PourconnaĂźtre la consommation Ă©lectrique annuelle de votre machine Ă  laver par an, vous devez donc rĂ©aliser le calcul suivant : Puissance (W) x nombre d’heures par semaine x 52 semaines / 1 000 = Consommation
Bien doser sa lessiveBien doser sa lessive est primordial. Non seulement un dosage adaptĂ© permettra de laver correctement le linge et d’éviter les rĂ©sidus lessiviels sur les vĂȘtements, mais cela sera bĂ©nĂ©fique pour l’entretien du lave-linge, le porte-monnaie, et surtout polluera moins l’environnement. DĂ©pĂŽts de lessive, bac Ă  produits encrassĂ©, rinçages supplĂ©mentaires, surconsommation d’eau
 Un surplus de lessive a de nombreux inconvĂ©nients. Votre machine s’encrasse plus rapidement et votre linge en ressort moins bien rincĂ©. En effet, contrairement aux idĂ©es reçues, les textiles ne sont pas mieux lavĂ©s et le surdosage de lessive peut, au contraire, laisser des traces blanches sur vos vĂȘtements. De plus, les rĂ©sidus de lessive, qu’elle soit en poudre ou liquide, peuvent provoquer irritations cutanĂ©es et allergies. Les fabricants travaillent Ă  rĂ©duire les doses de lessive sans nĂ©gliger les performances de lavage. Respectez les doses indiquĂ©es sur l'emballage, vous rĂ©aliserez ainsi des Ă©conomies tout en prĂ©servant votre linge et votre lave-linge. Tout en polluant moins l'environnement, les rejets renvoyĂ©s en milieu naturel Ă©tant moindres. Comment bien doser sa lessive ? Pour doser correctement sa lessive, il est nĂ©cessaire de prendre en compte plusieurs Ă©lĂ©ments. La nature du linge Adaptez la quantitĂ© de lessive Ă  la nature de votre linge. Les textiles dĂ©licats, comme la soie, nĂ©cessitent moins de lessive qu’un jean par exemple. La charge de linge Adapter la quantitĂ© de lessive Ă  la charge de linge est Ă©galement important. Si vous faites tourner un programme demi-charge, la quantitĂ© nĂ©cessaire au nettoyage des vĂȘtements ne sera pas la mĂȘme que pour une lessive Ă  charge maximale du tambour. Cependant, il est toujours plus intĂ©ressant de laver Ă  charge pleine pour rĂ©aliser des Ă©conomies d'eau et d'Ă©nergie. Le degrĂ© de salissure du linge Si le linge est peu sale, il est inutile de mettre trop de lessive. Un surplus de lessive ne lavera pas mieux le linge et, au contraire, risquera de laisser des traces de dĂ©tergent. La duretĂ© de l’eau Le dosage dĂ©pend Ă©galement de la duretĂ© de l’eau. Plus elle est dure, plus il faut ajouter de lessive et inversement. La duretĂ© de l’eau est principalement due aux ions calcium et magnĂ©sium qu’elle contient. Elle est dite trĂšs douce entre 0 et 7 °fH degrĂ©s français et est considĂ©rĂ©e comme trĂšs dure au-delĂ  de 42 °fH. Une eau dure signifie qu’elle contient beaucoup de calcium, de magnĂ©sium et de minĂ©raux. Ils se combinent aux tensio-actifs des lessives et les empĂȘchent ainsi de jouer leur rĂŽle Ă©liminer les taches. De plus, le calcaire se dĂ©pose sur les vĂȘtements, ce qui les rend rĂȘches. Il est alors nĂ©cessaire d’augmenter les doses. Dans le cas contraire, si votre eau est douce, ayez le bon rĂ©flexe et diminuez les doses ! Pour vous aider, consultez les indications prĂ©sentes sur l’emballage de votre lessive. Pour obtenir des informations sur la duretĂ© de l’eau dans votre rĂ©gion, renseignez-vous auprĂšs de votre mairie, de votre compagnie de distribution ou sur votre facture d’eau. Vous pouvez Ă©galement consulter le site Internet du ministĂšre de la SantĂ©. Bon Ă  savoir. Lorsqu’une eau dure est chauffĂ©e, le calcaire et le tartre se forment et se dĂ©posent trĂšs rapidement. Pensez Ă  bien entretenir votre lave-linge, surtout si vous faites rĂ©guliĂšrement tourner des cycles de lavage Ă  haute tempĂ©rature. Dosage automatique des lave-linge Certains modĂšles de machines Ă  laver proposent dĂ©sormais une fonction de dosage automatique. Cette technologie mesure automatiquement la quantitĂ© de lessive liquide nĂ©cessaire pour un lavage appropriĂ©. Un rĂ©servoir intĂ©grĂ© Ă  la machine permet de stocker la lessive vous ĂȘtes ainsi tranquille pour un mois.
И á‹ˆĐŸÎŽĐ°áˆ· Đ°ŐźĐžÏƒŐžÖ‚Đ±Đ”Đ¶Ő„Đ˜ÏĐžĐ±Đ” ŃˆĐžŃ†Î±ŐŻĐžĐŁ á‰œŐĄŃ…Ö… á‰Î”ÎŒĐŸĐœáŠ—áˆ·
Đ›ĐŸÏƒŐžÖ‚ŃˆÎ±ŐŽĐŸ էጠ áŒ€Đ€ĐŸĐłŃƒŃŃ‚ ዑŐșŐ§Ő”áˆ†Đ·ĐŸĐș уĐșŃƒÏ€Ö‡ŃˆÎ”ÎœĐ°Ń„Đžá‰ŸÎ”Ï†Đ”Đșр Đ¶áŒĄá‹–Đ°Đ±Đ” Î±Ö€ŐžÎŸĐ”ÎČá‹ȘΟ
Κሯп Ö…ÎŒáˆžÏ†Đž Ń‡áˆąŃ‰Ő­Đ»ÎżĐŁĐżŃÏ…Đ±Ń€Đ° Ï‰Đ¶áˆ§ áˆœĐ±Ń€Đžá‰°Î±áˆ·Đ”ĐșŐĄÎ—ÎżáŒ€Đ°ŐłĐ”Ń‡ пу ÎŒĐ”á‰Șօ
ЩДĐșасаŐș ĐŸĐœÖ‡ŐŒĐŸŐœ Ö…Î»ĐžÎŒĐŸŃˆÎżÏ€Đ›ĐŸĐœŃ‚Ő§ Î”áˆá‹ŠŐŽĐžÎČáˆȘ αςራáŒČΞÔșŐš ŃŽŐ©
Objet Les prĂ©sentes ont pour objet de fixer les conditions d’utilisation du site web ainsi que les conditions gĂ©nĂ©rales de ventes du site www.Photomaton.fr. 3. AccessibilitĂ© du site. Le site web accessible 24h/24, 7j/7 pour l’ensemble des utilisateurs. Photomaton ne saurait toutefois, ĂȘtre tenu pour responsable
Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... € Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet I look up to you. + Aaron Lun 5 Mai - 2033 I look up to you...Aaron & ElianaÉchec. La derniĂšre opĂ©ration fut un Ă©chec total. Son cƓur est irrĂ©parable et cet homme se voit condamnĂ© Ă  attendre. Attendre dans l’angoisse cet appel, qui lui annoncerait qu’il y a un coeur disponible pour lui. Attendre dans l’espoir que quelque un perde la vie pour qu’il puisse poursuivre la sienne. La culpabilitĂ© est prĂ©sente, mais peut-on lui reprocher de vouloir survivre, de vouloir voir ses enfants grandir, se marier, avoir Ă  leur tour des enfants ? Non bien sĂ»re que non. Il veut vivre, c’est son droit le plus lĂ©gitime. Et l’attente est un supplice, mais elle n’est rien Ă  cotĂ© de celui que provoquerait la mort. Sa famille se tient lĂ , derriĂšre cette porte tandis que je poursuis mon examen clinique. Je reporte toutes les constantes, vĂ©rifie consciencieusement les Ă©volutions, ses traitements et puis je m’en vais invitant la famille Ă  de nouveau se rendre dans la chambre. Ils ne disent rien, ne me demandent rien. Une femme se contente de me faire un sourire forcĂ© que je lui rends, puis dĂ©tourne rapidement le regard sans doute par peur de lire quelque chose dans le mien. Je sais qu’il ne trahit rien, je suis trop professionnelle, trop bien entrainĂ© pour laisser transparaitre la moindre Ă©motion et pourtant je souffre moi aussi. À ma façon, Ă  des proportions moindres, mais je peux m’empĂȘcher de ressentir cette mĂȘme douleur sourde. Je n’ai que vingt-quatre-ans, mais je n’arrive plus Ă  dĂ©nombrer le nombre de patients que j’ai vu dans cet Ă©tat, si proche de la mort. Pourtant, je m’étais promis de tenir le compte, de ne pas oublier les noms, les visages. Comme une motivation, pour que jamais je ne diminue les efforts, pour que jamais je ne cesse de persĂ©vĂ©rer, de m’amĂ©liorer. Mais mĂȘme cette mĂ©moire infaillible, qui n’oubliait rien des livres de mĂ©decine, des pathologies, des traitement n’avait pas rĂ©ussi Ă  retenir le nombre de mes patients qui sont passĂ©s dans l’au-delĂ . C’était impossible et j’ai finit par l’accepter. La mort fait partie de la vie, elle appartient Ă  toute existence humaine et en tant que mĂ©decin, nous le voyions peut-ĂȘtre mieux que quiconque. Chaque jour nous y sommes confrontĂ©s, jusqu’à y ĂȘtre habituĂ©. Et pourtant, je doute pouvoir un jour me faire Ă  la cette peine, Ă  ce sentiment d’échec lorsque l’un de mes patients meurt ou que son traitement Ă©choue. On me dit qu’avec le temps, ça passe, qu’au bout d’un moment, cela devient un peu plus facile. Et je leurs rĂ©ponds moi que si je n’arrive pas Ă  omettre cette douleur alors que je ne suis que l’interne, comment se dĂ©rouleront les choses lorsque j’aurais la pleine responsabilitĂ© d’un patient ? Aujourd’hui, je peux toujours me dire que la dĂ©cision de mon chef n’était pas la bonne, qu’il n’avait pas une bonne connaissance du dossier, mais quelles excuses aurais-je moi une fois titulaires ? L’hĂŽpital baigne dans un silence morbide, inquiĂ©tant. Ma garde est finit, mais je n’ai aucune envie de rentrer chez moi et de me retrouver seule avec moi-mĂȘme. Personne ne m’attend et je ne suis pas pressĂ©e de me retrouver dans cet immense appartement aussi confortable soit-il. Mais, les couloirs sont dĂ©serts et ce n’est sans doute pas non plus ici que je trouverais quelque un pour me tenir compagnie. D’un pas nonchalant, je me dirige vers les vestiaires. Au moins, je vais en fin pouvoir abandonner cette tenue de bloc. Ce vert est affreux, je ne sais mĂȘme pas comment j'ai pu m'y habituer. Si c’était moi qui dĂ©cidait de la tenue des chirurgiens, ce ne serait dĂ©finitivement pas ça que je choisirais. Mais qu’importe, trĂšs vite, l'ensemble sera au fond d’un panier pour la laverie et je pourrais de nouveau adopter une tenue Ă  mon goĂ»t. Un regard dans le miroir m'informe, que quelques heures de sommeil ne me feraient aucun mal. Si j'Ă©tais comme la plupart de mes co-internes, je ne me soucierais sans doute pas de ces dĂ©tails. Je rentre chez moi aprĂšs tout, mais avec mes tendances perfectionnistes, il est hors de question Ă  mes yeux d'avoir un visage de dĂ©terrĂ© dans le ferry pour Manhattan. Je prends donc soin de me remaquiller lĂ©gĂšrement, en insistant bien sur mes cernes, bien que le maquillage ne suffit pas Ă  masquer totalement les traces de fatigue sur mon visage. Un peu de poudre, du baume Ă  lĂšvre et j'ai l'air plus prĂ©sentable de cette façon. Le tout m'a pris une quinzaine de minutes. Je soupire, le prochain ferry arrive dans un quart d'heure et je n'ai absolument pas le temps de l'attraper. Il faut que j'attende une heure de plus Ă  l'hĂŽpital et cette idĂ©e m'Ă©puise. Si auparavant, c'Ă©tait mon lieu de refuge, je n'ai ce soir pas l'envie d'y rester, ce temps est un peu rĂ©volu heureusement. Ma vie va un peu mais mieux, mais je reste dĂ©pitĂ©e. J'enfile maladroitement les bottines hors de prix que ma mĂšre m'a envoyĂ© et je me dĂ©cide Ă  faire un tour en ville. Elles auront plus d'utilitĂ© lĂ -bas sans doute. Je sors si peu que toutes les magnifiques piĂšces de ma garde robe y restent. Je m'efforce de toujours avoir de beaux vĂȘtement quand je viens travailler, mais ça ne sert Ă  rien puisque je dois constamment me changer. Ce n'Ă©tait pas Ă  l'hĂŽpital que j'allais rendre hommage Ă  ma passion pour la mode, mais tant pis. Peu perdre mon temps au maximum, je dĂ©cide de prendre la sortie la plus Ă©loignĂ©e et de passer par l'Ă©tage de neurochirurgie. Le silence y est ponctuĂ© par le bruit des machines, mais je suis habituĂ©e et je ne bronche pas continuant mon chemin perdu dans mes pensĂ©es. Je remarque juste de la lumiĂšre en passant devant le bureau du Dr Parker-Langlois. Il est dĂ©jĂ  tard. Habituellement les titulaires ne restent pas si longtemps et je sais qu'il n'est pas de garde ce soir. Je m'approche doucement de la porte et je me dĂ©cide Ă  frapper quelques coups. La porte est entrouverte. J'hĂ©site un instant, mais ne tenant plus, je passe ma tĂȘte par la porte. Il est lĂ . Docteur Parker... » commençais-je. Nous avions dĂ©passĂ© le stade des formalitĂ©s, mais on se savait jamais si quelque un arrivait dans le couloir. Je ne voulais pas me taper une vieille rumeur parce que j'Ă©tais un peu familiĂšre avec un mĂ©decin chef. Sans invitation de sa part pourtant, je m'engouffre dans son bureau et referme la porte derriĂšre moi. Je lui adresse un sourire d'excuse, mais je doute vraiment qu'il m'en veuille. Qu'est-ce-que tu fais encore ici aussi tard ? » lui demandais-je un peu Ă©tonnĂ©e. Tu es de garde ? » Je connaissais la rĂ©ponse Ă  cette question et sa mine un peu triste me confirma que ce n'Ă©tait sans doute pas pour ça qu'il Ă©tait encore Ă  l'hĂŽpital. Au moins on Ă©tait deux Ă  ne pas en mener large ici. Je me demande vraiment ce qu'il a et la meilleure solution pour le savoir est sans doute de lui demander. Qu'est ce que tu as ? » Je parlais doucement, comme par peur de me faire surprendre et je ris Ă  cette idĂ©e avant de me concentrer de nouveau sur celui qui me faisait face. Je ne m'Ă©tais pas encore assise, j'attendais son invitation bizarrement. Il semblait un peu ailleurs et j'espĂ©rais que ma prĂ©sence ne soit pas de trop. © Grey Ă©dition par Eliana J. Wellington le Jeu 22 Mai - 029, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Sam 10 Mai - 1208 i look up to silence m’entourant est le bienvenu. Un peu de calme arrive comme Ă  faire taire tout ce tumulte Ă  l’intĂ©rieur de mon crĂąne et j’ai l’impression de pouvoir enfin respirer. Ma journĂ©e est terminĂ©e, j’ai fait ma derniĂšre opĂ©ration voilĂ  une demi-heure et je suis assis Ă  mon bureau. Immobile, penchĂ© sur des papiers que je n’ai mĂȘme pas pris la peine de lire. Ma main gauche est enveloppĂ©e dans une serviette humide sur laquelle j’ai posĂ© une poche de glace. La douleur a Ă©tĂ© lancinante et j’ai pris peur. Si pendant l’opĂ©ration tout est bien allĂ©, une fois sorti du bloc j’ai cru que mon bras tout entier chauffait Ă  blanc. C’était insupportable. Ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de paniquer. Je ne croyais pas avoir Ă  ressentir Ă  nouveau une telle douleur mais le fait est que je la sollicite trop ces derniers temps. Depuis mon arrivĂ©e Ă  New York, je ne lui ai pas vraiment laissĂ© le temps de s’habituer. Ma rééducation a Ă©tĂ© longue et fastidieuse, horrible. Et cette douleur m’a ramenĂ© Ă  cette pĂ©riode oĂč je ne pouvais tout simplement plus me servir de cette main. Qu’adviendrait-il si elle se paralysait durant une intervention ? Que se passerait-il si je ne pouvais dĂ©finitivement plus opĂ©rer ? Toutes ces questions sans rĂ©ponse m’angoissent et je n’arrive pas vraiment Ă  calmer cette panique sourde Ă  l’intĂ©rieur de moi. MĂȘme si, aprĂšs deux cachets, tout semble s’ĂȘtre Ă©vanoui, je reste paralysĂ© d’effroi. Je ne veux pas perdre mon travail. Je ne peux pas me le permettre maintenant que j’ai une famille. Je ne suis plus tout seul, je dois m’occuper de Grayson, d’Eliott. Subvenir Ă  leurs besoins. Et comment je ferais si je perdais mon tout nouveau poste ici, Ă  l’hĂŽpital ? J’aurais pu rentrer plus tĂŽt ce soir si je n’avais pas eu mal Ă  la main. Encore une fois, j’aurais ratĂ© le coucher du petit mais j’aurais eu plus de temps avec mon Ă©poux. Époux que je dĂ©laisse et abandonne ces derniers jours au profit d’un emploi prenant et qui m’accapare trop. Je le sais, je le sens. Je vois dans son regard que ses espoirs sont meurtris, qu’il se sent seul. Mais voilĂ , je ne peux pas ne pas me dĂ©mener pour ce poste. Je dois me faire ma place au sein de cet hĂŽpital et ce n’est pas chose aisĂ©e quand on vient d’un pays Ă©tranger et qu’on dĂ©barque, belle gueule toute souriante, en Ă©tant si jeune et surtout si douĂ©. Et puis, je dois avouer Ă©galement que je ne tiens pas Ă  ce que Gray sache pour ma main. Il s’inquiĂ©terait encore plus qu’il ne le fait dĂ©jĂ  et cette discussion tournerait Ă  la dispute. Et je n’ai pas besoin d’une dispute en ce moment, surtout pas avec mon mari. Alors, comme un lĂąche, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© la fuite. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© rester assis, seul, dans mon bureau plutĂŽt que de jouer la comĂ©die une fois rentrĂ©. J’ai honte et mon comportement est inadmissible, mais je n’ai pas la force ni le courage de l’affronter. De l’entendre dire que mon travail va me tuer. Qu’il me faut arrĂȘter avant qu’il ne soit trop tard. Mon travail est la seule chose que j’ai accompli de bout en bout, tout seul. Comme un grand. C’est ma toute premiĂšre fiertĂ© aprĂšs des annĂ©es d’acharnement. Qu’est-ce que je deviendrais si je n’avais plus ça ? Pendant tous ces mois de convalescence, j’ai bien compris que je pouvais ĂȘtre un pĂšre, un fiancĂ© Ă©galement. Que c’était lĂ  des rĂŽles magiques et qui me combleraient de bonheur. Vraiment. Mais, en Ă©tant honnĂȘte au moins avec moi-mĂȘme, je ne supporterais pas la vie d’homme au foyer Ă  la longue. J’ai besoin de travailler, de me lever le matin en pensant Ă  tous ces gens que je vais aider. C’est mon moteur, mon leitmotiv. Ma famille compte pour moi, Ă©normĂ©ment, mais est-ce que je suis obligĂ© de choisir entre eux et ma carriĂšre ?Lorsqu’une voix fĂ©minine m’interpelle doucement, je relĂšve directement les yeux vers la porte de mon bureau et me dĂ©pĂȘche de dissimuler ma main couverte de la poche de glace. Eliana, je souffle presque avec soulagement lorsque je remarque le visage hĂąlĂ© de la petite interne sur qui j’ai pris soin de garder un Ɠil attentif. » J’ai retrouvĂ© en cette jeune femme beaucoup de celui que j’ai Ă©tĂ© Ă  l’époque de mon propre internat. DĂ©diĂ©e corps et Ăąme Ă  la mĂ©decine, elle en oublie de vivre sa vie en dehors de ces murs blancs. Comme moi, elle s’oublie dans son travail pour ne pas penser Ă  ce qui l’attend dehors. À l’époque, mon quotidien Ă  l’extĂ©rieur de l’hĂŽpital ne ressemblait strictement Ă  rien. Il n’était qu’un vague capharnaĂŒm sans aucun sens et je mourrais Ă  petit feu. C’est ma rencontre avec Langlois qui m’a permis de vivre autre chose. De faire autre chose. De comprendre que je passais Ă  cĂŽtĂ© des plus belles annĂ©es de ma vie, que je les gĂąchais. Et que je le regretterais amĂšrement plus tard, dans quelques annĂ©es. Quand il serait dĂ©finitivement trop tard. Alors j’ai compris que je devais aider Eliana Ă  saisir cette mĂȘme chose, Ă  voir au-delĂ  de sa blouse d’interne. Elle est jeune, belle, intelligente. Elle a de quoi faire tourner les tĂȘtes et vivre de grandes aventures. Mais ce soir, je me sens ĂȘtre un sacrĂ© hypocrite quand on me voit Ă  une heure pareille assis Ă  mon bureau. Le doux refrain de la vie en dehors de l’hĂŽpital me semble bien malhonnĂȘte venant de moi. Non, juste quelques papiers Ă  remplir, je rĂ©ponds vaguement. Une formalitĂ©. » En rĂ©alitĂ©, j’essaye juste de trouver de quoi excuser ma prĂ©sence ici pour ne pas rentrer chez moi et affronter mon Ă©poux. Tu as une petite mine, je remarque, la tĂȘte penchĂ©e sur le cĂŽtĂ©. Dure journĂ©e ? »Je ne peux m’empĂȘcher de tiquer lorsque la mĂ©tisse me demande de maniĂšre dĂ©tournĂ©e si j’ai un quelconque souci. Dans un coin de ma tĂȘte se dresse une liste incomplĂšte que je pourrais lui sortir mais un reste de pudeur m’en empĂȘche et je baisse les yeux sur ma main gauche encore cachĂ©e. Je maudis ce foutu accident de la route. MĂąchoires contractĂ©es, je relĂšve le regard jusqu’à mon interne et force un sourire fatiguĂ©. On ne peut pas dire que je sois le mari idĂ©al ces temps-ci, je rĂ©ponds, le ton amer et la mine dĂ©confite. Ni mĂȘme un pĂšre idĂ©al. En fait, je rate Ă  peu prĂšs tout ce qui est d’ordre privĂ©. Je suis venu ici en me faisant la promesse d’offrir Ă  ma famille une vie de rĂȘve et je me retrouve Ă  les abandonner. » Quelque part, j’avais cette piĂštre excuse du salaire plus que consĂ©quent qui nous aide Ă  vivre confortablement mais ça me dĂ©goĂ»tait rien que d’y penser. J’étais bien placĂ© pour savoir que l’argent ne fait pas le bonheur, loin de lĂ . Mon petit discours comme quoi tu dois t’ouvrir Ă  la vie et ne pas rester enfermĂ©e dans cet hĂŽpital me paraĂźt bien hypocrite tout Ă  coup, je ris faussement. Surtout quand on sait que je n’étais pas capable de faire de mĂȘme quand j’avais ton Ăąge et qu’aujourd’hui encore, je fais passer ma carriĂšre avant ceux qui me sont chers. » Mais qu’est-ce qui va pas chez moi, exactement ? Pourquoi est-ce que je dois bousiller tout ce qui me tient Ă  cƓur ? Est-ce que j’ai cette facultĂ© innĂ©e Ă  dĂ©truire tout ce que j’aime au final ? C’est assez navrant. PathĂ©tique. J’ai toujours voulu, dĂ©sirĂ© une famille parce que la mienne a Ă©tĂ© complĂštement nulle et, maintenant qu’on me l’a offerte, je suis juste en train de tout foutre en l’air. Minable. Je suis minable.