Depuis sa programmation en lâan 2000, In the mood for love a laissĂ© dans notre mĂ©moire cinĂ©phile une marque prĂ©cieuse, comme lâempreinte dâune Ă©motion unique, la trace secrĂšte de quelque chose qui nous habite en dĂ©pit du temps qui passe, avec discrĂ©tion, grĂące et sensualitĂ©. Ce sera une scĂšne, une image, un air de valse ou des volutes de fumĂ©e, un motif sur une robe, la lumiĂšre bleutĂ©e dâun nĂ©on⊠Car chaque plan offre le dĂ©tail qui dĂ©clenche la magie, chaque scĂšne contient Ă elle seule tout ce qui fait lâessence du film le dĂ©sir. Les mots sonneront forcĂ©ment un peu faux, un peu figĂ©s, un peu convenus pour vous dĂ©crire ici ce quâest In the mood for love tant ce film est un objet sensitif, une Ćuvre tout en mouvement, en odeurs, en parfums, en frĂŽlements⊠Câest sans doute pour cela quâil dĂ©passe de loin le clichĂ© esthĂ©tique du trĂšs soignĂ©, du trĂšs beau la photo est au service de lâhistoire, elle nâest jamais figĂ©e car elle vibre avec les personnages, elle nâest jamais gratuite car chaque dĂ©tail, chaque objet, chaque rayon de lumiĂšre trouve sa place, son sens dans le rĂ©cit. Alors, la distance un peu froide qui habite souvent les Ćuvres dâune telle virtuositĂ© est abolie, on entre dans lâintrigue comme on tombe amoureux, les sens en Ă©moi, le cĆur vibrant et lâesprit qui voudrait tout retenir, de lâaccessoire Ă lâessentiel, afin dâinscrire profondĂ©ment lâinstant prĂ©sent dans la mĂ©moire⊠Lâhistoire est universelle, pourtant elle est tout entiĂšre imprĂ©gnĂ©e dâune ville et dâune Ă©poque, le Hong-Kong des annĂ©es 1960⊠Tout est ici discrĂ©tion, conventions morales, soumission aux normes. Et le trouble prend sa source justement dans la force de la retenue, dans cette attirance obsĂ©dante qui jamais nâosera franchir le pas, dans ce dĂ©sir absolu jamais fanĂ© car jamais assouvi, dans lâirrĂ©pressible soif dâidĂ©al. In the mood for love est un film sur la complexe, la douloureuse, la splendide naissance du lien amoureux. Racontons simplement comment tout commence⊠Chow Mo-wan Tony Leung et Su Li-zhen Maggie Cheung emmĂ©nagent le mĂȘme jour, dans le mĂȘme immeuble. Leurs conjoints respectifs sont absents, de plus en plus souvent, souvent en mĂȘme temps⊠Le soir, ils se retrouvent tous les deux seuls, ils se croisent discrĂštement dans les couloirs exigus, se frĂŽlent dans les ruelles de la ville⊠Puis ils commencent Ă se voir, Ă partager leur abandon, leurs doutes, leur silence pour finalement rĂ©aliser que leurs Ă©poux respectifs ont une liaison. Le choc va les envahir dâune mĂȘme Ă©motion, le dĂ©sarroi va les rapprocher et ensemble, blessĂ©s, entre trouble et pudeur, ils vont tenter de comprendre⊠Alors la naissance de lâamour va venir les troubler.
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