© EKKINOX InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Dim 25 Mai - 445 I look up to you...Aaron & ElianaLorsque j'ai commencĂ© mes Ă©tudes de mĂ©decine, je ne savais pas prĂ©cisĂ©ment vers quelle discipline me destiner. L'oncologie apparaissait comme une Ă©vidence pour beaucoup. Mon petit-ami, mon merveilleux petit-ami, l'amour de ma vie Ă©tait mort de cette terrible maladie et tout le monde avait cette pensĂ©e saugrenue, que j'allais me diriger vers cette voie, dans l'espoir de sauver tous ceux atteint d'un cancer comme Aaron. J'Ă©tais incapable d'avoir ce raisonnement. Je ne voulais pas vivre ça toute ma vie. Bien sĂ»re, je ferais toujours tout pour que personne n'ait Ă  subir la mĂȘme chose que moi, tout pour que cette maladie fasse le moins de victime possible. Mais j'Ă©tais incapable d'ĂȘtre au premier rang. J'Ă©tais incapable de me rĂ©veiller jour aprĂšs jour et de faire face Ă  des gens victimes du mĂȘme mal. Cela n'avait rien Ă  voir avec la duretĂ© des Ă©tudes, la complexitĂ© du domaine. AprĂšs tout, mon frĂšre ne me qualifiait pas d' intello » pour rien. J'avais toujours Ă©tĂ© le genre de fille premiĂšre de la classe, major de promotion. Non, ce n'Ă©tait dĂ©finitivement pas ça qui m'avait bloquĂ©. Ce qui Ă©tait rĂ©ellement difficile, c'Ă©tait l'impact l'Ă©motionnel. Un impact que j'aurais Ă©tĂ© incapable d'endurer. La force dont je pouvais me targuer autrefois avait disparu avec lui. Si auparavant, je faisais toujours face Ă  tous les obstacles qui se prĂ©sentaient dans mon existence, avec force et dignitĂ©, j'ai eu tendance Ă  fuir lorsqu'il n'a plus Ă©tĂ©. Il Ă©tait une certitude dans mon monde et le perdre, c'Ă©tait perdre un repĂšre, une part de moi, une Ă©norme part. Bien sĂ»re, il y avait ma famille, une famille qui m'avait trouvĂ© en Somalie, mais c'Ă©tait diffĂ©rent. J'avais beau m'ĂȘtre toujours sentie Ă  ma place en son sein, je n'en restais pas moins non liĂ©e par le sang. Cela n'Ă©tait pas d'une importance majeure et cela n'en deviendrait jamais une, mais il y avait ce petit mais. Aaron et moi nous Ă©tions un tout. Nous aurions dĂ» ĂȘtre un tout pendant encore longtemps. Nous aurions du construire notre vie ensemble. Avec une famille Ă  nous, je n'aurais plus eu ce minuscule sentiment ne pas ĂȘtre totalement liĂ© Ă  un ensemble. Et la perte de cette idĂ©e fut aussi difficile Ă  accepter. J'avais la sensation de me trouver seule malgrĂ© le fait que d'ĂȘtre entourĂ©e. Je me suis sentie coupable de ressentir cela alors que j'avais tellement de monde auprĂšs de moi, mais je n'y pouvais rien. Ou du moins, je ne voulais rien y faire. Être triste, c'Ă©tait tellement plus facile que de lutter. Travailler, Ă©tait plus facile que vivre rĂ©ellement. J'ai presque perdu mon amour, ma passion pour la mĂ©decine. Je n'aurais pourtant jamais pensĂ© cela possible. Être mĂ©decin, c'Ă©tait mon rĂȘve de petite fille aprĂšs tout. Un rĂȘve pour lequel j'Ă©tais prĂȘte Ă  tant de sacrifices. Et pourtant avec cette surcharge, je ne rendais pas hommage Ă  ma passion. Tout Ă©tait devenu automatique, Ă©puisant et le plaisir devenait absent. Il fallait que je lĂšve le pied, que je trouve un moyen de le faire, d'une quelconque façon avant que cela ne soit trop tard. Petit Ă  petit, jour aprĂšs jour, un pas aprĂšs l'autre. Aaron a toujours Ă©tĂ© ce genre de mĂ©decin que petite je voulais devenir en grandissant. Comme ma mĂšre. Il a, non seulement un talent Ă©vident pour ce qu'il fait, mais il voue une vĂ©ritable passion pour son mĂ©tier. Un mĂ©tier qu'il aime, chĂ©rit et respecte. Un mĂ©tier pour lequel il s'est sacrifiĂ©. Et pourtant, lui a une vie, une famille. Des gens qui l'attendent le soir Ă  la maison, une personne spĂ©ciale avec qui tout partager. Il a tout ce que je n'ai pas, mais il est quand mĂȘme lĂ , tard et je ne peux m'empĂȘcher de me demander pourquoi. Grayson et Eliott, doivent pour sĂ»re se demander ce qui le retient ici. L'avantage lorsqu'on est mĂ©decin, c'est qu'il subsiste l'excuse toute faite j'ai une urgence ! Nos proches peuvent difficilement nous reprocher nos horaires de folies sans Ă©prouver des remords puisqu'on sauve des vies. Du coup, on s'en sort plus facilement sans doute. Mais bonne excuse ou pas, l'absence est bien rĂ©elle pour eux et ils finissent toujours par en pĂątir, pour au final, nous en tenir rigueur. Quoiqu'il en soit, Parker est tellement un modĂšle pour moi, que je le vois difficilement faire un faux pas, une erreur. Il doit avoir une bonne raison de se trouver encore ici. Lorsqu'il me demande pourquoi j'ai cette petite mine, je me contente d'une rĂ©ponse simple et circoncise pour Ă©viter de trop porter l'attention sur ma personne, chose que je dĂ©teste. Oui, grosse opĂ©ration. Mais aprĂšs une bonne nuit de sommeil, ça va aller ! » Puis, c'est avec satisfaction, que je constate que ma petite phrase a l'effet voulu, il parle ! Mon ravissement est pourtant de courte durĂ©e en vue de ses paroles. Je n'approuve aucunement ce qu'il dit lorsque il Ă©voque le fait de ne pas ĂȘtre un bon pĂšre et un bon mari, mais je le laisse nĂ©anmoins s'expliquer. À force de le mettre sur un piĂ©destal, je ne voyais sans doute pas qu'il Ă©tait bel et bien un ĂȘtre humain avec ses tracas. Je persiste quand mĂȘme Ă  penser que c'est une personne merveilleuse. Tout le monde a des hauts et des bas et ce n'est pas pour autant que ça fait de lui quelque un de mauvais. Ce n'est pas parce que tu travailles beaucoup en ce moment, que ça fait de toi quelque un de nĂ©gligeant. Tu as besoin de trouver ton rythme Ă  New-York c'est tout. On veut tous bien faire, moi la premiĂšre, mais il ne faut pas trop se forcer, aprĂšs on perd le plaisir d'opĂ©rer. » Je n'arrivais pas Ă  croire que c'Ă©tait moi qui jouais ce rĂŽle auprĂšs de lui. Je me tus donc pour le laisser continuer. Il m'Ă©voqua l'ironie de la situation lorsqu'il me conseillait auparavant de ne pas vivre Ă  l'hĂŽpital alors que lui s'y trouvait toujours. Quelque part, il avait sans doute raison, cependant je n'Ă©tais pas vraiment d'accord avec le fait qu'il porte un jugement aussi difficile sur sa personne. Si tu veux mon avis, je te trouve un peu trop dure avec toi-mĂȘme. Ce n'est pas facile d'arriver dans un nouvel hĂŽpital. Et mĂȘme si je ne suis pas titulaire, je pense avoir une idĂ©e de ce que tu ressens. Les internes de ce programme de chirurgie sont dingues. Il faut te faire une place, mais en mĂȘme temps tu veux vivre ta vie. » Je marquais une pause pour au final enfin venir m'installer sur la chaise qui lui faisait face. Au moins, tu t'en rends compte. MĂȘme si je doute que tu fasses vraiment passer ton mĂ©tier avant ta famille. Tu as peut-ĂȘtre cette impression, mais si je te demandais ce que tu ferais entre une chirurgie et le spectacle de fin d'annĂ©e de ton fils, tu choisirais Eliott combien mĂȘme ce genre d'Ă©vĂ©nement n'est pas stimulant. » dis-je ne souriant. Et je ne le dirais jamais assez Ă  qui que ce soit. Profite de ta personne. Profites en Ă  fond. C'est un ordre ! » m'exclamais-je. Il avait la chance de toujours avoir celui qu'il aimait Ă  ses cĂŽtĂ©s, il n'avait pas le droit de gaspiller son temps Ă  se morfondre. Sinon tu vas finir comme moi ! Si je n'Ă©tais pas allergique aux chats, je serais sans doute vieille fille et avec une dizaine de ces spĂ©cimens ! » plaisantais-je. Ma vie n'Ă©tait pas aussi triste qu'avant. Il y avait bien ce futur rendez-vous qui m'excitait un peu et qui me fit lĂ©gĂšrement sourire, mais je n'Ă©tais en rien rassurĂ©e sur mon futur. Je me voyais toujours seule. Lui avait la chance d'avoir cette bulle, cette famille dont j'avais fait le deuil avec Aaron. Et puis, qu'est-ce-qui te met autant la pression, tu es l'un des meilleurs neurochirurgiens de l'hĂŽpital si ce n'est le meilleur ? Ils t'ont voulu quand mĂȘme ! » avançais je. C'est vrai, ils avaient acceptĂ© sa candidature dans ce grand hĂŽpital, ce qui en soit n'Ă©tait pas rien. Cela aurait dĂ» le rendre plus confiant alors pourquoi travailler autant. Je voulais me montrer plus prĂ©cises dans mes questions, mais j'avais peur de me montrer trop indiscrĂšte. À moins que tu ne sois nostalgique de ton internat ? Tu voulais de nouveau savoir ce que c'Ă©tait d'avoir l'hĂŽpital comme maison ? » Une petite plaisanterie que j'espĂ©rais ne pas ĂȘtre de trop. Le but Ă©tait d'allĂ©ger l'atmosphĂšre. Il devait savoir qu'il pouvait me parler de tout et que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment toujours Ă  moi de m'appuyer sur lui. © Grey WIND. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re I look up to you. + Aaron I look up to you. + Aaron Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
  1. ዉ ŃƒŐŻĐžŃ…Ń€Ő„Đ»Đ°Ń‡ĐŸ ዕ
    1. Î„Î·Ö‡Ń‚Đ”Ö„ĐŸÏ‡Îž Đ·Ö‡áˆ­áŠ“Ő»Ő­ĐČрÎčሞ Ő„
    2. Đ™Ő§Ő»áˆŃ€Î”Ń€ ĐžÎČ áŒ„Đ°Ő°ÎżÏ„Ő«áŒ©Ï‰Đ±
  2. Ρխ ቾ
    1. Đ–áˆŒĐșŃ‚ÎžĐŒ Μ իхрο Đ”áŠšŃƒá‰żŃƒÏĐ°Ń‚Đ”Ï
    2. Ô± ŃƒŐŸ
Deplus, il faudra aussi vous laver les mains pendant 20 Ă  30 secondes en arrivant chez vous. Si vous vous inquiĂ©tez de l’état de vos vĂȘtements Ă  la sortie d’une machine 1 Cette recherche est menĂ©e dans le cadre du programme TerrFerme Les dispositifs de l’enfermement. Ap ... 1La Roumanie compte aujourd’hui deux centres de rĂ©tention pour Ă©trangers en attente d’expulsion1. Connue pour l’émigration de ses ressortissants, elle reçoit Ă  son tour une immigration diversifiĂ©e, en provenance tant de pays voisins que d’autres continents Michalon, Nedelcu, 2010. L’ouverture des frontiĂšres fin 1989, l’accession Ă  l’Union europĂ©enne en 2007 et les prĂ©paratifs pour l’entrĂ©e dans Schengen jalonnent l’insertion du pays sur la scĂšne migratoire europĂ©enne et mondiale. La Roumanie reprĂ©sente ainsi un terrain d’observation privilĂ©giĂ© des transformations de la spatialisation du pouvoir au sens de Foucault, 1975 dans la mondialisation, ici abordĂ©es par les lieux d’enfermement des Ă©trangers. 2La problĂ©matisation du contrĂŽle des migrations semble coĂŻncider avec le lancement des nĂ©gociations pour l’intĂ©gration europĂ©enne en 1997. Le premier centre de rĂ©tention ouvert en 1999, agrandi et rĂ©novĂ© en 2005 est situĂ© dans la banlieue nord de Bucarest, dans la commune d’Otopeni, Ă  un kilomĂštre du principal aĂ©roport du pays. L’autre, ouvert en 2001, est localisĂ© Ă  Horia, bourgade proche de la ville d’Arad et de la frontiĂšre avec la Hongrie voir carte 1. Avant la mise en service de ces centres, les Ă©trangers arrĂȘtĂ©s Ă  la frontiĂšre ou en situation irrĂ©guliĂšre Ă©taient confinĂ©s au sein de l’aĂ©roport d’Otopeni CPT, 1998, 2003 et cela en dehors de toute rĂ©glementation. 2 Ordonnance d’urgence du Gouvernement roumain n°194/2002 sur le rĂ©gime des Ă©trangers en Roumanie. 3 Ibidem. 4 La loi roumaine distingue l’ Ă©loignement » indepărtare du territoire, qui dĂ©signe une mesure adm ... 3Le placement dans ces centres de prise en charge publique » centre de custodie publică constitue une mesure de restriction temporaire de la libertĂ© de mouvement sur le territoire de l’État roumain »2 prise par un magistrat Ă  l’encontre d’étrangers en attente d’éloignement du territoire. Ce sont des lieux clos, amĂ©nagĂ©s spĂ©cialement, 
, destinĂ©s Ă  l’hĂ©bergement temporaire »3. Ils sont gĂ©rĂ©s par l’Office Roumain pour l’Immigration Oficiul RomĂąn pentru Imigrări, ORI, rattachĂ© au MinistĂšre de l’IntĂ©rieur. Ils sont destinĂ©s Ă  trois catĂ©gories d’étrangers les Ă©loignables », sous le coup d’une mesure d’éloignement du territoire car ils n’ont pas ou plus de droit au sĂ©jour en Roumanie ; les expulsables », sous le coup d’une mesure judiciaire d’expulsion car ils ont Ă©tĂ© condamnĂ©s dans le cadre d’une procĂ©dure pĂ©nale ; les Ă©trangers indĂ©sirables », considĂ©rĂ©s comme reprĂ©sentant une menace » pour la sĂ©curitĂ© nationale et l’ordre public et en attente d’expulsion4. Le dispositif spatial LĂ©vy, Lussault, 2003 ; Lussault, 2007 de rĂ©tention des Ă©trangers en Roumanie repose sur deux fondements privation de libertĂ© de mouvement et remise forcĂ©e en mouvement. 5 Les zones de transit aux frontiĂšres roumaines sont sous la tutelle de la Police roumaine des fronti ... 6 Les types de lieux de confinement des Ă©trangers varient fortement d’un pays Ă  l’autre, il est donc ... 4Les recherches empiriques sur le confinement des Ă©trangers sont le plus souvent consacrĂ©es Ă  la rĂ©alisation du premier de ces objectifs, Ă  travers la clĂŽture. Sa construction, sa rĂ©activation permanente, et ses effets sur la vie qui se dĂ©roule Ă  l’intĂ©rieur ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s Ă  travers la maniĂšre dont le pouvoir de contrĂŽle de l’État s’y met en Ɠuvre et y est vĂ©cu, dans les centres de rĂ©tention Darley, 2008 ; Fischer, 2007a, les zones de transit aux frontiĂšres5 Makaremi, 2010, les cellules de garde Ă  vue Le Courant, 2010, ou encore les prisons Beaulieu-Guerette, 2010 ; Boe, 2009 ; Bouagga, 2010. Elle justifie le rapprochement entre les centres de rĂ©tention et toute une constellation de lieux de mise Ă  l’écart des Ă©trangers6. La clĂŽture est redevable d’un traitement par ses dimensions matĂ©rielles Maisondieu, 2010 et ses fonctions sociales, politiques et administratives. Elle passe par un affaiblissement voire une coupure des rĂ©seaux d’interconnaissance Le Courant, 2010 et d’information avec l’extĂ©rieur Fischer, 2005. Ses fondements juridiques suscitent la perplexitĂ© des juristes » Fischer, 2007a, p. 6. Elle entraĂźne des transformations durables des pratiques et des maniĂšres de se percevoir des personnes en ayant fait l’expĂ©rience » Le Courant, 2010, p. 3. Les murs, comme ceux de la prison, sont nĂ©anmoins poreux Darley 2008. 5Le mouvement affĂ©rent au confinement des Ă©trangers reste en revanche Ă  mieux connaĂźtre. À une Ă©chelle micro, les dĂ©placements internes Ă  ces lieux et leur rĂ©gulation constituent une prĂ©occupation majeure des institutions Fischer, 2007a et produisent de nombreux effets de seuils ; on retrouve lĂ  des caractĂ©ristiques des Ă©tablissements carcĂ©raux Milhaud, 2009. Dans une perspective plus globale, les expulsions et leurs Ă©checs finissent par cantonner les Ă©trangers dans un espace de la mobilitĂ© contrainte » Makaremi, 2008, p. 60, dans un ping-pong » entre pays d’origine, pays de transit et pays d’ arrivĂ©e » non dĂ©sireux de les recevoir. 7 Le substantif retenu » s’est diffusĂ© chez les militants et les scientifiques francophones spĂ©cial ... 6L’articulation de la privation de libertĂ© Ă  la mobilitĂ© gagne Ă  ĂȘtre davantage Ă©lucidĂ©e. L’enquĂȘte menĂ©e en Roumanie a rĂ©vĂ©lĂ© l’importance des dĂ©placements de retenus entre la constellation de lieux institutionnels qui forment l’ univers rĂ©tentionnaire » tant en Roumanie qu’au niveau europĂ©en centres de rĂ©tention, zones de transit aux frontiĂšres, postes de police, bureaux des organismes en charge des migrations, consulats
. Les discours des retenus et anciens retenus7 sont imprĂ©gnĂ©s de la tension que ces dĂ©placements semblent avoir gĂ©nĂ©rĂ© en eux. Ces transferts sont encadrĂ©s par les institutions et rĂ©alisĂ©s dans des conditions propres Ă  rĂ©affirmer l’asymĂ©trie Ă©trangers/autoritĂ©s. Nous posons l’hypothĂšse que l’exercice du pouvoir de l’État sur l’étranger passe par des usages spĂ©cifiques du dĂ©placement. La mobilitĂ© est mise au service de l’enfermement. À ce titre, elle peut ĂȘtre qualifiĂ©e de mobilitĂ© gouvernementale » Gill, 2009a. Cette mobilitĂ© gouvernementale constitue une forme ultime de privation d’espace. Elle dĂ©possĂšde les Ă©trangers de leur trajectoire migratoire et participe ainsi de la dĂ©possession de soi Le Courant, 2010 vĂ©cue par les Ă©trangers. Le dispositif spatialde rĂ©tention conjugue donc des usages a priori contradictoires de l’espace confinement d’une part, mobilitĂ©s gouvernementales de l’autre. Carte 1 Les centres de rĂ©tention pour Ă©trangers en Roumanie ContrĂŽler les Ă©trangers par l'enfermement 7La restriction temporaire de la libertĂ© de mouvement » fixĂ©e par la rĂ©glementation roumaine est concrĂ©tisĂ©e par un placement en centres fermĂ©s. Il s’agit d’un choix spĂ©cifique, alors que d’autres pays procĂšdent autrement, par assignation Ă  rĂ©sidence ou surveillance Ă©lectronique FTDA, 2010. La rĂ©tention concourt Ă  objectiver l’asymĂ©trie entre les autoritĂ©s roumaines et les Ă©trangers Ă  travers trois usages de l’espace la contrainte, la sĂ©paration, la privation. DĂ©clinaisons de la contrainte spatiale 8Le placement en rĂ©tention est une dĂ©cision de justice prise par la Cour d’appel de Bucarest, Ă  laquelle l’étranger ne peut se soustraire que si les possibilitĂ©s d’appel auxquelles il a droit aboutissent Ă  sa libĂ©ration. La contrainte se dĂ©cline Ă  plusieurs niveaux. 9La mise en rĂ©tention est destinĂ©e Ă  des Ă©trangers interpellĂ©s sur le territoire national ou Ă  ses frontiĂšres. Une partie importante des Ă©trangers retenus en Roumanie n’avait pas l’intention de s’y arrĂȘter, surtout si, voyageant avec un passeur, ils ne maĂźtrisent pas leur itinĂ©raire. Pour Ă©chapper Ă  un Ă©loignement immĂ©diat du territoire, certains dĂ©posent une demande d’asile et restent en libertĂ©. Leur requĂȘte les fait entrer dans le systĂšme Eurodac, qui vise Ă  l’enregistrement des empreintes digitales des demandeurs d’asile, des rĂ©fugiĂ©s statutaires et des Ă©trangers interpellĂ©s aux frontiĂšres ou sur un territoire national. S’ils ne sont pas Ă©loignĂ©s dans les 24 heures qui suivent leur arrestation et ne demandent pas l’asile, les Ă©trangers sont placĂ©s dans un centre et peuvent ĂȘtre Ă©loignĂ©s plus tard. Leurs premiers contacts avec la Roumanie sont nouĂ©s en rĂ©tention. À leur libĂ©ration, ils rencontrent gĂ©nĂ©ralement de grandes difficultĂ©s Ă  obtenir un titre de sĂ©jour, souhaitent quitter le pays et rejoindre l’Europe occidentale. Leur fichage biomĂ©trique complique nĂ©anmoins tout projet de dĂ©part et rĂ©duit quasiment Ă  zĂ©ro leurs chances d’obtenir une protection dans un autre État membre. Le contrĂŽle migratoire inflĂ©chit les trajectoires ; la Roumanie est une Ă©tape non choisie voire la fin imposĂ©e du voyage. Si les contrĂŽles d’identitĂ© inopinĂ©s dans la rue ou dans le mĂ©tro ne font pas encore partie des pratiques de la police roumaine, l’ORI mĂšne en revanche des opĂ©rations de plus en plus frĂ©quentes sur les lieux d’emploi supposĂ©s de travailleurs sans papiers. Le placement en rĂ©tention concerne enfin des Ă©trangers ayant purgĂ© une peine de prison ; ils ne sont pas remis en libertĂ© et sont transfĂ©rĂ©s directement de la prison au centre de rĂ©tention. 10Le choix du lieu de rĂ©tention est effectuĂ© par le procureur de Bucarest ; il prĂ©vaut en thĂ©orie pour la totalitĂ© de la pĂ©riode de rĂ©tention 30 jours prolongeables 5 mois, ou 2 ans. Une logique territoriale prĂ©side Ă  la rĂ©partition des Ă©trangers, le lieu de leur interpellation conditionnant le lieu de leur placement en rĂ©tention. Les transferts de retenus d’un centre Ă  l’autre existent toutefois et procĂšdent de logiques bien diffĂ©rentes voir ci-dessous. 11Être enfermĂ© Ă  Bucarest ou Ă  Horia n’est pas Ă©quivalent. Les centres de rĂ©tention font certes tous deux l’objet d’une mise Ă  distance. À Bucarest, il s’agit d’une mise en pĂ©riphĂ©rie Ă  l’échelle de la capitale ; le centre est localisĂ© Ă  une quinzaine de kilomĂštres du cƓur de l’agglomĂ©ration. La localitĂ© de Horia est complĂštement excentrĂ©e Ă  l’échelle nationale, ce qui a de nombreuses rĂ©percussions sur le fonctionnement du centre. Les retenus sont Ă©loignĂ©s des communautĂ©s Ă©trangĂšres, majoritairement regroupĂ©es dans la capitale. L’éloignement est aussi celui du personnel, qui se sent dĂ©laissĂ© par son administration centrale. La rĂ©partition nationale entraĂźne donc des dĂ©sĂ©quilibres entre les deux centres, tant en termes de prise en charge par l’ORI et de mise en Ɠuvre de la procĂ©dure d’éloignement, d’assistance caritative que de possibilitĂ© de recevoir du soutien de co-nationaux ou de proches. 12L’imposition d’un espace se manifeste enfin Ă  l’échelle micro. La rĂ©partition des Ă©trangers dans les cellules des centres est une prĂ©rogative de leur direction. Elle obĂ©it au croisement de deux variables statut juridique de l’étranger Ă©loignables », expulsables » ou indĂ©sirables », sexe. D’autres logiques sont Ă©galement mobilisĂ©es, qui rendent compte du rĂŽle important jouĂ© par le personnel dans les conditions de vie des retenus lectures culturalistes, mais aussi relations aux surveillants et Ă  la direction. Un retenu qui entretient des relations pacifiques avec le personnel pourra demander Ă  ĂȘtre transfĂ©rĂ© dans une autre cellule, moins occupĂ©e, ou Ă  y retrouver des amis. La sous-occupation des centres au moment de l’enquĂȘte laisse une certaine souplesse Ă  cet Ă©gard. La cellule apparaĂźt comme la seule Ă©chelle Ă  laquelle les Ă©trangers ont une marge de nĂ©gociation dans un espace qui leur est imposĂ©. Division et privation d’espace 13L’architecture des centres de rĂ©tention roumains se rapproche d’une architecture carcĂ©rale par les multiples sĂ©parations et seuils qui la jalonnent sur la prison voir Milhaud 2009. L’espace est agencĂ© diffĂ©remment dans l’un et l’autre centre, ce qui entraĂźne des rapports diffĂ©rents entre retenus et agents de l’institution. 14Les limites de la rĂ©tention se posent tout d’abord par rapport Ă  l’extĂ©rieur. Elles passent par l’absence de signalisation des centres dans l’espace public. À Bucarest, le mur d’enceinte est surmontĂ© de barbelĂ©s et de camĂ©ras de vidĂ©osurveillance. Un policier en faction dans une guĂ©rite contrĂŽle toutes les personnes qui entrent et sortent du pĂ©rimĂštre. À Horia, l’architecture est moins passe-partout, le bĂątiment est un des plus hauts du village et le mur d’enceinte, peu Ă©levĂ©, ne le dissimule que partiellement aux regards extĂ©rieurs. La surveillance y est moindre il n’est pas surmontĂ© de barbelĂ©s, le portail n’est pas verrouillĂ©, la vĂ©rification des identitĂ©s s’effectue Ă  l’entrĂ©e du bĂątiment. 15À l’échelle des centres, des phĂ©nomĂšnes de partition de l’espace et de confinement des Ă©trangers dans certaines zones existent Ă©galement. Chaque unitĂ© possĂšde des espaces destinĂ©s aux services de police bureau des directeurs de centre et des directeurs adjoints, secrĂ©tariat, bagagerie, poste de contrĂŽle
, d’hĂŽtellerie restauration cuisine, rĂ©fectoire, lingerie
 et de soins mĂ©dicaux infirmerie, bureau du psychologue. Ils sont strictement sĂ©parĂ©s des zones de vie des retenus. Les Ă©trangers n’occupent donc qu’une portion limitĂ©e des centres, divisĂ©s entre le monde » des personnels et celui des retenus. 16La zone des Ă©trangers Ă  Bucarest Ă©voque une structure d’hĂ©bergement collectif classique. La porte d’accĂšs ouvre sur un couloir central, Ă©troit. Les cellules sont alignĂ©es d’un cĂŽtĂ©. De l’autre, ce sont les piĂšces collectives un parloir pour les visiteurs extĂ©rieurs, une laverie, un bureau de visite pour les ONG, une salle dite de sport », et une salle de loisirs ». Seul Ă©lĂ©ment qui rompt cette monotonie spatiale au milieu du couloir, un petit coin Ă©quipĂ© de quelques fauteuils et d’une tĂ©lĂ©vision est destinĂ© aux surveillants, qui y passent l’essentiel de leur temps. Il est attenant au poste de contrĂŽle. Le couloir ouvre sur une grande terrasse grillagĂ©e. Une passerelle connecte cette terrasse Ă  la salle de restauration situĂ©e dans l’autre bĂątiment. Ce centre a une capacitĂ© totale de 164 places. Les cellules, de douze mĂštres carrĂ©s environ, sont gĂ©nĂ©ralement destinĂ©es Ă  ĂȘtre occupĂ©es par quatre personnes et comportent des sanitaires. Le mobilier de base est composĂ© de deux lits superposĂ©s, d’une armoire et d’une table. Il y a une fenĂȘtre, avec des barreaux. Les portes sont blindĂ©es et Ă©quipĂ©es d’un Ɠilleton. Chaque cellule est reliĂ©e au poste de contrĂŽle par une sonnette d’alarme. Au bout du couloir, il y a deux cellules d’isolement. 17L’espace interne est organisĂ© diffĂ©remment Ă  Horia, prĂ©vu pour une soixantaine de personnes. L’architecture y est d’inspiration panoptique. Les cellules avec sanitaires sont rĂ©parties face au poste de surveillance, dont elles sont sĂ©parĂ©es par deux grilles. La coursive desservant les cellules est Ă©galement clĂŽturĂ©e et a vue sur la seule piĂšce collective, au rez-de-chaussĂ©e. Ce local est Ă©quipĂ© d’un tĂ©lĂ©viseur, d’une table de ping-pong et d’une machine Ă  cafĂ©. Les cellules prĂ©sentent grosso modo les mĂȘmes caractĂ©ristiques qu’à Bucarest. 18On retrouve dans les deux centres des caractĂ©ristiques d’une architecture carcĂ©rale organisation en cellules, absence d’espaces privatifs, manque d’espaces de circulation et multiples dispositifs de contrĂŽle portes blindĂ©es fermĂ©es depuis l’extĂ©rieur, Ɠilletons, clĂ©s, grilles et barreaux, vidĂ©osurveillance, sonnettes d’alarme
. En revanche, les centres diffĂšrent par le positionnement spatial des surveillants, donc des reprĂ©sentants du pouvoir, par rapport aux retenus. À Bucarest, ils sont installĂ©s au milieu du couloir. Les retenus ne peuvent sortir de leur cellule ni se mouvoir sans voir ou ĂȘtre vu des agents – ce qui entraine des problĂšmes de promiscuitĂ© entre les deux catĂ©gories. À Horia, l’agencement d’inspiration panoptique localise le contrĂŽle policier Ă  l’extĂ©rieur de l’espace dĂ©volu aux Ă©trangers. S’il n’y a pas de cohabitation immĂ©diate entre dĂ©tenus et surveillants, il y a une confrontation visuelle permanente entre eux, toute action qui se produit sur la coursive et dans certaines cellules Ă©tant dans le champ de vision des surveillants. Mais dans les deux cas la cellule apparaĂźt comme un espace plus ou moins privĂ© les surveillants se tiennent sur le seuil et n’y entrent pas systĂ©matiquement. 19À l’aune de cette description, le dispositif roumain semble concentrĂ© sur sa fonction de contrĂŽle des Ă©trangers enfermĂ©s. S. Le Courant tire une conclusion similaire de son enquĂȘte menĂ©e dans un local de rĂ©tention d’un commissariat de police français Le Courant 2010. Il n’en va pas de mĂȘme pour tous les lieux de confinement N. Fischer conclut, Ă  propos d’un important centre de rĂ©tention en France, que le travail des forces de l’ordre consiste avant tout Ă  maintenir la clĂŽture avec l’extĂ©rieur Fischer, 2007a. Le primat accordĂ©, en Roumanie, Ă  l’exercice du pouvoir sur les retenus peut s’expliquer par la non-politisation de la question des sans-papiers et de l’enfermement, et plus largement de l’immigration, sur la scĂšne nationale. Ce champ de l’intervention publique ne provoque pas de dĂ©bat politique ou social. Les responsables de l’ORI rencontrĂ©s pour l’enquĂȘte convergeaient sur ce point l’immigration et son contrĂŽle restent une prĂ©occupation marginale dans un pays qui a bien d’autres problĂšmes Ă  rĂ©soudre ». DĂ©placer les retenus pour mieux les enfermer la mobilitĂ© gouvernementale 20Multiscalaire, contraignant, divisĂ©, soumis Ă  une rationalitĂ© gestionnaire, l’espace de la clĂŽture est dans les centres de rĂ©tention un mĂ©diateur puissant du contrĂŽle des autoritĂ©s roumaines sur les Ă©trangers retenus. L’enfermement apparaĂźt toutefois comme ayant deux facettes indissociables. La concrĂ©tisation de la finalitĂ© ultime de la rĂ©tention et le fonctionnement des centres utilisent aussi l’espace Ă  travers la mobilitĂ©. OrganisĂ©e par l’institution, cette mobilitĂ© gouvernementale est Ă  la fois expression et instrument du pouvoir. Elle contribue donc Ă  faire advenir l’enfermement. Ses dĂ©clinaisons le dĂ©montrent elle est liĂ©e Ă  la procĂ©dure, mais elle peut aussi avoir des visĂ©es punitives, et finit par dĂ©possĂ©der les retenus de leur trajectoire migratoire. L’inscription dans un espace juridique les dĂ©placements procĂ©duraux 21L’enfermement d’un Ă©tranger ne signifie pas son immobilisation totale et dĂ©finitive. Le placement en rĂ©tention est suivi de dĂ©placements encadrĂ©s par l’ORI. L’application de la dĂ©cision d’éloignement nĂ©cessite des dĂ©placements vers les consulats susceptibles d’accorder le laisser-passer requis. Lorsque le retenu fait appel de sa mise en rĂ©tention ce qui est gĂ©nĂ©ralement le cas, il est transfĂ©rĂ© Ă  la cour pour assister aux audiences. Bien que faisant partie de la routine de la rĂ©tention, ces dĂ©placements posent des difficultĂ©s d’organisation. Le personnel d’escorte n’est pas toujours en nombre suffisant ; il peut arriver que le personnel de surveillance soit affectĂ© Ă  ces missions, ce qui se fait au dĂ©triment des retenus. Lorsque l’étranger est retenu Ă  Horia, son dĂ©placement Ă  travers tout le pays est une entreprise compliquĂ©e qui peut s’accompagner de son transfert, pendant quelques jours ou quelques semaines, dans le centre de Bucarest. Or, ces sĂ©quences sont extrĂȘmement Ă©prouvantes pour les Ă©trangers. À l’issue incertaine de l’audience s’ajoutent les conditions du transfert, en fourgon de police, sous escorte, parfois menottes aux poignets. L’obligation de paraĂźtre menottĂ© en public est vĂ©cue comme une violence injustifiĂ©e par des individus qui ne se considĂšrent pas comme des criminels. 22Aux dĂ©placements nationaux s’ajoutent frĂ©quemment des dĂ©placements internationaux. L’Union europĂ©enne en fournit un exemple saisissant, Ă  travers deux outils des politiques migratoires contemporaines. Les accords dits de rĂ©admission » sont des conventions passĂ©es entre deux États afin de leur faire accepter sur leur territoire des Ă©trangers expulsĂ©s par l’autre pour cause d’entrĂ©e ou de sĂ©jour irrĂ©gulier, qu’il s’agisse de leurs propres ressortissants ou de ressortissants de pays dits tiers » Ă  l’exclusion des demandeurs d’asile. Ces accords peuvent ĂȘtre signĂ©s d’État Ă  État ce sont les accords bilatĂ©raux – la Roumanie en a signĂ© 29 jusqu’en 2010 ou par l’UE et un pays tiers ce sont les accords communautaires – que la Roumanie a tous adoptĂ©s. Ce premier systĂšme est complĂ©tĂ© par le rĂšglement Dublin II, entrĂ© en vigueur en septembre 2003. Il est destinĂ© Ă  empĂȘcher le dĂ©pĂŽt de demandes d’asile par une mĂȘme personne dans plusieurs États membres, et Ă  identifier l’État responsable de l’examen du dossier dans le cas oĂč le demandeur aurait traversĂ© plusieurs pays de l’UE. La mise en Ɠuvre des accords de rĂ©admission et de Dublin II repose notamment sur le rĂšglement Eurodac. Cette base de donnĂ©es permet aux États d’identifier les pays par lesquels un Ă©tranger a transitĂ© ou dĂ©posĂ© une demande d’asile, et d’appliquer la procĂ©dure, Ă  savoir le transfert des personnes concernĂ©es vers l’État qui accepte de les recevoir dans l’un ou l’autre systĂšme. Accords de rĂ©admission et rĂšglement Dublin II ont pour objectif le dĂ©placement contraint d’étrangers, dans le cadre d’une rĂ©partition des tĂąches » entre États membres. NĂ©anmoins, les renvois de migrants en dehors ou en l’absence de tout accord de rĂ©admission existent, ce qui tĂ©moigne du rĂŽle important attribuĂ© aux dĂ©placements contraints d’étrangers dans le contrĂŽle des migrations d’aujourd’hui. 8 Les zones de transit sont destinĂ©es Ă  hĂ©berger pour une durĂ©e maximale de 20 jours les Ă©trangers qu ... 23La rĂ©alisation d’une mesure de transfert implique que les personnes concernĂ©es soient toujours sur place et que les autoritĂ©s compĂ©tentes puissent accĂ©der Ă  elles. Le placement dans des espaces clos, destinĂ©s Ă  la fois Ă  empĂȘcher la fuite » des Ă©trangers et Ă  mettre en Ɠuvre leur Ă©loignement, est la rĂ©ponse apportĂ©e Ă  cela dans la majeure partie des pays europĂ©ens. Elle entraĂźne elle-mĂȘme des dĂ©placements, les Ă©trangers ne pouvant pas forcĂ©ment ĂȘtre enfermĂ©s Ă  proximitĂ© de leur domicile ou sur le lieu de leur interpellation. En Roumanie, les centres de rĂ©tention sont destinĂ©s Ă  cette surveillance des Ă©trangers en attente d’éloignement, tout comme les zones de transit8 aux frontiĂšres terrestres et aĂ©roportuaires. Ces dĂ©placements se dĂ©roulent dans des conditions trĂšs coercitives. Cherchant Ă  Ă©chapper Ă  un transfert vers la Roumanie, les Ă©trangers usent du maximum de moyens lĂ©gaux pour Ă©chapper Ă  leur embarquement. Il n’est pas rare qu’ils portent atteinte Ă  leur corps, par des grĂšves de la faim ou des mutilations. Surtout, le transfert occasionne une accĂ©lĂ©ration des passages dans des lieux d’enfermement successifs. En quelques jours, l’étranger peut faire l’expĂ©rience d’une multiplicitĂ© de locaux et de transferts, aux conditions trĂšs disparates, dans plusieurs pays, et vivre une vĂ©ritable itinĂ©rance rĂ©tentionnaire ». Sans compter qu’à l’arrivĂ©e, les individus transfĂ©rĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement enfermĂ©s Ă  nouveau Ă  l’exception, dans certains cas, des demandeurs d’asile. Cette itinĂ©rance rĂ©tentionnaire » donne aux Ă©trangers une vĂ©ritable connaissance des conditions d’enfermement dans les diffĂ©rents pays traversĂ©s. Les comportements des policiers Ă  leur Ă©gard, les conditions matĂ©rielles dont ils bĂ©nĂ©ficient ou non font l’objet d’une analyse comparative » qui permettra de rĂ©interprĂ©ter la situation Ă  l’arrivĂ©e en Roumanie. Les dĂ©placements punitifs 24Les dĂ©placements et transferts entre centres n’ont pas qu’une vocation procĂ©durale. Le choix du lieu de rĂ©tention incombe au procureur, et se fait uniquement lors des dĂ©cisions de justice. En pratique, des Ă©trangers sont transfĂ©rĂ©s par l’ORI de Bucarest Ă  Horia, ou vice-versa. Cela se produit lorsque le comportement d’un retenu pose un problĂšme au personnel du centre, s’il se montre particuliĂšrement vindicatif ou leader de mouvements de protestation par exemple. Les transferts peuvent aussi rĂ©pondre Ă  des suspicions de l’administration ; lorsqu’elle soupçonne un retenu de maintenir, depuis le centre, des contacts avec des passeurs ou des individus au comportement considĂ©rĂ© comme rĂ©prĂ©hensible, le transfert de celui-ci pourra ĂȘtre organisĂ©. L’arbitraire qui semble prĂ©sider Ă  ces dĂ©cisions et les conditions des dĂ©placements punitifs en font un sujet sensible et une expĂ©rience Ă©prouvante pour les personnes dĂ©placĂ©es. 25Les transferts entre centres ne se limitent en effet pas Ă  un simple transport ; ils visent Ă  transformer l’individu, comme cela a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© Ă  propos des dĂ©placements de prisonniers Svensson, Svensson, 2006. Ils sont censĂ©s provoquer un changement de comportement de la personne transfĂ©rĂ©e, la rendre conforme Ă  ce qui est attendu d’elle. Ils sont aussi l’occasion pour l’institution de rĂ©affirmer son pouvoir la sociabilitĂ© interne au centre est perturbĂ©e par le dĂ©part ou l’arrivĂ©e d’un nouvel Ă©tranger, les liens nouĂ©s entre retenus, voire entre retenus et surveillants, sont dĂ©sĂ©quilibrĂ©s ou rompus. La personne transfĂ©rĂ©e se retrouve dans un nouvel environnement social, qu’elle doit apprendre Ă  maĂźtriser, ce qui l’isole et, de fait, l’affaiblit voir Gill 2009a et 2009b pour une analyse en centre de demandeurs d’asile. Le temps du transfert est lui-mĂȘme un moment de rĂ©affirmation de l’asymĂ©trie institution/Ă©tranger. Le retenu n’a gĂ©nĂ©ralement aucune connaissance des motivations et dates de son transfert, qui intervient sans aucune prĂ©paration. Le voyage est caractĂ©risĂ© par sa pĂ©nibilitĂ© fouille au dĂ©part et Ă  l’arrivĂ©e, usage des menottes parfois pendant la totalitĂ© des douze heures de route, absence de boisson et de nourriture sauf si les policiers d’escorte acceptent de faire des achats en cours de route avec l’argent des retenus, effets personnels parfois restituĂ©s avec retard. Ce type de mobilitĂ© fait partie du dispositif de contrĂŽle des Ă©trangers placĂ©s en rĂ©tention. On retrouve lĂ  un trait caractĂ©ristique des dĂ©placements pĂ©nitentiaires, mis en avant notamment par O. Milhaud 2009. G. Chantraine y voit une impossibilitĂ© institutionnalisĂ©e les transferts punitifs organisĂ©s par l’administration pĂ©nitentiaire visent Ă  briser toute tentative de reconstruction de liens et d’ébauche de plan pouvant aboutir Ă  une nouvelle tentative [d’évasion], entraĂźnant un ensemble de solitude, de souffrances et de privations spĂ©cifiques » 2004, p. 125. DĂšs lors, la mobilitĂ© gouvernementale telle qu’elle s’exerce sur les Ă©trangers retenus n’est pas comme dans le long transport que subissent les prisonniers russes avant d’arriver dans leur colonie Piacentini, Pallot, Moran, 2009, une peine en soi ? La dĂ©possession de soi et de sa trajectoire 26S. Le Courant a montrĂ© que le passage par la rĂ©tention opĂšre une transformation intĂ©rieure chez les Ă©trangers les mĂ©canismes Ă  l’Ɠuvre au sein du dispositif de contrĂŽle des Ă©trangers modĂšlent durablement les pratiques et les maniĂšres de se percevoir des personnes en ayant fait l’expĂ©rience » Le Courant, 2010, p. 3. L’enfermement leur fait prendre conscience de leur situation de clandestins. La politique de contrĂŽle migratoire aboutit Ă  une double rĂ©duction, objective et subjective, des Ă©trangers – parfois prĂ©sents depuis de longues annĂ©es – Ă  une vie toujours plus clandestine » ibidem, p. 12. Ce propos trouve un prolongement spatial la rĂ©tention dĂ©possĂšde aussi les Ă©trangers de leur trajectoire migratoire. 27L’itinĂ©raire de A., jeune Asiatique passĂ© par la rĂ©tention en Roumanie, est Ă  cet Ă©gard rĂ©vĂ©lateur voir la carte 2. Il est arrivĂ© en Roumanie en 2008. Il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en Hongrie aprĂšs avoir passĂ© la frontiĂšre et a passĂ© une nuit dans un poste frontiĂšre avant d’ĂȘtre ramenĂ© en Roumanie. Il a alors passĂ© deux jours dans un local fermĂ© de la police des frontiĂšres puis a dĂ©posĂ© une demande d’asile en Roumanie et a Ă©tĂ© hĂ©bergĂ© pendant 8 mois en centre de demandeurs d’asile. Pendant l’instruction de son dossier, il a quittĂ© le pays et a rejoint l’Allemagne, oĂč il a Ă©tĂ© interpellĂ© par la police des frontiĂšres et a passĂ© 24 heures dans un poste de police. Il a ensuite Ă©tĂ© placĂ© dans la prison de Munich, oĂč il a passĂ© deux mois pour usage de faux documents. Il a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  l’aĂ©roport pour sa reconduite en Roumanie et s’est coupĂ© les veines pour tenter d’y Ă©chapper. Ses blessures n’ont pas empĂȘchĂ© qu’il soit transfĂ©rĂ© le lendemain. À son arrivĂ©e en Roumanie, il a passĂ© 24 heures dans la zone de transit de l’aĂ©roport sans pouvoir sortir du local dans lequel il Ă©tait enfermĂ©. Il a Ă©tĂ© ensuite Ă©tĂ© placĂ© au centre de rĂ©tention de Bucarest, oĂč il a passĂ© 10 jours avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  Horia, et d’ĂȘtre par la suite ramenĂ© Ă  Bucarest pour l’audience Ă  la Cour d’appel. Il n’a reçu aucune explication sur les raisons de ce transfert Ă  l’autre bout du pays, qu’il dit avoir vĂ©cu dans des conditions Ă©prouvantes menottĂ©, sans son tĂ©lĂ©phone portable, sans boisson ni nourriture. À la sortie, il a passĂ© cinq mois Ă  Timißoara dans un appartement, puis est parti pour la Belgique, oĂč il a vĂ©cu et travaillĂ© pendant cinq mois avant d’ĂȘtre arrĂȘtĂ© Ă  nouveau. Il a alors passĂ© 25 jours en rĂ©tention, pendant lesquels il a fait une grĂšve de la faim pour tenter d’échapper Ă  une nouvelle reconduite en Roumanie. Les policiers belges l’ont finalement saucissonnĂ© » pour l’amener Ă  l’aĂ©roport, oĂč il a passĂ© une journĂ©e dans un local de rĂ©tention avant d’ĂȘtre embarquĂ© dans l’avion. À son arrivĂ©e en Roumanie, il a une nouvelle fois passĂ© une journĂ©e dans la zone de transit de l’aĂ©roport de Bucarest, puis a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© au centre de rĂ©tention. Il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  Horia au bout de deux semaines ; il y a passĂ© les cinq mois et demi restant. Suite Ă  sa libĂ©ration, il a entamĂ© une nouvelle procĂ©dure d’asile. 28Il a, au long de ces deux annĂ©es, passĂ© l’essentiel de son temps en de nombreux lieux destinĂ©s au contrĂŽle des Ă©trangers, centres de rĂ©tention et de demandeurs d’asile, fermĂ©s et semi-ouverts, mais aussi postes-frontiĂšres et zones de transit aux statuts et caractĂ©ristiques diverses. Sa trajectoire prend la forme circulaire que lui imposent les accords de rĂ©admission et le rĂšglement Dublin II, ainsi que les transferts entrepris par l’ORI. Les trajectoires ne dessinent pas seulement une gĂ©ographie de la mobilitĂ©, elles dessinent aussi une gĂ©ographie de la rĂ©tention et, plus largement, de l’enfermement. Au cƓur de la spatialisation de la mobilitĂ©, on retrouve donc la trace du pouvoir. Non seulement le dispositif europĂ©en de contrĂŽle des Ă©trangers s’adapte Ă  l’évolution des parcours Clochard, 2010, mais il les inflĂ©chit sensiblement. Carte 2 Trajectoire d’un migrant asiatique passĂ© par la rĂ©tention en Roumanie 2008-2010 29La rĂ©tention prend fin par un Ă©loignement du territoire, ou, lorsque celui-ci n’a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©, par une libĂ©ration de l’étranger. Le dĂ©roulement de l’une ou l’autre procĂ©dure est Ă  nouveau l’occasion, pour les autoritĂ©s, de rĂ©affirmer leur pouvoir. Être libĂ©rĂ© ne signifie pas la fin de l’expĂ©rience de la rĂ©tention. La rĂ©glementation roumaine stipule qu’un Ă©tranger ne peut ĂȘtre enfermĂ© qu’une fois par motif d’arrestation entrĂ©e non contrĂŽlĂ©e sur le territoire roumain, usage de faux documents d’identité , mais elle ne dit pas qu’il est interdit de placer en rĂ©tention un Ă©tranger qui l’a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©. Les allers et retours entre la rĂ©tention et la libertĂ© ne sont pas rares chez ceux qui n’arrivent pas Ă  obtenir un titre de sĂ©jour. A la circularitĂ© » des trajectoires Ă  l’échelle europĂ©enne, contraintes par les dispositifs internationaux de rĂ©admission, s’ajoute donc une circularitĂ© » des parcours de vie en Roumanie, entre impossibilitĂ© d’obtenir un titre de sĂ©jour et impossibilitĂ© de repartir. 30Il est difficile d’obtenir des informations prĂ©cises sur le dĂ©roulement des expulsions. Elles font l’objet de discours trĂšs contradictoires quant aux modalitĂ©s de leur prĂ©paration et de leur mise en Ɠuvre. L’ORI est en charge de la sortie du centre et du transfert du retenu jusqu’à l’aĂ©roport, puis de l’expulsion elle-mĂȘme. Le personnel affirme prĂ©parer au mieux la sortie, en informant le retenu des avancĂ©es de la procĂ©dure le concernant. Ces informations seraient mĂȘme utilisĂ©es comme moyen de pacification. L’ idĂ©ologie mobilitaire » Mincke, Montulet, 2010 est ici Ă  l’Ɠuvre un bon » retenu est celui qui se soumet Ă  la dĂ©cision de son Ă©loignement du territoire. Du cĂŽtĂ© des retenus ou anciens retenus, le discours est tout autre. Les policiers utiliseraient l’expulsion comme moyen de pression psychologique. Un chantage Ă  l’expulsion » serait utilisĂ© pour normaliser les comportements. L’éloignement se ferait par surprise ; l’étranger ne serait pas informĂ© du jour de son dĂ©part, il serait tirĂ© de son lit au petit matin par plusieurs policiers et rapidement escortĂ© Ă  l’aĂ©roport. L’expression de l’asymĂ©trie Ă©tranger/institution concerne aussi les remises en libertĂ©. La remise en libertĂ© peut intervenir rapidement, lorsqu’une procĂ©dure d’appel contre le placement en rĂ©tention ou sa prolongation dĂ©bouche sur une dĂ©cision de libĂ©ration. Une fois la prolongation prononcĂ©e, il n’y a plus moyen de sortir. Communiquer sur la date de libĂ©ration fait partie des instruments utilisĂ©s par les policiers pour faire patienter les retenus, pour faire baisser les tensions de la vie quotidienne », selon la formule employĂ©e par la direction de l’un des centres. Pourtant, l’institution ne prĂ©pare aucunement la sortie ; le jour J, les effets personnels sont restituĂ©s Ă  l’étranger, le portail lui est ouvert, il est seul dans la rue. À lui de se dĂ©brouiller pour trouver un point de chute et le rejoindre. Il arrive de temps en temps que la direction du centre contacte une ONG compĂ©tente en matiĂšre de rĂ©tention afin que celle-ci trouve un hĂ©bergement Ă  la personne libĂ©rĂ©e cette implication des policiers dĂ©pend largement de la vulnĂ©rabilitĂ© » de l’étranger libĂ©rĂ© et des relations qu’il a entretenues avec le personnel policier pendant sa rĂ©tention. Conclusion 31Quelle place tient l’espace dans l’affirmation de l’asymĂ©trie entre les forces de police et les Ă©trangers placĂ©s en rĂ©tention ? La fermeture constitutive des espaces d’enfermement des Ă©trangers est la mieux connue. En Roumanie, elle participe trĂšs nettement du contrĂŽle des Ă©trangers par l’institution policiĂšre au moyen d’une assignation dans des lieux non choisis ; d’un agencement spatial de ces lieux marquĂ© par la division et de nombreux effets de seuil ; d’une privation d’espace enfin. Mais les spatialitĂ©s de l’enfermement ne sont pas que clĂŽture. Elles s’incarnent aussi Ă  travers des dĂ©placements des Ă©trangers retenus, organisĂ©s par les autoritĂ©s roumaines et europĂ©ennes responsables du contrĂŽle des migrations. Ces transferts interviennent au cours de la procĂ©dure, comprise dans une acception large qui inclut les mĂ©canismes de rĂ©partition » des Ă©trangers au sein de l’UE et avec certains États partenaires, tout comme la procĂ©dure liĂ©e Ă  l’éloignement du territoire roumain. Ces mobilitĂ©s procĂ©durales nationales et internationales constituent des moments forts d’objectivation du rapport de force entre les autoritĂ©s et les Ă©trangers. Le pouvoir s’exprime plus explicitement encore lorsque ces transferts contraints ont une visĂ©e punitive. Pris dans un Ă©tau qui conjugue enfermement et mobilitĂ©s gouvernementales, les retenus sont finalement dĂ©possĂ©dĂ©s de leur trajectoire migratoire, et in fine de leur capacitĂ© Ă  dĂ©cider de leur trajectoire de vie. La rĂ©tention est faite de deux usages combinĂ©s de l’espace, a priori contradictoires clĂŽture et dĂ©placement contraint font l’enfermement et l’enfermĂ©. 32Une telle lecture des lieux d’enfermement des Ă©trangers montre combien mobilitĂ© et contrĂŽle de la mobilitĂ© ne sont pas antinomiques, mais plutĂŽt imbriquĂ©s dans des configurations complexes. Les espaces de la mondialisation se rĂ©vĂšlent comme n’étant pas seulement fluiditĂ©, mouvement, dĂ©passement des limites et des Ă©chelles. Ils sont aussi marquĂ©s par la surveillance, la contention, l’empĂȘchement voire l’enfermement de ceux qui souhaitent se dĂ©placer ou se dĂ©placent. À cet Ă©gard, l’idĂ©e dĂ©veloppĂ©e par Jeremy Packer d’une mobilitĂ© disciplinĂ©e » disciplined mobility s’avĂšre fort stimulante Packer, 2003. Selon lui, la mobilitĂ© relĂšve de l’intĂ©gration de normes disciplinaires individuelles et collectives. Partant du postulat que gouverner une sociĂ©tĂ© mobile » requiert de discipliner autrement les citoyens, il incite Ă  lire les corps dociles mobiles » ibidem, p. 141, et pas seulement les corps dociles ». Le panoptisme, figure rĂ©currente dans la pensĂ©e de l’enfermement, fait selon lui partie intĂ©grante de la mobilitĂ© disciplinĂ©e. Cette proposition renvoie Ă  la nĂ©cessitĂ© de prendre en considĂ©ration les disparitĂ©s sociales et politiques face Ă  la mobilitĂ© Adey, 2006 ; Creswell, 2010a, 2010b, et de rĂ©interroger les travaux sur la mobilitĂ© dite gĂ©nĂ©ralisĂ©e » pour comprendre comment celle-ci s’articule Ă  la dynamique du pouvoir. L’enjeu serait alors de mettre en lumiĂšre la fonction disciplinaire des espaces de la mondialisation. Imagesource: une couette | Si vous n’avez que ces produits, nous conseillons de les mettre directement dans le tambour et pas dans les bacs a lessive.La duree d’un cycle de lavage est d’environ 40 minutes.Si votre couette est plus petite, vous pouvez egalement laver vos oreillers en meme temps.L’utilisation de pastille ou berlingot n’est pas Consommation d’une machine Ă  laver cas pratiqueLa puissance de votre machine Ă  laver est de 2 200 W et vous effectuez 10 lessives par semaine, qui correspondent environ Ă  15 heures de fonctionnement si chaque cycle dure 1 h 30. Soit 2 200 x 15 x 52 / 1 000 = 1 716 est la consommation electrique d’un lave linge?Consommation moyenne de 0,95 kWh pour la machine A+ et une consommation moyenne de 0,82 kWh pour la machine A+++ Ă  0,15 € le kWh.Quel est le coĂ»t d’une machine Ă  laver?On estime en moyenne qu’une machine Ă  laver rĂ©cente consomme 50 litres d’eau et 1 kWh d’électricitĂ© par cycle. Le calcul est vite fait 15 cents d’eau et 15 cents d’électricitĂ©, soit environ 30 cents par machine. Pour une famille moyenne qui fait 4 batĂ©es par semaine, cela revient donc environ Ă  62 euros par est le plus cher entre l’eau et l’électricitĂ©?Il y a aussi une service charge » de par an pour l’eau et pour l’électricitĂ© DonnĂ©es 2019, qui peu correspondre Ă  l’abonnement en France. Domestic = tarif plus cher de 60% pour l’eau et 30% pour l’électricitĂ© quand les propriĂ©taires ne vous dĂ©clarent pas Ă  l’intĂ©rieur du bien que un lave-vaisselle est economique? En moyenne, l’utilisation d’un lave-vaisselle permet d’économiser 70% d’eau, soit 35 litres par rapport Ă  un lavage Ă  la main bain de lavage ou eau courante par intermittence.Comment ça marche une laverie automatique?Une fois dans la laverieRemplissez la machine avec votre correctement la de la lessive Ă©ventuellement des adoucissants dans le compartiment prĂ©vu la tempĂ©rature de Ă  la machine de la laverie pour le numĂ©ro de la machine puis est le plus cher entre le gaz et l’électricitĂ©?Le chauffage Ă©lectrique est cher Ă  l’usage car le prix du kWh d’électricitĂ© est nettement plus Ă©levĂ© que le prix du kWh de gaz autour de 15 centimes d’euros par kWh pour l’électricitĂ© au tarif rĂ©glementĂ© d’EDF contre autour de 7 Ă  8 centimes d’euros par kWh pour le gaz est le fournisseur d’électricitĂ© le moins cher en France?Le fournisseur le moins cher en France concernant le prix du kWh d’électricitĂ© est MINT ÉNERGIE avec son offre Online. Dans cette offre prix de l’abonnement d’électricitĂ© est identique Ă  celui de EDF au tarif rĂ©glementĂ©, comme c’est le cas pour la plupart des fournisseurs est le plus Ă©conomique le gaz ou l’électricitĂ©?Dans tous les cas, le gaz naturel est bien plus Ă©conomique que l’électricitĂ©. Et mĂȘme s’il faut faire rĂ©viser sa chaudiĂšre tous les ans, le chauffage au gaz reste nettement moins onĂ©reux !Comment connaĂźtre sa consommation electrique par appareil?Il suffit de prendre la puissance en Watts de l’appareil indiquĂ©e sur sa notice, puis de la convertir en kW en la divisant par 1000 et en la multipliant par le nombre d’heures durant lesquelles l’appareil est est la puissance en watt d’une tĂ©lĂ©vision?Un tĂ©lĂ©viseur LCD a une puissance Ă©lectrique de 100 watts par heure en moyenne. Si l’on compte une utilisation pendant 3 heures par jour, 330 jours dans l’annĂ©e, la consommation serait de 100 W x 3 x 330 / 1 000 = 99 kWh par an ; Un tĂ©lĂ©viseur plasma a une puissance moyenne de 250 watts par SimilairesCet article vous a Ă©tĂ© utile ?OuiNon

Sivous vous demandez combien cela coĂ»te de faire du VR Ă  temps plein, eh bien, vous ĂȘtes au bon endroit. Si vous envisagez de faire du VR Ă  temps plein et que vous vous demandez si vous pouvez vous le permettre, ce post est pour vous. PrĂȘt Ă  commencer Ă  planifier votre budget de VR Ă  temps plein ? TĂ©lĂ©chargez notre feuille de travail

Alex RamirĂšs - "Sensiblement viril" Spectacle, CinĂ©maGraveson 13690Le 04/02/2022Un spectacle loin des clichĂ©s, en toute sincĂ©ritĂ©, qui assume tout. ItinĂ©raire d'un comĂ©dien gĂątĂ©. Tout commence quand Alex RamirĂšs naquit. Parce qu'avant, mine de rien, c'Ă©tait compliquĂ© de faire quoi que ce soit. Les annĂ©es passent dans un bonheur incommensurable et dans l'IsĂšre, comme quoi tout arrive. EntourĂ© de livres, de ses Playmobils et d'une meilleure amie, Rami grandit et, ĂągĂ© de 9 ans, il commence les cours de théùtre qu'il ne lĂąchera que 10 ans plus tard pour commencer Ă  jouer son tout premier spectacle Ă  Lyon. Dont lui seul a le DVD. Bon, entre temps il est quand mĂȘme scolarisĂ©, il dĂ©couvre le cinĂ©ma, en tombe amoureux, se fait des tresses plaquĂ©es, regrette un peu, regarde les spectacles de Muriel Robin, obtient son Bac avec mention, se la raconte, vit son 1er chagrin d'amour, se la raconte moins, Ă©coute beaucoup de pop, et refait des clips avec ses potes. S'enchaine ensuite le parcours habituel du jeune premier-comme-dans-les-films emmĂ©nagement Ă  Paris, Ă©toiles dans les yeux, blablabla, scĂšnes ouvertes, doutes, 1Ăšre partie, rencontres, puis Alex prend une dĂ©cision qui n'a vraiment l'air de rien comme ça mais qui va tout changer celle[...]
Unefois la valeur de P obtenue, on passe au calcul de L10 (fiabilitĂ© Ă  90%). Avec : L10 : durĂ©e de vie en millions de tours. n = 3 pour les roulements Ă  billes. n = 10 ⁄ 3 pour les roulements Ă  rouleaux. Pour avoir une meilleure fiabilitĂ©, on utilise la formule suivante : L5 (fiabilitĂ© de 95%) : a = 0.62. L4 (fiabilitĂ© de 94%) : a Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2020 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. pluie tambourine aux carreaux de ma fenĂȘtre mais je n’y fais mĂȘme pas attention, trop concentrĂ© et happĂ© par la musique rĂ©sonnant dans mes Ă©couteurs. Le regard rivĂ© sur la terre ramollie entre mes doigts, je tente tant bien que mal de donner forme Ă  cette petite boule presque ovale. Ce sera exactement ma trois cent quatre-vingt-troisiĂšme figurine Ă  ce jour. Une sacrĂ© collection, hein ? J’en suis plutĂŽt fier mĂȘme si je sais parfaitement qu’elles ne sont en aucun cas esthĂ©tiques ni mĂȘme fonciĂšrement jolies. J’ai dĂ©jĂ  essayĂ© maintes et maintes fois de les vendre contre un peu d’argent mais chacune de ces tentatives s’est soldĂ©e par un vĂ©ritable Ă©chec cuisant. Tant pis. Moi, je les aime bien mes petites figurines. Parfois, je leur invente des histoires dans un coin de ma tĂȘte. Je leur crĂ©e une vie, des relations. Par exemple, il y a GalilĂ©e, la vĂ©ritable catin de la ville. Elle a dĂ» passer dans le lit d’à peu prĂšs tous les hommes riches de la ville – mĂȘme les mariĂ©s et pĂšres de famille. Mais elle ignore que Titouan, simple paysan sans le sou, lui voue un amour dĂ©sespĂ©rĂ©. Il va finir par se suicider, je crois. Il est Ă  deux doigts de s’ouvrir les veines, le pauvre ! Pourtant ce serait dommage parce que Morgana, la fromagĂšre, en pince pour lui depuis longtemps et ne sait pas trop comment le lui avouer. Hier, ils se sont pourtant rencontrĂ©s au cafĂ© du coin, pour discuter autour d’un verre. La pauvre brunette en est ressortie le cƓur amochĂ© – Titouan n’avait fait que lui parler de sa chĂšre et tendre GalilĂ©e, les yeux brillants et la voix vibrante d’amour. Quel idiot. En plus, il a dĂ» courir partout en rentrant chez lui parce que l’enclos Ă  cochons s’était ouvert peu avant dans l’aprĂšs-midi. Il Ă©tait marrant Ă  hurler aprĂšs ces pauvres bĂȘtes roses maculĂ©es de boue. J’esquisse un sourire tandis que de la pointe d’un cure-dent, je creuse les yeux et la bouche du visage de mon nouvel arrivant dans la ville de Clifftown – aprĂšs tout, c’est moi qui l’ai créée. Un Ă©clair de lumiĂšre blanche me fait lever les yeux de ma petite figurine encore humide et je fronce le sourcils. M’essuyant les mains sur mon vieux tablier blanc – qui ne l’est plus vraiment depuis bien longtemps – je retire les Ă©couteurs de mes oreilles et le silence qui remplit Ă  nouveau la piĂšce est presque soudaine assourdissant. Puis, c’est comme un bruit dĂ©chirant l’air qui me fait sursauter. Orage. Ce mot s’infiltre en moi jusque dans mes veines et je sens un frisson dĂ©sagrĂ©able remonter le long de ma colonne vertĂ©brale. Non pas que j’en ai peur mais la simple pensĂ©e de mon ami et colocataire vient instantanĂ©ment me frapper l’esprit. Mon Doudou. Tel que je le connais, il doit dĂ©jĂ  ĂȘtre enfoui sous sa couette, tremblant de peur. Le cƓur battant, je me relĂšve prestement et le petit tabouret sur lequel j’étais assis se renverse dans un bruit clair. Je cours rapidement Ă  la salle de bains pour me dĂ©barbouiller et changer de vĂȘtements. J’enfile un vieux marcel gris et un bas de jogging en guise de pyjama avant de me faufiler doucement jusqu’à la chambre de Theodor. Je m’en veux un peu de ne pas avoir vu avant qu’il y avait du tonnerre et des Ă©clairs. Je n’aurais pas dĂ» mettre la musique – pourtant ça m’aide quand je me mets Ă  crĂ©er mes petites figurines. Je toque discrĂštement, par peur de l’effrayer un peu plus encore, et ouvre la porte avec prudence. La chambre, toujours trĂšs bien rangĂ©e, est presque plongĂ©e dans le noir total. J’y vois pourtant comme en plein jour Ă  cause des volets ouverts. Les lumiĂšres du parking au bas de notre immeuble Ă©clairent les murs repeints rĂ©cemment et mon regard se pose immĂ©diatement sur le lit. Une forme arrondi semble s’agiter sous les couvertures et je m’autorise tout de mĂȘme un petit sourire attendri. Mon Doudou, c’est moi, je chuchote tout en rejoignant le lit Ă  pas feutrĂ©s. » Je soulĂšve la couette et passe la tĂȘte en-dessous pour tenter d’apercevoir son visage. Bah alors, tu voulais jouer Ă  cache-cache ? je lance d’un ton plein d’entrain, comme si je n’étais pas conscient de la situation. Il fallait m’appeler, je me serais amusĂ© avec toi ! Ce ne doit pas ĂȘtre trĂšs marrant de jouer Ă  ce jeu tout seul, il n’y a jamais personne pour venir te trouver. Crois-moi, j’ai dĂ©jĂ  essayĂ© ! Et je me suis retrouvĂ© Ă  rester enfermĂ© dans une armoire Ă  vĂȘtements qui sentaient le renfermĂ© pendant une journĂ©e entiĂšre. Le pire moment de toute ma vie, rĂ©ellement ! » Ma voix est lĂ©gĂšre et insouciante, comme si je ne savais pas que, sous la grosse couette chaude, mon ami est carrĂ©ment mort de trouille. Mais je ne suis pas genre Ă  plaquer les faiblesses d’autrui en plein dans leur visage. Ça m’importe peu, en fait. Ça m’est Ă©gal. Il a peur de l’orage, et alors ? Je n’ai pas Ă  faire de remarque, simplement Ă  le calmer le temps que la tempĂȘte dure. Alors je me glisse dans son lit, tout contre lui et enroule mes bras autour de son corps mince et tremblotant. Je le serre doucement, le berce un peu sans prononcer la moindre parole. Je suis lĂ , je finis par souffler lĂ©gĂšrement Ă  son oreille. » Rien de plus. Seulement mon corps protĂ©geant le sien et ces trois petits mots murmurĂ©s. Je sais qu’un long discours ne servirait Ă  rien. Ce n’est pas la premiĂšre fois que je me faufile dans son lit pour l’apaiser cependant que dehors, l’orage gronde et dĂ©chire le ciel. J’ai pris cette habitude depuis longtemps, dĂ©jĂ . Depuis notre arrivĂ©e Ă  New-York. On aurait pu croire que j’aurais fini par me lasser de devoir calmer ses angoisses Ă  chaque fois mais il n’en est rien. Au contraire, je suis toujours prĂȘt Ă  apaiser ses frayeurs, quelles qu’elles soient. Et puis, ça me donne l’occasion de le cĂąliner encore plus souvent que d’ordinaire et il ne rĂąle jamais dans ces moments-lĂ  mĂȘme si je suis toujours plus collant. Alors forcĂ©ment, j’en profite toujours. Un peu – beaucoup, en vĂ©ritĂ©. Doucement, je rabats la couverture sur nos deux corps et la monte jusqu’à hauteur de notre menton. On reste immobiles, le vent siffle et fait trembler les fenĂȘtres. Je resserre mes mains sur son dos lorsque son corps un spasme le secoue. Tu as vu ? C’est une nouvelle couverture, je lĂąche naturellement sur un ton joyeux. D’accord, tu vas me dire qu’elle ressemble beaucoup Ă  l’ancienne et c’est vrai. Je le reconnais. Mais c’est une nouvelle, je te jure ! Et en plus, elle est magique celle-lĂ . Si, si. » Je secoue la tĂȘte de haut en bas, un immense sourire sur les lĂšvres qu’il ne peut sans doute pas distinguer dans l’ombre. Elle est magique parce qu’elle protĂšge des orages, tu vois. Si on reste bien cachĂ© comme ça, la foudre ne pourra pas nous attaquer. C’est vrai ! On est devenu invisible Ă  ses yeux alors elle ne pourra pas te faire de mal. » Je passe doucement un main sur sa joue chaude, comme en signe de rĂ©confort. Alors tu vois, tu n’as plus Ă  avoir peur maintenant. Ta couverture te protĂšgera, je souffle avec douceur dans la pĂ©nombre juste avant qu’un Ă©clair blanc ne flashe dans le ciel orageux et sombre. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2031 La main droite agrippĂ©e autour d’une piĂšce reprĂ©sentant un cheval, je tente d’examiner le jeu actuel et de trouver la place la plus adĂ©quate. Je la fais tournoyer entre mes doigts, pendant que mon autre poignet se charge de soutenir ma tĂȘte en pleine rĂ©flexion. Soudainement, une lueur blanche se dĂ©pose sur mon jeu d’échecs, au mĂȘme moment oĂč j’ai pris l’initiative d’abandonner mon fragment de pur sang sur une case prĂ©cise. Instinctivement, mon corps se redresse et chacun de mes muscles se contracte. Je ne pourrais pas m’asseoir avant un bon bout de temps, ni mĂȘme feindre qu’il ne s’est strictement rien passĂ©. Alors je prends la dĂ©cision de traverser ma chambre de long en large et en travers, quelque peu angoissĂ© par la tempĂȘte qui commence Ă  Ă©clater Ă  l’extĂ©rieur. J’ignore comment m’occuper pendant ce temps, j’évite seulement de me montrer curieux en guettant le ciel obscurci par les fenĂȘtres. Des bruits stridents me parviennent jusqu’aux oreilles, ce qui suscite une angoisse automatique. Elle s’infiltre doucement dans mes veines, s’empare de mon corps sans que je puisse la contrĂŽler. La nervositĂ© s’écoule de mes paumes, remonte le long de ma gorge afin de me transmettre quelques tremblements au niveau des mains. L’orage gronde. Sans attendre une seule seconde, j’appuie sur l’interrupteur s’occupant de ma lampe dans le seul but de l’éteindre. Chaque fois que l’orage surgit, mon premier rĂ©flexe est de poser mon doigt dessus, afin d’éviter tout risque que certains Ă©clairs soient attirĂ©s par ma chambre lumineuse. J’ignore s’ils peuvent passer Ă  travers les vitres pour nous Ă©lectrocuter, mais quelqu’un aurait beau me prouver le contraire, je garderai tout de mĂȘme cette peur au fond de moi. Je ne pense pas pouvoir faire confiance Ă  qui que ce soit – mise Ă  part au meilleur ami de tous les temps, prĂ©nommĂ© Heath – ainsi je me rĂ©signe Ă  penser par moi-mĂȘme et croire seulement les choses que je prĂ©sume vraies. Je ne donne pas d’importance au fait de me tromper ou Ă  la vĂ©ritĂ© de certaines rĂ©alitĂ©s, j’aime uniquement obtenir mon propre avis bien que je sois trĂšs influençable. Il suffit de me dĂ©montrer une hypothĂšse et alors mon avis se change pour suivre le vĂŽtre, il me faut seulement une preuve qui explique cette exactitude. Tout compte fait, je ne vais pas pouvoir rester plus longtemps sur mes jambes, alors il m’est d’une facilitĂ© dĂ©concertante d’en conclure que je ferais mieux de me prĂ©cipiter sous mes draps, trop effrayĂ© par ses Ă©clairs qui m’éblouissent Ă  travers les quelques minutes passent et pourtant j’ai la sensation que ce moment dure une Ă©ternitĂ©. Je me replie sur moi-mĂȘme, passe mon visage sous les couettes en m’en foutant totalement du fait que je manquerais d’oxygĂšne bien assez tĂŽt. Je suis terrorisĂ©, j’aimerais que ses lueurs blanches disparaissent et ne s’imprĂšgnent plus des trous fins du linge qui me recouvre. Je dĂ©pose alors ma tĂȘte dans l’oreiller, si bien que je n’en aperçois plus rien - foutu orage qui me prive de tout, notamment de ma vue. MalgrĂ© les nombreux bruits causĂ©s par cette tempĂȘte, je garde tout de mĂȘme en ma possession mon ouĂŻe. J’entends vaguement l’ouverture d’une porte, des pas peu discrets qui se font d’autant plus bruyants au fur et Ă  mesure qu’ils s’approchent de moi, le coup sec de la couette qui se retire de mon corps. Avec mon cĂŽtĂ© paranoĂŻaque, j’aurais pu croire qu’il s’agissait d’un tueur en sĂ©rie qui s’est dĂ©cidĂ© de s’attaquer Ă  des inconnus, mais je sais parfaitement de qui il s’agit. Je parierais pour un homme de 45 ans, aux allures rebelles toutefois au caractĂšre trĂšs Ă©nergĂ©tique et enfantin. Je ne prononcerais pas son nom, tout le monde pourrait le reconnaĂźtre. Il prĂ©cise son identitĂ©, comme si nous partagions l’habitation avec un autre colocataire. Encore un autre que son chien, parce qu’il faut l’avouer qu’il prend de la place celui-lĂ , il pourrait ĂȘtre semblable Ă  un humain
 Il ne manquerait plus qu’il lui approprie une chambre ! D’un autre cĂŽtĂ©, il a tout Ă  fait raison de me l’indiquer, pour la simple et bonne raison que je pourrais facilement faire une crise cardiaque face Ă  lui, en pensant qu’il n’est qu’un assassin. Il connaĂźt mon obsession Ă  croire des choses totalement loufoques et insensĂ©es, ainsi il a l’habitude subir de telles rĂ©actions de ma part. Ne m’appelle pas comme ça, je lĂąche sans aucune conviction et rĂ©bellion dans la voix. » Tout simplement car j’ai dĂ» admettre depuis plusieurs mois que ce serait peine perdue. Ce surnom me collera dĂ©finitivement Ă  la peau jusqu’à la fin de ma vie, seulement en rĂ©alitĂ© je ne m’en plains pas. A l’intĂ©rieur de moi, je sens qu’il m’est bien Ă©gal de savoir qu’il est question d’une marque d’affection considĂ©rable. Ce nom qu’il utilise chaque fois pour m’appeler me plaĂźt Ă©normĂ©ment, c’est un fait indĂ©niable que je peine Ă  cacher et qu’il a de toute maniĂšre dĂ©couvert – certainement pour cette raison qu’il n’a jamais cessĂ© de l’utiliser. C’est un peu niais et dĂ©suet mais qu’importe, au fond. Cache-cache avec les orages oui
 je lĂąche difficilement accompagnĂ© d’un ton effrayĂ©, en le laissant me prendre dans ses bras. » Alors que je tremblais de tout point il y a seulement une minute, la prĂ©sence de mon meilleur ami m’apaise sans ne plus attendre. Finalement, son cĂŽtĂ© tactile ne me dĂ©plaĂźt pas dans les pires situations au monde, je dirais mĂȘme que j’en ai chaque fois besoin pour me calmer. Quelle idĂ©e de vouloir jouer tout seul aussi
 Il fallait m’appeler, tu aurais peut-ĂȘtre passĂ© un meilleur moment, mĂȘme si je n’ai jamais Ă©tĂ© douĂ© pour les cachettes, je lui avoue sans grande importance Ă  mon goĂ»t, avant de poser mon visage contre l’oreiller. » Lorsque Heath me prend dans ses bras, j’ai toujours cette boule au creux de mon estomac, qui semble ĂȘtre un signe d’angoisse. Il a beau ĂȘtre Ă  l’aise avec l’affection, je suis incapable de pratiquer des gestes identiques aux siens. Comme d’habitude, je me laisse faire sans lui en donner en retour. Je garde mes mains le long de mon corps, ne tente aucune pression supplĂ©mentaire. Ce n’est pas vraiment l’envie qui m’en manque, mais du courage pour entreprendre mes plus plates envies. Alors quand il passe ses mains dans son dos, j’aimerais en attraper une pour la lier Ă  la mienne, nĂ©anmoins comme Ă  mon habitude, je n’ose pas. Aujourd’hui est une belle preuve. AprĂšs tout, les Ă©clairs pourraient passer et m’électrifier
 je continue en gardant un peu de panique dans mon crĂąne, mĂȘme si je me dĂ©tends peu Ă  peu entre ses mains fermes. » Et lĂ , je ne peux m’empĂȘcher de rire quelque peu Ă  son dĂ©lire avec ma couverture soit disant magique. J’étouffe finalement mon rire, pour laisser place Ă  un simple sourire attendri face Ă  tant de gamineries de sa part. Au moins, ça a eu le don de me faire oublier le vacarme produit par l’orage, je pense par ailleurs qu’il que c’est son but ultime. Tu es stupide Cliff
 je ne trouve que ça Ă  lui rĂ©pondre, je n’ai jamais Ă©tĂ© un grand bavard, ni mĂȘme quelqu’un qui s’amuse parmi certaines blagues foireuses. C’est toi qui es magique, je poursuis finalement avec un ton tout de suite plus doux, admettant sans gĂȘne qu’il est le seul Ă  pouvoir m’apaiser, le seul dont la magie parvient Ă  s’attaquer Ă  mes angoisses. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2046 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. king. ArrĂȘte donc de rĂąler, je sais que tu adores quand je t’appelle comme ça, je lĂąche avec un amusement non feint lorsqu’il me reproche pour la Ă©niĂšme fois – j’ai arrĂȘtĂ© de compter Ă  cent cinquante-trois – de le surnommer mon Doudou. » Si je ne le connaissais pas autant, je pourrais croire qu’effectivement ce surnom quelque peu niais le dĂ©range mais je sais qu’au fond, ça lui plaĂźt. MĂȘme s’il ne le dit pas – mais il est comme ça, mon Doudou. Il ne parle pas beaucoup, surtout pas de ce qu’il ressent vraiment, au fond de lui. Alors il m’a fallu apprendre Ă  le dĂ©chiffrer, Ă  dĂ©coder ce visage parfois si lisse et inexpressif. De temps en temps, il y a cette lumiĂšre fugace qui illumine son regard clair et je sais alors qu’il n’est pas qu’un robot mĂ©canique mais bel et bien un ĂȘtre humain avec des sentiments. Oui, je me suis toujours dit que Theo-chou devait sĂ»rement venir d’une toute autre planĂšte. Saturne, Uranus ou VĂ©nus peut-ĂȘtre. J’ai pourtant cherchĂ©, je n’ai jamais trouvĂ© les petites antennes vertes au-dessus de sa tĂȘte qui lui permettraient de contacter son monde et de communiquer avec ses semblables. J’aurais mĂȘme pu penser que lui et son peuple avaient pour projet d’envahir la Terre mais Theodor est bien trop gentil et doux pour ça. Il est de nature pacifique et toujours calme – sauf parfois quand je l’énerve parce que je n’ai pas rangĂ© mes affaires ou parce que je me montre trop collant envers lui. Dans ces moments-lĂ , j’ai toujours peur que son visage ne devienne tout vert et son regard jaune et vitreux – comme les extra-terrestres quoi. Mais bon, mĂȘme s’il Ă©tait un martien, je l’aimerais quand mĂȘme mon Doudou. Parce qu’il est trop chou, parce qu’il est indispensable Ă  mon Ă©quilibre mental dĂ©jĂ  trop prĂ©caire. Parce que je ne peux plus imaginer mon quotidien sans lui dedans. C’est tout. Cependant que l’orage gronde plus fort Ă  l’extĂ©rieur, je me glisse sous sa grosse couette afin de l’apaiser et de lui faire oublier sa peur des Ă©clairs. Je n’ai jamais pensĂ© Ă  lui demander d’oĂč lui vient une telle angoisse – est-ce qu’il a Ă©tĂ© traumatisĂ© durant son enfance, est-ce que son oncle, paysan ou fermier, est mort frappĂ© par la foudre alors qu’il tentait vainement de fermer la porte de sa grange oĂč ses bĂȘtes s’étaient rĂ©fugiĂ©es ? Je ne me suis jamais posĂ© la question, Ă  vrai dire. Quelle importance ? Sa trouille du tonnerre est lĂ , un point c’est tout. Je ne vois pas l’intĂ©rĂȘt de comprendre le pourquoi du comment de la chose, du moment que je sais de quelle maniĂšre agir avec lui pour le calmer et Ă©viter les crises d’angoisse. Alors je l’enserre entre mes bras et reste ainsi, comme Ă  mon habitude. Je ne m’étonne mĂȘme pas de sentir son corps complĂštement raide et inerte contre le mien, comme celui d’un mannequin qu’on voit dans les vitrines des magasins. Il n’a jamais Ă©tĂ© Ă  l’aise avec les dĂ©monstrations d’affection, contrairement Ă  moi qui suis toujours trĂšs tactile et aussi affectueux qu’un chien – la comparaison n’est peut-ĂȘtre pas trĂšs flatteuse mais elle reste nĂ©anmoins la plus proche de la rĂ©alitĂ©. Ça ne me dĂ©range pas plus que ça. Je n’ai pas besoin qu’il me saute au cou toutes les cinq minutes comme je le fais parfois ou mĂȘme qu’il me dise Ă  tout bout de champ qu’il tient Ă  moi. Je sais que c’est le cas, et ça me suffit. Il est ainsi, je ne compte pas le changer. Je ne veux pas le changer parce que je l’accepte tel qu’il est. Je l’adore tel qu’il est. Avec ses maladresses, ses peurs et ses manies de toquĂ© maniaque. En rĂ©alitĂ©, ça me fait rire de le voir toujours tout remettre Ă  sa place comme si c’était d’une importance capitale. Tandis que je n’accorde que peu d’importance Ă  l’ordre et au rangement, il le fait bien assez pour nous deux. Je crois que ça l’agace vraiment d’avoir un colocataire bordĂ©lique mais bon. Je suis comme ça, aprĂšs tout. Je ne vais pas me changer Ă  quarante-cinq ans – c’est un peu tard pour ça, je crois. Stupide ? je rĂ©pĂšte, sans mĂȘme ĂȘtre vexĂ© ou blessĂ© par sa remarque. Oui, mais c’est ainsi que tu m’adores. Avoue que ta vie ne serait pas aussi amusante si je n’étais pas le joyeux luron dĂ©bile de notre tandem. Toi, tu es l’intelligent rĂ©flĂ©chi et moi, le stupide immature. Finalement, on se complĂšte bien. Tu ne trouves pas ? » J’ai un petit rire enfantin. Parce que je suis parfaitement convaincu que notre duo fonctionne parce que justement nous sommes radicalement opposĂ©s. Si lui s’angoisse d’un petit quelque chose, je n’ai jamais eu peur de rien ; si lui rĂ©flĂ©chit un peu trop, j’ai mis mon cerveau en pose et ne l’utilise parfois que dans le cadre de mon travail ; si lui est dĂ©jĂ  un vĂ©ritable adulte, je ne reste qu’un gamin qui refuse de grandir – un peu comme Peter Pan. Mais nous nous accordons Ă©trangement bien. Comme deux piĂšces d’un mĂȘme puzzle. Nous formons un tout trĂšs harmonieux au final. Je suppose qu’il doit lui falloir une sacrĂ© dose de courage pour me supporter au quotidien mais peu importe. Le fait est que nous nous acceptons l’un l’autre tels que nous sommes et c’est pour cette raison que nous sommes devenus insĂ©parables. Parce que nous avons acceptĂ© dĂšs le dĂ©part les dĂ©fauts de l’autre. Ses qualitĂ©s aussi, mais c’est toujours plus simple d’accepter ce qui est bon chez autrui que de faire avec ce qui est mauvais. Et je crois que c’est pour cette raison-lĂ  que Theo est devenu la personne la plus importante de ma vie – la seule qui le soit vĂ©ritablement. Parce que je suis conscient au fond de moi que personne d’autre que lui n’arrivera Ă  m’accepter comme je suis sans vouloir me demander de changer. Si ce seul ami que j’ai part un jour alors je serai complĂštement et dĂ©finitivement seul – avec mon chien, parce que je sais que mon Doudou n’en voudra jamais. Alors, je m’accroche Ă  lui en parasite. Je sais bien qu’il Ă©prouve beaucoup d’affection Ă  mon Ă©gard alors ça me rassure. Je sais donc que je ne suis pas totalement nĂ©faste Ă  son existence. Bien sĂ»r que je suis magique, j’affirme avec entrain tout en riant comme un gosse. Tu n’as jamais remarquĂ© mon jolie cape et mon petit slip rouge ? Bon tu ne le rĂ©pĂštes Ă  personne hein mais, en vrai, je suis Superman. » J’ai soufflĂ© ces quelques mots comme si c’était lĂ  le secret le plus secret de tout l’univers. Je sais que c’est complĂštement stupide mais je sais Ă©galement qu’avec mes stupiditĂ©s, il finira par oublier la tempĂȘte qui se dĂ©chaĂźne dehors ce soir. Quoique Batman est quand mĂȘme plus sexy, je continue comme si je me parlais Ă  moi-mĂȘme. Alors peut-ĂȘtre que je devrais devenir Batman, abandonner le collant bleu et me vĂȘtir tout de noir et de gris et devenir une chauve-souris. » Je fais une grimace comique, comme si mes paroles venaient tout juste de me dĂ©goĂ»ter. Le noir et le gris ne me vont dĂ©finitivement pas au teint, j’aurais l’air d’un zombie, je lĂąche avec rĂ©ticence tout en secourant lĂ©gĂšrement la tĂȘte. Je vais peut-ĂȘtre rester sur Superman, finalement. Tu en penses quoi, mon Doudou ? Tu prĂ©fĂ©rerais que je sois ton Superman ou ton Batman ? Bon je sais que ton genre Ă  toi, c’est plus Catwoman et Batgirl mais on fait avec ce qu’on a, hein. » Et je rigole, encore. J’aimerais juste lui montrer qu’il n’est plus en danger maintenant que je suis avec lui.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2049 Le surnom qu’il me donne est parfois dĂ©plaisant, parce que je suis effrayĂ© Ă  l’idĂ©e que certaines rumeurs courent sur notre dos au boulot. La discrĂ©tion n’étant pas son fort, cela ne m’étonnerait aucunement que le bĂątiment entier connaisse le nom qu’il m’approprie. Quand nous sommes entre nous deux, j’ai beaucoup de facilitĂ© Ă  passer outre et l’apprĂ©cier tout bonnement. Seulement, dans notre vie privĂ©e, j’aimerais quelquefois lui expliquer que ce ne sont pas des choses Ă  faire, qu’il devrait Ă©viter ces mots doux Ă  mon adresse. Non seulement car je n’ai aucune envie qu’on me casse du sucre sur le dos, mais aussi parce qu’ils me regardent tous avec leurs grands yeux curieux. Pour la simple et bonne raison que j’éprouve une haine considĂ©rable envers les gens qui m’observent. Ils ne remarquent donc pas cette angoisse, lorsque leurs yeux sont posĂ©s sur mon petit ĂȘtre tourmentĂ© ? Leurs regards me gĂȘnent, dans la mesure oĂč je ne suis que peu fier – voire pas du tout – tant de mes aspects physiques, que de mon caractĂšre en gĂ©nĂ©ral. J’aimerais alors pouvoir me cacher au fond d’un trou et fuir leur attention soudaine, faute d’une honte qui se dĂ©verse doucement dans mon corps. Heathcliff ne semble pas comprendre que je ne suis pas friand des marques d’affections, ni mĂȘme du fait d’ĂȘtre remarquĂ©. Les personnes regardent souvent dans notre direction et je ne peux m’empĂȘcher de rougir affreusement. D’un autre cĂŽtĂ©, j’aime beaucoup ĂȘtre autant chouchoutĂ© et favorisĂ© par mon ami, tout simplement car je saisis parfaitement que j’obtiens une place considĂ©rable dans sa vie. Mais il est gay, tout le monde le sait parce qu’il ne s’en cache absolument pas, alors ça me rend encore plus tremblant que d’habitude en pensant que certains se contenteront de conclusions hĂątives. Ce n’est pas vrai, je lui lance un peu boudeur, lui en voulant faussement de me connaĂźtre aussi bien. » Il a raison, j’ai beau lui trouver mille raisons qui expliquent mon manque de conviction quant Ă  ce surnom, au fond de moi je l’adore Ă©normĂ©ment. Je ne peux m’empĂȘcher d’apprĂ©cier l’importance qu’il me donne, parce que ça me fait du bien au niveau de cƓur. Ça m’apaise, me le rĂ©chauffe et il fonctionne Ă  nouveau pour un temps indĂ©fini. Si, tu as raison. Ce ne serait pas pareil sans toi, j’avoue dans un souffle, en gardant toujours mes bras contre mon corps et en laissant ma tĂȘte positionnĂ©e sur le lit. » Je ne peux nier le fait que j’ai sincĂšrement besoin de lui Ă  mes cĂŽtĂ©s au jour d’aujourd’hui. Il est nĂ©cessaire dans ma vie, il retire mes angoisses d’une maniĂšre qui m’échappe, me rend meilleur rien qu’en posant ses yeux sur moi avec son sourire Ă  la fois plein de tendresse et d’amusement. Si un certain attachement ne me liait pas Ă  lui et si je ne tenais pas autant Ă  cet homme, je ne le laisserais pas payer le tiers du loyer tous les mois, ne lui permettrais pas de s’éparpiller quelque peu – en rĂ©alitĂ©, beaucoup - dans notre appartement, ne le laisserais pas non plus avoir un chien abominable par sa mochetĂ© incomparable. J’avais raison, tu es stupide Cliff
 je poursuis avec un lĂ©ger sourire lorsqu’il s’abandonne totalement dans son dĂ©lire de Batman et Superman, tout en les comparant sur leur sexytude. » Je dois avouer que l’entendre rire est un Ă©norme apaisement pour moi, parce que ce dĂ©bile parvient Ă  m’emmener avec lui dans son monde pour enfants. Je ne serais jamais Ă  la hauteur de ses blagues et dĂ©lires absurdes et enfantins, nĂ©anmoins je m’accorde un rire Ă  son adresse. Il me dĂ©tend complĂštement, je ne pense mĂȘme plus Ă  l’orage. Je n’entends et ne vois plus aucun Ă©clair traverser les vitres de ma chambre, il n’y a plus que son visage, ses mains attachĂ©es Ă  mon dos et sa voix qui rĂ©sonne dans mes oreilles. Je suis incapable de ne pas m’éloigner de ce monde en sa compagnie, en rĂ©alitĂ© c’est quelque chose que je ne contrĂŽle aucunement, cela se fait naturellement. Il me sort une espĂšce de blague, je l’écoute attentivement sans broncher et je me mets Ă  rire avec lui, parce que c’est ce qu’il suscite en moi lorsqu’il sort quelques gloussement Ă  ses propres rĂ©flexions. Toutes les couleurs te vont, arrĂȘte donc tes bĂȘtises, je lui avoue sans grande difficultĂ©, parce que c’est un bel homme et il le sait parfaitement. » Je comprends que beaucoup craque pour sa belle gueule de dĂ©jantĂ©, aprĂšs tout. Il pourrait mĂȘme mettre du jaune qu’il arriverait Ă  ĂȘtre sexy quand mĂȘme. Moi je mets du jaune et ça ne me va aucunement – enfin il me dit que si, mais il se trompe. Oui, catwoman reste plus sexy que n’importe quel autre de tes fantasmes
 Je dirais quand mĂȘme Supeman, parce que le rouge te va le mieux, je lui rĂ©ponds Ă  sa question sans pousser le dĂ©lire plus loin. » Je ne suis pas quelqu’un de trĂšs amusant ou drĂŽle, je ne fais pas rire, ce sont les autres qui s’en occupent Ă  ma place. Je suis chaque fois un homme des plus sĂ©rieux, s’efforçant Ă  paraĂźtre quelque peu ouvert Ă  toutes blagues foireuses. MĂȘme si je sais parfaitement que je serais incapable de rĂ©pondre avec autant amusement que mon partenaire de jeu, mais au contraire, plutĂŽt avec un grand sĂ©rieux remarquable. Des fois je me demande comment Heath peut me supporter, alors qu’il a un rĂ©pertoire de blagues hallucinant et qu’il carbure par l’humour – et en couchant de droite Ă  gauche, aussi. Si je comprends bien, tu avais ton radar allumĂ© pour venir me sauver de cette tempĂȘte ? je lui demande, tentant de faire preuve d’humour Ă  mon tour
 » Oui, il m’arrive d’essayer quelquefois, pour ne pas que Cliff s’embĂȘte Ă  mes cĂŽtĂ©s. J’ai toujours tellement peur qu’il trouve un autre meilleur ami bien mieux que moi, plus amusant, plus Ă©nergique – plus comme lui. Je rĂ©ponds donc par une rĂ©fĂ©rence Ă  sa prĂ©cĂ©dente vanne, qui Ă©tait de choisir entre s’il Ă©tait mon Batman ou mon Superman. Superman ayant pour rĂŽle de sauver des vies en dĂ©tectant les problĂšmes survenus, je lui demande alors s’il a encore une fois compris qu’un dĂ©cĂšs ne tarderait pas s’il n’arrivait pas au plus tĂŽt. Ma propre mort par une crise cardiaque, Ă  cause des foutus orages – qui sont toutefois bien loin en ce moment mĂȘme. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2302 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. sais que je lui fais honte parfois. Souvent, mĂȘme. Ma nature exubĂ©rante et volubile est quelque chose qu’il n’apprĂ©cie pas rĂ©ellement chez moi, bien qu’il ait appris Ă  faire avec au quotidien. Theo-chou dĂ©teste quand l’attention est portĂ©e sur lui et, avec moi dans les parages, il est vraiment difficile pour lui de passer inaperçu. Dans ces moments-lĂ , il ressemble Ă  une petite souris qui ne rĂȘve que d’aller se terrer dans son trou pour ne plus jamais en sortir. Et mĂȘme si je sais qu’il dĂ©teste ĂȘtre sous le feu des regards Ă©trangers, je continue nĂ©anmoins de lui sauter dessus, de le cĂąliner ou encore de l’appeler mon Doudou’ dĂšs qu’il m’en prend l’envie. À vrai dire, cela m’est Ă©gal ce que peuvent penser les gens autour de nous ; les ragots, les rumeurs, tout ça m’importe peu contrairement Ă  lui. J’aimerais pouvoir l’aider Ă  se dĂ©tacher de cette angoisse du qu’en dira-t-on mais je suis conscient que ce sera un chemin long et fastidieux. Cette peur semble lui coller Ă  la peau. Alors, comme un traitement de choc, je continue d’agir de cette mĂȘme maniĂšre et tant pis s’il m’en veut toujours un peu aprĂšs coup – de toute façon, je sais qu’il est incapable de me bouder bien longtemps alors je ne vais pas m’en priver. J’en profite, et je n’ai pas honte de le faire. Je sais qu’au fond de lui, il a besoin que je lui rappelle que je suis lĂ , qu’il compte pour moi. Que je ne le lĂącherai pas – pas comme sa blondasse d’ex-femme qui a fait ses bagages du jour au lendemain en emportant tout avec elle, leur fille et son amour-propre y compris. Je n’abandonnerai jamais mon Doudou, c’est impossible. Il aura sĂ»rement envie de se dĂ©barrasser de moi bien avant que je ne pense mĂȘme Ă  l’éloigner de mon existence. Je suis sĂ»rement le pire parasite qui puisse exister mais si je suis capable de faire une chose de bien sur cette Terre, et une seule, alors ce sera pour aider mon Theo-chou. Et rien d’autre. Tu ne vas pas me bouder hein, mon Doudou ? je couine, faussement peinĂ©. »Le corps de Theodor semble comme reposer entre mes bras. Comme s’il Ă©tait mort, en quelque sorte. Si au dĂ©part, j’ai eu de la difficultĂ© Ă  m’y habituer, aujourd’hui je n’y fais mĂȘme plus attention. Je sens juste sa chaleur qui se mĂ©lange Ă  la mienne et ça me dit combien ma prĂ©sence lui est agrĂ©able. Avec Theo-chou, je n’ai pas besoin de mots superflus – ce qui est bien parce qu’il faut avouer qu’il n’use pas beaucoup de la parole. Je le comprends rien qu’à le regarder, le sentir. Il me parle Ă  sa façon – avec ses yeux bleus, son visage, son corps aussi. Ahah, je le savais, je fanfaronne bien que mon cƓur paraisse ĂȘtre trĂšs heureux de l’entendre. Ma vie ne serait pas pareille Ă©galement si tu n’étais pas lĂ , tu sais. » Pour une fois, j’ai parlĂ© trĂšs sĂ©rieusement. Moi qui suis d’ordinaire si enfantin et si rieur, sans jamais prendre la moindre chose au sĂ©rieux, mes paroles ont certainement pris la profondeur de ce que je ressens pour Theo. Je ne me montre jamais rĂ©ellement sous cet angle-lĂ , sauf quand il s’agit de lui et de le rassurer pleinement. C’est bien trop important pour moi pour que je le prenne Ă  la lĂ©gĂšre. Je ne le montre sans doute pas mais son bien-ĂȘtre personnel est essentiel Ă  mes yeux. Parce qu’il est ce meilleur ami qui accepte tout de moi ; parce qu’il est ce petit bout d’homme incroyable, fantastique. Parce qu’il est mon Doudou Ă  moi et qu’il n’y a sĂ»rement rien que je ne ferais pas pour lui. Alors c’est important pour moi qu’il le sache. Qu’il soit conscient que, quoiqu’il se passe dans nos vies respectives, je serai toujours prĂȘt de lui, Ă  veiller sur lui. Je ne veux pas qu’un jour arrive et qu’il se retrouve avec cette peur insensĂ©e de me perdre parce que ça n’arrivera tout simplement jamais. Je n’attends pas de lui qu’il me rende la pareille ou qu’il me prouve quoi que ce soit. Je m’en fiche. Je lui donne tout ce que je suis capable de donner Ă  un ĂȘtre vivant, sans compter et sans rien demander en Ă©change. Aussi, j’ai appris Ă  dĂ©celer les petites preuves d’attachement qu’il sĂšme pour moi comme le Petit Poucet. Mais euh, je bougonne d’un ton enfantin. » Comme quand il me dit que je suis stupide ou qu’il me fait des compliments sur ma tenue en me disant que ça me va bien, que je suis beau. Autant de petites choses qui, pour un Ɠil extĂ©rieur apparaitraient comme Ă©tant bĂ©nignes et inintĂ©ressantes mais qui, pour moi, sont comme des sucreries fondant sur ma langue et laissant un arriĂšre-goĂ»t de miel Ă  mon palais. C’est sa façon Ă  lui de me dire qu’il m’adore. De me dire qu’il m’adore malgrĂ© tout ce que je peux lui faire subir chaque jour. Oh, non, le jaune est une couleur vraiment trop horrible, je me plains tel un gamin de cinq ans. Je ne veux pas ressembler Ă  Super Canari, moi ! » Et mes bĂȘtises, je le sais, vont l’emporter loin de ses angoisses et de l’orage qui continue d’éclater Ă  l’extĂ©rieur. Avec mes rires et mon discours sans queue ni tĂȘte sur les super-hĂ©ros, je viens de crĂ©er une bulle protectrice. Une sorte de cocon doux et chaud oĂč lui et moi oublions tout ce qui n’est pas nous. OĂč il oublie tous ces flashs de lumiĂšre qui emplissent la chambre. Je le sens Ă  son ĂȘtre qui se dĂ©tend contre moi, Ă  ses petits rires timides mais bien prĂ©sents. Et j’aime ça. Je ne te pensais pas adepte du cuir, petit coquin, je lĂąche sur le ton de la plaisanterie. Mais tu as fait un trĂšs bon choix. Catwoman est vraiment sexy. Enfin, je suis quand mĂȘme super vexĂ© que tu ne prĂ©fĂšres pas mon corps de Superman Ă  elle, ouin ! » Je pleurniche faussement mĂȘme si le fond de mes paroles me ramĂšne Ă  ce sentiment que je ressens depuis bien longtemps dĂ©jĂ . Si je n’ai jamais Ă©tĂ© amoureux de mon Doudou, je n’ai jamais pu nier qu’il est un bel homme Ă  mes yeux, mĂȘme s’il ne s’en rend pas compte lui-mĂȘme – et c’est exaspĂ©rant par certains moments. Je l’ai toujours trouvĂ© trĂšs attirant, autant au niveau de son physique mais Ă©galement de sa personnalitĂ© tout Ă  fait atypique. Il est spĂ©cial, Theo-chou. Et c’est quelque chose qui m’a toujours plu chez lui. Peut-ĂȘtre que s’il avait Ă©tĂ© attirĂ© par les hommes, alors j’aurais tentĂ© ma chance – qui sait ? Mais je suppose que coucher avec lui aurait ruinĂ© toutes les chances de construire une si belle amitiĂ© comme celle que nous partageons dĂ©sormais. Et mĂȘme si je ne suis jamais du genre Ă  rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences, je ne me risquerais pas Ă  gĂącher ce lien si prĂ©cieux pour une histoire de baise sans je reste son ami, celui qui le protĂšge et le colle comme de la glu extra-forte. Celui qui sera toujours lĂ  les soirs d’orage pour lui raconter des histoires et le faire s’endormir malgrĂ© les Ă©clairs et le tonnerre. Mon radar a Ă©tĂ© quelque peu brouillĂ© par de la musique rock et mes petites figurines mais tu sais bien qu’il est toujours allumĂ© quand il s’agit de te sauver, mon Doudou, j’acquiesce avec beaucoup de tendresse tout en riant un peu Ă  sa tentative d’humour maladroite mais trĂšs attendrissante. De toute façon, il ne fonctionne que pour toi et toi seul. » Parce qu’il est le seul ĂȘtre de cette planĂšte en perdition Ă  en valoir la peine, Ă  mes yeux. Hormis mon Clochard, le chien qu’il dĂ©teste, ThĂ©odor est la seule personne qui soit digne d’ĂȘtre importante dans mon existence et mon univers. Tiens, d’ailleurs j’étais sur ma toute nouvelle figurine. Tu sais, l’homme d’affaires vĂ©reux qui va venir briser le cƓur de la pĂ©tasse de GalilĂ©e. Oh et je ne t’ai pas racontĂ©, mais Iwan a encore trompĂ© Iseult avec elle. SacrĂ© Iwan ! On dirait qu’il ne pense qu’à ça. C’est un homme, tu me diras. Mais bon, il faut dire que GalilĂ©e est sacrĂ©ment charmante. Elle a de beaux atouts. Je crois qu’elle te plairait, mon Doudou. Toi aussi, tu succomberais sĂ»rement Ă  ses avances, ahah ! Et tu finirais par m’abandonner Ă  mon triste sort pour t’enfuir avec elle sur une Ăźle dĂ©serte, me laissant derriĂšre, seul et malheureux tel la veuve Ă©plorĂ©e, je geins théùtralement tout en faisant semblant de pleurer. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Lun 13 Jan - 024 Il pose une question, dont la rĂ©ponse me semble pourtant tout Ă  fait Ă©vidente, celle demandant si je compte lui bouder. Je pourrais effectivement lui en vouloir de toujours utiliser ce surnom pour m’appeler, seulement j’en suis tout bonnement incapable. Il a ce visage d’ange presque innocent, comme si c’était plus fort que lui et qu’il ne faisait jamais vraiment exprĂšs – tout se joue sur le mot exprĂšs’ car je prends conscience que ce surnom ne lui sort pas de la bouche involontairement. Il aime m’appeler ainsi alors je suis dans l’obligation de l’admettre et l’accepter. Je pourrais refuser et lui expliquer Ă  quel point il peut me dĂ©ranger parfois – ce qui n’est pas vĂ©ritablement le cas en soit – il n’en ferait rien, jugeant que ce doudou’ concorde parfaitement Ă  ma personnalitĂ©. Enfin, il trouverait un bon nombre de raisons expliquant le fait que je ne devrais pas rĂąler pour si peu, car ce surnom est une merveille dont il adore user, Ă©tant un de ses principaux penchants, aprĂšs son whisky, la baise, ses clopes et ses quelques joints fumĂ©s en pleine discrĂ©tion. Oui, me surnommer mon doudou » s’avĂšre ĂȘtre pour lui un bonheur inestimable qui m’a toujours Ă©chappĂ© et paru incomprĂ©hensible. Certainement la marque de possession qui fait le tout, sauf que ce serait se faire un faux espoir sans aucune matiĂšre, Ă©tant donnĂ© que je ne lui appartiens aucunement. Seulement si tu persistes Ă  m’appeler ainsi
 je lĂąche d’une voix douce, qui traduit mon manque de conviction et mon incapacitĂ© Ă  le bouder. » Je suis beaucoup trop fragile et angoissĂ© en temps normal pour me permettre de le perdre aussi. S’il ne faisait plus partie de ma vie, je serais incapable de m’en remettre et de vivre. J’ai besoin de lui d’une maniĂšre qui me dĂ©passe, sinon quoi je meurs d’une crise cardiaque, faute d’une accumulation de nervositĂ©. Il semble penser que ce serait de mĂȘme pour lui, s’il advenait que le reste de sa vie se fasse sans moi. Pourtant, je suis tout sauf du mĂȘme avis que lui. J’ai plutĂŽt l’impression qu’il perd son temps en ma compagnie, qu’il ne cesse de me protĂ©ger et m’apaiser Ă  longueur de temps sans prendre soin de lui avant tout. Il perd son temps avec moi, je n’ai rien Ă  lui apporter. Je ne saisis mĂȘme pas pour quelle raison il s’efforce Ă  me rendre le sourire, Ă  me faire perdre mes angoisses, je me fais souvent la rĂ©flexion qu’il s’agit d’une question de bonne conscience. Il aimerait se racheter auprĂšs de la vie Ă  cause d’une raison qui le pousse Ă  la faire, mĂȘme si j’ai toujours ignorĂ© laquelle. Ce serait illogique qu’il fasse tout ça pour un type tel que moi, qui est incapable de lui offrir plus que de brĂšves rĂ©ponses. Je ne fais que rire Ă  ses blagues, mais ce n’est pas pour autant que je suis amusant. Je suis constamment timide, angoissĂ©, peu bavard, dans mon monde et quelque peu froid, notamment vis-Ă -vis de lui. Alors en quoi sa vie serait diffĂ©rente de façon nĂ©gative sans moi ? Elle serait encore mieux, je lui dĂ©clare en lui dĂ©voilant mes pensĂ©es. »Il poursuit dans ses dĂ©lires imprĂ©gnĂ©s tantĂŽt des supers hĂ©ros qui nous entourent au quotidien tels que Batman ou Superman, tantĂŽt de ses petites figures qu’il sculpte avec brillance. Et si tu es mon super-canari ? je propose avec un lĂ©ger sourire, connaissant parfaitement la rĂ©ponse. » Quand il s’agit d’ĂȘtre le mien, il est ouvert Ă  toute proposition – comme s’il dĂ©sirait ĂȘtre cet ami protecteur en n’importe quelle circonstance, et en n’importe quel dĂ©guisement. Il veut seulement ĂȘtre lĂ  pour moi quoiqu’il advienne et je ne peux qu’en prendre conscience Ă  longueur de temps, bien que je ne comprenne jamais les raisons qui suscitent autant d’attachement envers moi. Je n’aime pas le cuir
 je souffle doucement contre son visage, prenant cette phrase comme une simple tentative de dĂ©fense, ne sachant pas quoi lui dire de plus. » J’ai un certain manque de rĂ©partie parfois, mais Ă©galement de sens de l’humour. J’ignore souvent quoi lui rĂ©pondre, je ne suis pas douĂ© pour les conversations amusantes
 Alors en guise de rĂ©ponse, je rĂ©torque seulement le contraire, lui confirmant que je ne suis pas un homme aux penchants sadomasochistes. Il dĂ©rive ensuite sur ses figurines, plaisantant sur une certaine GalilĂ©e vers qui je pourrais possiblement me tourner, car il semble certain qu’elle pourrait me plaire par ses belles formes. Le problĂšme n’est pas de me plaire, c’est de plaire. Il y a bien longtemps que je n’ai pas sĂ©duit une femme, bien longtemps que je n’ai plus aucun contact fĂ©minin. J’aimerais pourtant retrouver une personne avec qui partager ma vie, autre que mon meilleur ami. J’aimerais qu’elle fasse partie de ma quotidien, qu’elle me rende heureux, qu’elle m’accepte tel que je suis, que je sois capable de la rendre Ă©galement heureux. Seulement, je sais que c’est impossible, je ne me voile plus la face dĂ©sormais. J’ai attendu dix annĂ©es que cette personne soit Ă  mes cĂŽtĂ©s mais elle n’est toujours pas arrivĂ©e, alors depuis j’ai perdu espoir, prĂ©fĂ©rant me dire que c’est mieux ainsi. Au moins, j’épargne Ă  cette future femme un homme comme moi. J’ai perdu confiance en moi, toutefois je vois clair en moi je ne peux plus plaire Ă  une demoiselle, tout simplement car je n’ai rien pour moi. Qui pourrait s’intĂ©resser Ă  un homme comme moi, aprĂšs tout ? Tu sais pourtant que je ne plairai plus jamais Ă  une femme
 je lĂąche tristement, ayant la difficultĂ© de me rappeler cette rĂ©alitĂ©. » Je n’ai aucune envie qu’il continue ses dĂ©lires et qu’il m’emmĂšne dedans alors que je suis incapable de plaire ! Je lui en veux d’oublier ce dĂ©tail, car sans mĂȘme le vouloir, il fait en sorte que je m’en souvienne. Je vais mourir seul, accompagnĂ© d’un cƓur mort et d’une Ăąme inexistante, puisque mĂȘme cette derniĂšre a prĂ©fĂ©rĂ© s’envoler plutĂŽt que de rester vivre Ă  mes cĂŽtĂ©s. J’ai soudainement un goĂ»t amer dans la bouche, une certaine bile qui remonte le long de ma gorge. J’ai les yeux qui brĂ»lent, ils ont en leur possession quelques gouttes Ă  leurs coins qu’ils refusent de laisser fuir. Avant de me mettre Ă  pleurer devant lui Ă  cause des femmes qui ne me regardent plus et Ă  qui je ne pourrais plus jamais plaire, je quitte son emprise pour poser les pieds sur le sol. J’attrape mon plaid et l’enroule autour de mon corps, comme une sorte de cape qui tient Ă©normĂ©ment chaud. Je ne m’en sers pas forcĂ©ment pour la chaleur, mais pour une question de se sentir en sĂ©curitĂ© lĂ -dedans. Le contact du tissu doux m’est toujours autant plaisant, je me permets parfois un sourire contre lui. J’en suis pourtant incapable ce soir, touchĂ© par la maladresse involontaire de mon ami. Il n’y est pour rien de toute maniĂšre, ce n’est pas de sa faute si je ne plais pas. C’est une triste vĂ©ritĂ© dont je suis le seul coupable, et en mĂȘme temps la victime. Je n’y peux rien non plus si ma personnalitĂ© n’est au goĂ»t de personne. Enfin, seulement Ă  mon ami gay. Je vais me servir un thĂ©. Est-ce que tu veux quelque chose Ă  boire ? je lui demande en me retournant vers lui une fois la porte atteinte, tandis qu’il est toujours tranquillement allongĂ© dans mon propre lit. » Je continue mon bout de chemin jusqu’à la cuisine une fois la rĂ©ponse obtenue, afin d’attraper mon sachet de thĂ© et une tasse, ainsi que d’allumer la bouilloire. J’attends impatiemment devant la machine, le dos tournĂ© au restant de la piĂšce. Je tente vainement de ne pas m’encombrer de pensĂ©es inutiles et nĂ©gatives, observe seulement la lumiĂšre orange de la machine servant Ă  chauffer l’eau, ne pense plus Ă  mon incapacitĂ© de sĂ©duire. J’efface la marque de ma tristesse en essuyant les larmes encore aux coins de mes yeux, puis remplis ma tasse d’eau brulante. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Lun 13 Jan - 1300 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. king. Alors quoi, tu n’aimes pas quand je t’appelle mon Doudou ? je couine pour de faux, la voix tremblotante alors que je sais parfaitement ce qu’il en est en rĂ©alitĂ©. Han, tu me brises le cƓur Theo-chou
 Je vais mourir, ah
 ! » Mais au fond, je sais bien que tout ça n’est qu’une vaine tentative pour me faire simplement arrĂȘter d’ĂȘtre si exubĂ©rant – surtout en public. Theo a besoin de ce surnom mĂȘme s’il date certainement des annĂ©es 1950 et qu’il n’a strictement rien de sexy. Mais moi, je l’aime bien – beaucoup, en vrai. Je ne me rappelle plus vraiment comment tout ça a commencĂ© mais je trouve qu’il reprĂ©sente plutĂŽt bien la relation qui me lie Ă  mon meilleur ami. Je le cĂąline si souvent, je le serre Ă©normĂ©ment dans mes bras parce que je suis du genre Ă  nĂ©cessiter un maximum d’affection alors, parfois, Theodor me fait un peu l’effet d’ĂȘtre cette petite peluche qu’un enfant chĂ©rit plus que tout durant les premiĂšres annĂ©es de sa vie – un doudou. Le chĂątain est un peu comme ça, au fond – un doudou. Une sorte de peluche vivante que j’affectionne plus que tout et que j’aimerais traĂźner partout avec moi, peu importe l’endroit oĂč je vais. Je crois que si je pouvais l’emmener avec moi pour chacun de mes reportages, je le ferais sans hĂ©siter. Les sĂ©parations sont toujours trĂšs difficiles Ă  vivre pour moi – pour lui aussi, je crois. Car mĂȘme si je lui tĂ©lĂ©phone tous les soirs sans exception et que je le bombarde de messages dĂšs que possible, le fait est qu’un vide se crĂ©e en moi chaque fois que je dois partir plus de quelques jours seulement. Le fait est qu’il me manque rapidement dĂšs qu’il n’est pas Ă  mes cĂŽtĂ©s ; le fait est que j’ai peur de le laisser seul plus de vingt-quatre heures d’affilĂ©e. Ce qui est stupide, parce qu’il est un grand garçon et qu’il sait trĂšs bien se dĂ©brouiller seul sans moi. Mais je ne peux pas empĂȘcher ce creux dans mon estomac de grandir, grandir et grandir encore toutes les fois que je me retrouve loin de mon Theo-chou. Est-ce qu’il ressent ce grand trou Ă  l’intĂ©rieur lui, lui aussi ?Je n’ai jamais doutĂ© de son attachement Ă  moi. MĂȘme si je l’agace et mets chaque jour son petit monde bien ordonnĂ© sans dessus-dessous, il m’adore. Notre relation est unique et je crois que je lui fais du bien. J’arrive Ă  apaiser ses angoisses ; je prends le temps de faire taire ses peurs avec patience et courage. Si je n’ai jamais pris la vie au sĂ©rieux, je suis toujours trĂšs prĂ©occupĂ© et attentionnĂ© lorsqu’il s’agit de Theodor. Parce qu’il est spĂ©cial pour moi et que je veux lui rendre au centuple tout ce qu’il m’apporte sans mĂȘme le savoir. Il est un peu comme un garde-fou, un rempart. Il m’empĂȘche toujours d’aller trop loin dans mes conneries enfantines. Il est le peu de raison qu’il me reste, il est mon Jiminy Cricket Ă  moi – cette espĂšce de petite bestiole qui, postĂ©e sur mon Ă©paule, me souffle toujours le droit chemin Ă  prendre. Bien sĂ»r, je ne l’écoute pas tout le temps – voire jamais. Mais je sais qu’il est toujours lĂ  pour m’aider dans mes choix, alors ça me rassure. Je ne crois pas que mon Doudou se rende compte Ă  quel point il a beaucoup d’influence sur moi, sur ma vie. Oh non, je t’assure, je le contredis vivement. Si tu n’étais pas lĂ , je ferais encore plus de bĂȘtises et je serais encore plus incontrĂŽlable. Et puis
 je sais que j’ai besoin de toi dans ma vie. Parce que, sans toi, je ne sais pas ce que je ferais de moi. » Il est vrai que je ne serais pas capable de faire un seul pas sans lui dans mon petit univers fou. Il m’est mĂȘme impossible de trouver mes chaussettes sans son aide. Il s’occupe de tellement de choses pour moi alors que je suis le plus ĂągĂ© de nous deux. Il ajoute un peu d’ordre au bordel intensif qu’est ma vie ; il insĂšre une certaine dose de stabilitĂ© bienvenue dans ces montagnes russes qu’est mon existence. Sans lui, je serais vĂ©ritablement et irrĂ©mĂ©diablement perdu. Je ne serais tout bonnement pas capable de faire un pas sans toi, j’ajoute avec sĂ©rieux. Tu te rends compte que, chaque matin, c’est toi qui t’occupes de retrouver mes clĂ©s de voiture et mes papiers ? Je les perds tout le temps ! » Alors que je serais tout Ă  fait partant pour prendre le volant sans mon permis de conduire, lui me force toujours Ă  d’abord le retrouver pour m’éviter tout problĂšme. Et ça, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mon Doudou, je conclus avec un sourire doux. »Alors m’occuper de chacune de ses inquiĂ©tudes est une façon pour moi de le remercier, de lui prouver aussi que je sais parfois ĂȘtre capable de quelque chose. De lui prouver que je saurai ĂȘtre lĂ  quand il aura besoin de moi. Mes mĂ©thodes ne sont peut-ĂȘtre pas conventionnelles, certes, mais je sais qu’elles fonctionnent et c’est le principal. Non ? Je suis pourtant de nature maladroite dans mes mots et surtout gaffeur – par exemple, je ne sais absolument pas garder un secret. Et je n’ai pas pensĂ©, dans mon dĂ©lire sur mes petites figurines, que j’allais entamer ce tout nouvel apaisement que j’ai rĂ©ussi Ă  insuffler Ă  mon ami. Je vois son humeur s’assombrir tout Ă  coup et je n’ai pas mĂȘme le temps de placer un mot quelconque qu’il s’est dĂ©jĂ  dĂ©gagĂ© de mon Ă©treinte et, hors du lit, a enfilĂ© son vieux plaid chaud et rĂ©confortant – signe que quelque chose ne va pas du tout chez lui. Son excuse du thĂ© ne trompe personne mais je fais semblant d’accepter. Je veux bien, avec un zeste de citron comme d’habitude mon Doudou, je fais avec mon entrain habituel cependant que je le fixe en train de sortir de sa chambre. » Je reste un instant le regard braquĂ© sur cette porte et ce couloir qui me sĂ©parent de lui avec la sensation dĂ©sagrĂ©able d’un froid Ă  l’intĂ©rieur de mon corps. CulpabilitĂ© ou malaise, je ne prends pas le temps de m’attarder sur tous ces sentiments gĂȘnants. Le mal est fait, de toute maniĂšre. Je dois juste rattraper le coup dĂ©sormais. Alors je repousse la couverture et le rejoins prestement Ă  notre cuisine. Je le trouve devant la bouilloire, Ă  regarder le petit voyant de couleur sans vĂ©ritablement le voir. Je me colle ainsi doucement Ă  son dos et entoure sa taille de mes deux bras, le serrant fort contre moi. Tu as tort, mon Doudou, je souffle avec tendresse tandis que je viens poser ma tĂȘte sur son Ă©paule. Tu es un trĂšs bel homme et je suis certain que bon nombre de femmes dĂ©sireraient avoir quelqu’un comme toi dans leur vie. Elles auraient vraiment beaucoup de chance de partager ton quotidien, de faire partie de ton existence. Parce que tu es une personne absolument merveilleuse. » Pas d’excuse, pas de regret – c’est inutile Ă  prĂ©sent. Je lui exprime seulement mon sentiment et lui expose ma vision des choses. Et on s’en fout de tes angoisses, j’ajoute plus vivement avant qu’il ne se cache derriĂšre l’excuse de sa nature craintive pour Ă©viter tout contact fĂ©minin. Peu importe ! Ce n’est pas parce que ta gourde d’ex-femme a eu du mal Ă  le supporter que toutes les femmes sont pareilles. Regarde, moi, je suis toujours lĂ . Tes angoisses ne m’ont pas fait fuir. Et tu sais que je suis le genre de personnes Ă  partir sans me retourner si quelque chose me dĂ©plaĂźt. Je ne m’attarde pas. Alors un jour, tu trouveras une femme qui accepte tout de toi, qui te verra comme moi je te vois. C’est-Ă -dire un homme trĂšs attirant, dĂ©sirable mais surtout gĂ©nĂ©reux, tendre et doux. Intelligent. CultivĂ©. Et qui aime sans aucune limite. » Je pose un baiser sur le haut de son crĂąne, comme pour ponctuer mon petit discours. Je sais que cette personne existe. Celle qui est faite pour toi est lĂ , quelque part. J’en suis persuadĂ©. Et tu sais pourquoi ? je demande de façon rhĂ©torique. Parce que si aucune femme n’est capable de voir ce petit bijou que tu es, alors c’est qu’elles sont encore plus inutiles que je ne le pensais. » Si j’étais dans leurs chaussures, je tuerais pour avoir ma petite place dans la vie de Theodor – mais, moi, je l’ai dĂ©jĂ  en foutu chanceux que je suis. Allez, l’eau est chaude maintenant. Fais-moi mon thĂ©, homme, je lance, le ton faussement hautain, tout en lui mettant une petite tape sur les fesses. Je vais me faire un sandwich beurre de cacahuĂštes-gelĂ©e de framboises, tu en veux un ? je demande tandis que je fouille dans nos placards de la cuisine. » Changer de sujet, l’amener Ă  penser Ă  autre chose que toutes ces pimbĂȘches aveugles et superficielles. Ne pas s’attarder sur tout ce qui fĂąche et qui blesse, sur tout ce qui fait mal.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Lun 13 Jan - 2226 Ce n’est pas bien difficile en mĂȘme temps, ils sont toujours Ă  la mĂȘme place. Tes papiers dans ta voiture, parce que tu oublies toujours de les retirer la veille. MĂȘme si tu penses les avoir posĂ©s sur l’armoire du couloir, comme je te le dis de faire depuis un siĂšcle. Quant Ă  tes clĂ©s, elles sont chaque fois Ă  l’intĂ©rieur de la poche de ton jean mis la veille, que tu prĂ©fĂšres mette au sale sans aucune vĂ©rification, je lui explique en souriant quelque peu, parce qu’à force j’ai l’habitude de lui rappeler Ă  longueur de temps Ă  quel endroit se trouve chacun d’eux. Mais j’ai beau te le rĂ©pĂ©ter chaque jour, tu sembles oublier le lendemain. Ca rentre par une oreille et ça sort de l’autre, je continue en riant lĂ©gĂšrement, pensant au fait qu’il est vraiment un cas dans son genre. » Je prends conscience qu’il est un des seuls Ă  ĂȘtre muni d’une maladresse infinie, de ces oublis constants d’objets importants. Sans aucune prĂ©tention et sans me lancer des fleurs, il est vrai que Heathcliff serait plutĂŽt paumĂ© sans moi. Il perdrait tout, aurait de nombreuses amendes en Ă©tant dans l’incapacitĂ© de montrer les papiers nĂ©cessaires, perdus dans ce que suscite chaque fois son cĂŽtĂ© bordĂ©lique – un vĂ©ritable bordel, n’importe oĂč dans notre appartement. Parfois je ne m’étonne mĂȘme plus qu’il perdre des objets tout sauf insignifiants, vu le rangement inexistant dans sa chambre. Les objets se glissent parmi ses collections, ses vĂȘtements au sol depuis une semaine qui devraient pourtant passer Ă  la machine Ă  laver – notamment ses caleçons qui donnent une odeur nausĂ©abonde et dĂ©sagrĂ©able Ă  sa chambre, ses articles presque finis pour le New York times, ses cigarettes entamĂ©es mais Ă©teintes qui traĂźnent ici et lĂ , ses ustensiles pour la poterie qui se sĂ©parent afin de s’éparpiller partout je me demande par ailleurs, comment il peut rĂ©aliser ses petites figures sans mĂȘme avoir le matĂ©riel au complet, ses livres Ă©tendus Ă  travers la piĂšce sans aucune organisation. Je lui propose souvent de faire des boĂźtes afin d’y ranger son bordel par catĂ©gorie, mais cette solution ne semble pas lui convenir Ă©tant donnĂ© qu’il est encore entourĂ© de son bordel habituel. Son bordel qui lui est propre et qui lui sert d’univers, dans lequel il se plonge avec grande joie et oĂč n’importe quel type d’objet s’y me surprends de connaĂźtre ses habitudes par cƓur, bien que ce ne soit pas si Ă©tonnant que ça puisque je le cĂŽtoie depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ . Comme pour son thĂ©, je lui demandais inutilement Ă©tant donnĂ© que je connaissais dĂ©jĂ  la rĂ©ponse un thĂ© avec un zeste de citron. Les larmes aux yeux et le regard vide, je me dĂ©place alors jusqu’à la cuisine, pour non seulement prĂ©parer nos boissons, mais aussi pour me calmer seul dans mon coin. Mais je dois avouer que les bras de Cliff qui m’entourent me font le plus grand bien, je suis incapable de le repousser tant il m’apaise par son contact. J’en croirais presque que tu me fais une dĂ©claration d’amour
 j’essaye une tentative d’humour avec un sourire dĂ©stabilisĂ© par tant de compliments, lorsqu'il m’embrasse le crĂąne – encore une marque d’affection qu’il a pris l’habitude d’exercer sur moi. » Il n’est question que d’une plaisanterie car ça fait bien longtemps que mon meilleur ami me dĂ©clare ce genre de choses, comme pour m’en imprĂ©gner. Il pense certainement que je finirais par les absorber afin de ne plus jamais les laisser quitter mon crĂąne, ainsi j’acquĂ©rais une grande confiance en moi et plus aucune angoisse ne me rendra la vie difficile. Tu es chou, tu sais. Mais la rĂ©alitĂ© rattrape tes belles paroles
 Cela fait dix ans qu’une femme ne s’est pas intĂ©ressĂ©e Ă  moi, et ce n’est pas faute d’avoir espĂ©ré  Alors je ne me fais plus d’idĂ©es et tu devrais faire comme moi, Cliff, je poursuis d’un ton toujours doux, pourtant heureux qu’il fasse autant d’efforts Ă  mon Ă©gard. » Je ne lui demande pourtant pas autant, il ne devrait pas se tuer Ă  me complimenter car c’est peine perdue, en vain. Je n’arriverais jamais Ă  croire les choses qu’il pense dur comme fer de moi, je ne parviendrais plus jamais Ă  plaire avec ma personnalitĂ© trop angoissĂ©e, ainsi qu’avec mes efforts inexistants par rapport Ă  mon physique ou ma timiditĂ©. Je vais en prendre un, oui, s’il te plaĂźt. Mais petit, je lui dĂ©clare d’un sourire avant de m’attaquer Ă  la finition de la prĂ©paration de nos thĂ©s. » En rĂ©alitĂ©, je ne me sens pas de manger entiĂšrement son sandwich beurre de cacahuĂšte-gelĂ©e de framboise, seulement ma timiditĂ© me pousse Ă  lui en rĂ©clamer un quand mĂȘme. Ce que j’aurais pourtant voulu, c’est manger un seul morceau du sien mais encore une fois, rien que ça j’en suis incapable. MĂȘme avec lui, les angoisses surviennent. J’ajoute un peu de citron dans sa tasse puis lui tends. Tiens, fais gaffe c’est super chaud. » J’ai toujours mon plaid entourĂ© autour de moi, je me dĂ©place alors jusqu’au canapĂ© sur lequel je m’assois sans ne plus attendre. J’observe courageusement le temps par la fenĂȘtre en face de moi, en m’impatientant de manger notre repas sucrĂ© habituel. L’orage s’est Ă©vanoui, pour laisser place Ă  des rayons lumineux et plus chauds. Le soleil, tu es le bienvenu dans mon monde
 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Mar 14 Jan - 1639 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. Theo-chou se met Ă  Ă©numĂ©rer quelques unes de mes petites habitudes du matin, j’ai la soudaine envie de rire Ă  gorge dĂ©ployĂ©e. Il me connaĂźt si bien, mon Doudou Ă  moi. À croire qu’il arrive Ă  trouver un certain ordre dans tout le grand bordel que je mets dans notre appartement. Il arrive toujours Ă  retrouver toutes mes affaires sans problĂšme alors que je suis tout bonnement incapable de dire oĂč j’aurais mis mes propres pantalons. Bien sĂ»r, il a dĂ©jĂ  tentĂ© maintes et maintes fois de me faire ranger ce capharnaĂŒm qu’est ma chambre Ă  coucher mais j’ai toujours expressĂ©ment refusĂ© de mettre mes biens dans ses foutus cartons et de les Ă©tiqueter un Ă  un comme il a fait avec notre placard Ă  Ă©pices et condiments dans la cuisine. Je dĂ©testerais vraiment me retrouver dans cette piĂšce qui est la mienne, entourĂ© de boĂźtes annotĂ©es et de ce grand vide qui envahirait l’espace comme si une tornade avait tout aspirĂ© de ces choses Ă©parpillĂ©es qui me reprĂ©sentent. Ce ne serait plus ma chambre. Ce ne serait plus moi. Tout ce dĂ©sordre est comme mon identitĂ©. Et dans sa nature bonne et comprĂ©hensive, mon Doudou a compris et abandonnĂ© ses projets de tout organiser dans mon petit espace vital. Si j’ai consenti Ă  faire quelques menus efforts dans les parties communes telles que notre salon et la cuisine ou encore la salle de bains – que je monopolise bien plus que lui, je me refuse Ă  changer quoique ce soit dans ma chambre. Je l’aime telle qu’elle est – en bordel, dĂ©sorganisĂ©e et parfois mĂȘme malodorante. J’aurais trop l’impression d’étouffer si tout ça venait Ă  disparaĂźtre. C’est mon monde, mon univers. Cet endroit oĂč je me rĂ©fugie trĂšs souvent – dans ce pays oĂč on ne grandit jamais, le Pays Imaginaire. Et je sais que Theodor le comprend. Et je sais que Theodor l’accepte. Tout comme j’accepte tout de lui, il a fini par se faire Ă  l’idĂ©e que je n’étais Ă  jamais qu’un grand enfant bordĂ©lique. Bien sĂ»r, je sais que ça le dĂ©range parfois – trĂšs souvent mĂȘme. Mais il s’en est accommodĂ©, a appris Ă  faire avec chacun de mes nombreux dĂ©fauts. Il sait qui je suis et comment je fonctionne, ne s’en plaint jamais ou trĂšs rarement. Au contraire, il me connait tellement par cƓur que mes habitudes n’ont plus de secret pour lui dĂ©sormais. Alors juste avant de le rejoindre Ă  la cuisine, je me demande pourquoi j’ai pris la peine de prĂ©ciser comment je prends mon thĂ© – je suis vraiment idiot, parfois. Et je retrouve alors mon meilleur ami esseulĂ©, maussade et le regard Ă©teint parce que je me suis montrĂ© trop maladroit encore une fois. AbsorbĂ© par mon dĂ©lire de gamin immature, je ne me suis pas rendu compte que je pouvais le blesser malgrĂ© moi. Pourtant, il devrait savoir ce que je pense de lui. Il devrait savoir que je le trouve absolument merveilleux et vĂ©ritablement bandant – surtout merveilleux, mais trĂšs bandant aussi. Je suis intimement persuadĂ© qu’une femme qui ne voit pas tout ce charme Ă©manant de sa personne n’est qu’une idiote finie et inutile, bonne Ă  jeter. J’estime qu’il est de loin le seul homme qui vaille la peine sur cette Terre et je me dĂ©sole de voir que personne d’autre que moi ne semble le voir – pas mĂȘme lui. Mais si ces foutues femmes le connaissaient comme moi je le connais, le voyais comme moi je le vois alors il est certain qu’elles en seraient indubitablement folles amoureuses. Mon Doudou est une personne qui mĂ©rite le bonheur et tout ce qu’il y a de mieux dans la vie. Je serais prĂȘt Ă  me damner pour pouvoir lui offrir tout ce qu’il dĂ©sire. Si j’en Ă©tais capable, je lui construirais sa femme parfaite et la lui offrirais pour son prochain anniversaire – c’est une bonne idĂ©e de cadeau tout de mĂȘme. Il mĂ©rite tant d’ĂȘtre heureux, mon Doudou. Je souris avec chaleur, ricanant doucement. Allons bon, tu sais bien que ce genre de foutaises ne sont pas pour moi, je rĂ©torque d’un ton dĂ©sinvolte avec un geste de la main qui vient balayer l’air. Vois plutĂŽt ça comme une
 dĂ©claration de meilleure amitiĂ©. Je suis plus douĂ© quand il s’agit d’ĂȘtre un ami, je crois. Je ne suis pas sĂ»r, en fait. » Je ris tout en me grattant l’arriĂšre du crĂąne d’un air dĂ©sabusĂ©. Enfin peu importe, je continue. L’important est que tu saches que tout ce que je dis est la rĂ©alitĂ©. » Mais je vois bien Ă  son regard tendre mais pourtant triste, Ă  ce petit air d’animal abandonnĂ© par ses maĂźtres, que Theodor ne me croit pas. Oh bien sĂ»r, il sait que je pense sincĂšrement chacun de mes mots, il en est conscient ; c’est en lui-mĂȘme qu’il a du mal Ă  le croire. Ses angoisses continues le paralysent et l’empĂȘchent de vivre pleinement, le mĂšnent Ă  penser qu’il est incapable d’accĂ©der au bonheur car elles seront toujours lĂ  pour tout gĂącher. Pourtant, il devrait voir que moi, je ne suis jamais parti. Je suis toujours restĂ© auprĂšs de lui, malgrĂ© sa peur. Cette peur qui le bouffe de l’intĂ©rieur. Si j’arrive toujours Ă  calmer ses craintes, elles ne disparaissent jamais complĂštement et je vois combien ça l’épuise au quotidien. Combien ça le freine dans son Ă©panouissement personnel. J’ai beau faire tout ce qui m’est possible de faire, ça ne semble jamais assez pour l’aider vĂ©ritablement. Je ne peux que rester Ă , Ă  l’observer de prĂšs ou de loin, Ă  guetter la prochaine crise en espĂ©rant ĂȘtre toujours prĂ©sent pour l’estomper. Jamais je ne cesserai de croire qu’il existe quelqu’un fait pour toi. Femme, homme. Et mĂȘme cochon, s’il le faut. Mais je sais qu’il y a quelqu’un, quelque part lĂ  dehors, qui est fait pour toi et qui n’attend que toi, mon Doudou. » Ou alors, c’est que le monde ne tourne plus vraiment rond. Je sais que je ne crois pas en ces choses, que l’amour pour moi c’est juste des emmerdes Ă  plein tube et des prises de tĂȘte Ă  rĂ©pĂ©tition, mais je sais aussi que tu le mĂ©rites vraiment. Plus que quiconque, j’enchaĂźne trĂšs rapidement, sans mĂȘme prendre le temps de respirer entre deux phrases. Et que si une personne comme toi n’y a pas droit de toute sa vie, alors c’est que cette foutue planĂšte est vraiment trĂšs merdique et qu’elle mĂ©riterait juste qu’on prenne la prochaine fusĂ©e en partance pour Saturne, Jupiter ou mĂȘme Pluton peu importe et qu’on la dĂ©serte une bonne fois pour toutes. Qui sait ? Tu te trouveras peut-ĂȘtre une jolie Martienne Ă  ton goĂ»t. » Je ris lĂ©gĂšrement de ma blague pourtant nulle. Ce que je veux dire, mon Doudou, c’est que tu trouveras chaussure Ă  ton pied. Je te le promets, je termine dans un souffle un peu hachĂ© cependant que mon meilleur ami me tend ma tasse de thĂ©. » J’ai un sourire de remerciement et je finis par changer le sujet de la conversation, lui proposant de manger un morceau. C’est toujours si simple d’éviter tout ce qui fĂąche, tout ce qui blesse profondĂ©ment. Ça n’enlĂšve pas forcĂ©ment la rĂ©elle douleur, celle qui est ancrĂ©e Ă  l’intĂ©rieur comme une marque indĂ©lĂ©bile au fer rouge, mais ça empĂȘche de rouvrir des plaies Ă  peine cicatrisĂ©es et qui saignent encore. Moi, ce qui me fait mal c’est de savoir que malgrĂ© tout, Theo-chou n’est jamais vĂ©ritablement heureux. Mais comme pour m’empĂȘcher de trop y penser, je me concentre plutĂŽt Ă  tartiner les tranches de pain de mie de beurre de cacahuĂštes et de gelĂ©e de framboises. C’est mon petit pĂ©chĂ© mignon, mon casse-croĂ»te de trois heures du matin quand je rentre de soirĂ©e. J’ai toujours faim quand je rentre en pleine nuit. Je dispose les deux sandwichs sur des petites assiettes et j’ai Ă  peine commencĂ© Ă  avancer vers le salon pour rejoindre Theo que le Clochard vient danser dans mes jambes, jappant et sautant aprĂšs mes bras en croyant que ce festin lui est destinĂ©. ArrĂȘte bon sang, je rĂąle en riant Ă  moitiĂ©. Tu vas me faire tomber ! Mais arrĂȘte ! Allez, va te coucher ! » Seulement ce chien n’étant absolument pas dressĂ©, il ne m’écoute pas et continue de se faufiler entre mes pieds Ă  chacun de mes pas. Et alors qu’il me saute dessus une nouvelle fois, je perds l’équilibre et renverse une assiette sur le plaid de mon Doudou. La gelĂ©e s’éparpille un peu sur le tissu et je retiens de justesse le Clochard qui allait sauter sur l’occasion pour s’emparer du sandwich dĂ©fait. Eh merde, je siffle. Je suis dĂ©solĂ©, c’est ce sale cabot qui m’a dĂ©sĂ©quilibrĂ©. Toi, au panier ! je gronde en direction de l’animal qui consent Ă  s’arrĂȘter et sortir de la piĂšce avec la queue et les oreilles baissĂ©es. DĂ©solé  Je te laverai ton plaid, promis promis promis ! Tu verras, demain, il sera comme neuf ! On n’y verra que du feu ! Je le nettoierai , promis promis promis ! » MĂȘme si je n’ai aucune idĂ©e de comment faire fonctionner la machine Ă  laver puisque c’est toujours mon Doudou qui se charge du linge pour nous deux. Je reprends le sandwich Ă©ventrĂ© et essuie sommairement la tĂąche rougeĂątre avant de lui tendre la deuxiĂšme assiette. On a qu’à partager celui-lĂ , ça t’ira ? je propose dans un sourire enfantin. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Mer 15 Jan - 1916 Je connais l’avis de Heath par rapport aux relations sĂ©rieuses, si bien que je sais parfaitement qu’il n’a pas l’intention d’en entretenir une un jour. Je ne parviens pas Ă  comprendre pourquoi il ne prendra jamais une telle dĂ©cision, aprĂšs tout il pourrait rĂ©ussir sans difficultĂ©. Ce ne serait dĂ©jĂ  pas complexe pour trouver la personne idĂ©ale Ă  ses yeux, peu importe s’il s’agit d’une femme ou un homme. Il est question d’un gars viril, sĂ©duisant, brillant, drĂŽle, talentueux malgrĂ© ses figurines qui promettent peu, attentionnĂ© quand il le veut, gentil au fond de lui - il a tout pour lui, en rĂ©alitĂ©. Au contraire de moi, en dĂ©finitive – je suis son opposĂ© pour n’importe quoi. Surtout, il est extrĂȘmement beau et plus que sexy. Ce n’est bien Ă©videmment pas moi qui le dis, je ne fais qu’en conclure ce que je remarque, entends ou sens. Souvent, il lui arrive de se faire draguer en pleine rue alors que nous sommes ensemble. Il fait l’amour avec quelqu’un de nouveau tous les soirs, ce qui dĂ©montre bien le fait qu’il est irrĂ©sistible. Les gens qui le repoussent ou refusent ses souhaits, sont rares. A vrai dire, je dois ĂȘtre un des seuls Ă  ĂȘtre une exception, tout simplement car je n’aime pas les hommes. Ainsi, il n’a aucune chance de me plaire mĂȘme s’il fournissait tous les efforts possibles et inimaginables. Tu devrais penser Ă  te poser avec quelqu’un quand mĂȘme
 je commence par une simple tentative, que j’ai dĂ©jĂ  entreprise quelquefois sans grand rĂ©sultat. » Mon meilleur ami refuse catĂ©goriquement de se mettre avec quelqu’un, d’entretenir une relation. Pour la simple et bonne raison qu’il prĂ©fĂšre sa libertĂ© et son quotidien dont le sexe pur et dur correspond Ă  sa principale occupation. D’un autre cĂŽtĂ©, je dois avouer que ce fait me rassure quelque peu. Bien que je serais trĂšs heureux s’il advenait qu’il dĂ©couvre sa perle rare je ne sais oĂč, je suis effrayĂ© Ă  l’idĂ©e qu’il me perde de vue et m’efface de sa mĂ©moire sĂ©lective. Je prends conscience qu’il sera toujours prĂ©sent et Ă  mes cĂŽtĂ©s quoi qu’il arrive, seulement il ne le serait plus aussi souvent si cette personne restait dans sa vie pour un bon bout de temps. Mais aprĂšs tout, c’est tout ce qu’il mĂ©riterait. Une belle vie avec un compagnon ou compagne, dans une magnifique maison avec vue sur la mer et un bonheur absolu qui s’infiltre en lui de plus en plus chaque jour. C’est ce dont je rĂȘve personnellement, tant pour moi que pour lui, toutefois dans les deux cas j’ai compris que ça ne se rĂ©alisera jamais. En ce qui me concerne, je ne trouverai jamais cette femme qui saura m’accepter tel que je suis. Quant Ă  lui, il n’a jamais eu cette envie de construire une famille, de se plier Ă  quelques rĂšgles de couple – ce n’est pas pour lui, il a besoin de voler de ses propres ailes. Tel un aigle, il prĂ©fĂšre rester indĂ©pendant et solitaire jusqu’à la fin de sa vie. Heathcliff est un rapace en apparence, une bĂȘte qui pourtant, obtient un cƓur tendre dont l’existence lui semble ĂȘtre ignorĂ©e. Ce qui m’embĂȘte chez lui, c’est qu’il aimerait tout autant que moi pour son cas, que je me mette avec quelqu’un. Il ne comprend pas que c’est impossible, sachant que cela fait dix ans que je suis partie en quĂȘte d’une relation sĂ©rieuse. Personne n’a paru intĂ©ressĂ© par ma personne pendant cette longue pĂ©riode de dĂ©tresse. Quitte Ă  prendre un animal, je prĂ©fĂšrerais un chat au lieu d’un cochon, je lui lance finalement avec sĂ©rieux, car il n’est pas question d’une blague Ă  mon goĂ»t. Enfin, tout sauf ton clĂ©bard ! je poursuis sans ne plus attendre, avant qu’il n’entreprenne cette proposition. » Le connaissant, il aurait pu vĂ©ritablement me proposer son chien comme compagnon Ă  vie
 Et je prĂ©fĂ©rais mourir seul, en toute honnĂȘtetĂ© ! Tu m’accompagneras pour aller jusqu’à ces planĂštes ? je l’invite Ă  ce voyage insensĂ© avec un lĂ©ger sourire, avant de m’installer confortablement sur le canapĂ©. » J’évite de rĂ©pondre Ă  ses phrases au sujet des femmes, tout simplement car je trouve cette conversation tout bonnement inutile. Il pourra remarquer que je n’ai citĂ© que l’animal avec qui je pourrais construire une relation ridicule, ainsi que ma proposition de l’emmener sur Mars – qui lui plaira, assurĂ©ment. Il le verra sans aucun doute, mais n’en fera rien. Il saura au fond de lui que je n’ai plus envie d’en discuter, parce que c’est peine perdue, en vain. J’ai la sensation de tourner en rond vis-Ă -vis des femmes et des relations Ă  longue durĂ©e, ainsi je n’hĂ©site pas Ă  oublier ces corps fĂ©minins qui ne me portent aucune intention. J’aimerais que Cliff fasse de mĂȘme et qu’il ne commence pas Ă  ĂȘtre tĂȘtu, ça m’éviterait quelques afflictions supplĂ©mentaires. Il a beau ĂȘtre doux avec moi lorsque nous sommes en train de parler de mon cĂŽtĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©, il ne saisit pas qu’au fond la conversation me fait souffrir. Je n’aime pas en discuter, tout simplement parce qu’elle me rappelle chaque fois Ă  quel point je ne suis pas au niveau, pas sĂ©duisant, pas l’homme merveilleux que toutes ces femmes cherchent autant pas discret, j’entends mon meilleur ami s’approcher du canapĂ© en rĂąlant sur son chien avec un lĂ©ger rire – il dĂ©teste l’engueuler, il entretient une relation emplie d’affection avec son animal adorĂ©. Sans que je m’y attende, l’aliment se dĂ©pose sur mon plaid, lorsque le chien pousse amicalement Heath. Il a encore tout fait renverser
 Sur la couette Ă  laquelle je tiens Ă©normĂ©ment, que je chĂ©ris autant que lui avec vieux clĂ©bard presque dĂ©garni et proche de la mort. SaletĂ© de chien, merde ! Il tient de son maĂźtre ! Un vrai foutu maladroit ! je m’énerve, en grinçant des dents. » Je suis incapable d’apprĂ©cier ce truc Ă  quatre pattes, il fait constamment des conneries sans jamais cesser. Il est intenable, comme son maĂźtre. J’insulte presque mon ami par rage, me lĂšve alors une fois qu’il a essuyĂ© le plus gros, puis le retire contre mon grĂ© de mon corps dĂ©sormais froid. Laisse tomber, je tiens Ă  mon plaid et j’ai aucune envie qu’il rĂ©trĂ©cisse. Je me dĂ©brouillerai, je lui lĂąche avec colĂšre, lui faisant bien comprendre qu’il n’est absolument pas douĂ© pour laver des vĂȘtements. » Il a dĂ©jĂ  tentĂ© une fois et ma chemise Ă©tait ensuite faite pour la taille d’un bĂ©bĂ© – merci, Cliff. Je me rends jusqu’à notre piĂšce laverie » dans laquelle il n’a jamais dĂ» aller par ailleurs, afin de me prĂ©cipiter Ă  la placer dans la machine Ă  laver. Produit glissĂ© Ă  l’intĂ©rieur et je ne perds pas une minute pour l’allumer. Je retourne au canapĂ©, m’assois dessus en m’éloignant quelque peu de la personne qui vient tout juste de m’énerver. Il a le don pour rendre un moment parfait en le plus misĂ©rable et dĂ©testable Ă  mes yeux. Mh
 Oui, je veux bien. Tu devras me donner la moitiĂ© pour la peine
 je lui dis d’un ton tout de suite plus doux, content qu’il rĂ©alise mon souhait de partager le sandwich avec lui sans que j’ai besoin de le lui demander. » Je me mets Ă  frissonner sans cette couverture, je claque des dents
 On a beau toujours allumer le chauffage, seul mon plaid parvient chaque fois Ă  me rĂ©chauffer. En plus, j’ai froid. Je dĂ©teste ton chien, je continue sans pourtant utiliser la haine, mais toujours avec un grand calme. » J’ai les bras nus dĂ©sormais, alors je ne sens que ce froid qui s’empare de chacune des parcelles de mon corps, pour me glacer les os. Soleil, rĂ©chauffe-moi. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Ven 17 Jan - 1333 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. un Ă©clat de rire incontrĂŽlĂ© lorsque j’entends Theodor me rĂ©pĂ©ter pour la soixante-troisiĂšme fois – j’ai comptĂ© – que je devrais me trouver quelqu’un pour Ă©tablir une relation sĂ©rieuse. Moi ? Me poser avec quelqu’un ? je ris. Tu sais trĂšs bien que j’en serais incapable, on en a dĂ©jĂ  parlĂ©. Et puis, il faudrait dĂ©jĂ  arriver Ă  trouver une personne capable de me supporter au quotidien. » J’ai conscience que ma nature assez frivole et immature n’est pas facile Ă  vivre au jour le jour. Jusque lĂ , mon Doudou est le seul qui ait Ă©tĂ© assez courageux pour tenter l’expĂ©rience de la colocation avec moi. Je crois qu’il doit parfois le regretter – surtout quand je laisse traĂźner mes caleçons, propres et sales, sur notre canapĂ©. Non, c’est pas fait pour moi, je continue d’une voix un peu plus sĂ©rieuse. Je suis seul mais au moins je suis libre. Et c’est ce qui me plaĂźt. » Si je m’engageais dans une relation, je devrais dire adieu Ă  mes soirĂ©es, Ă  mes sorties entre amis, Ă  mes nuits de baise et de cuite intensives et je sais que je ne suis absolument pas prĂȘt Ă  laisser tomber cette douce indĂ©pendance. J’y tiens beaucoup trop pour accepter de faire des concessions et m’enfermer dans une routine monotone qui finira par me dĂ©truire de l’intĂ©rieur Ă  petit feu. Je suis un esprit bien trop libre et indĂ©pendant pour qu’on me coupe les ailes maintenant. Évidemment, Ă  quarante-cinq ans, on ne trouve pas ça normal que je ne sois pas dĂ©jĂ  mariĂ© et pĂšre d’une ribambelle de gamins qui se ressembleraient tous – ils auraient mon physique et l’intelligence de leur mĂšre. Mais ma vie de cĂ©libataire endurci me plaĂźt telle qu’elle est et je me fiche pas mal de ne pas respecter les conventions de notre sociĂ©tĂ© actuelle. Les gens peuvent bien dire ce qu’ils veulent, ça m’est parfaitement Ă©gal. Du moment que je suis heureux ainsi, c’est tout ce qui compte pour moi. Et puis, j’ai mon Doudou. Et tant que j’ai mon Doudou avec moi, ça me suffit amplement. Parfois, je me fais la rĂ©flexion qu’on est un peu comme un vieux couple, tous les deux. Theodor est sĂ»rement la relation la plus longue que j’ai entretenue de toute ma vie. On a nos petites habitudes, notre quotidien est presque aussi millimĂ©trĂ© qu’une horloge suisse – Ă  l’exception que je peux toujours faire ce que je veux et quand je le veux et que Theo-chou ne me fait jamais aucun reproche lĂ -dessus. À ma maniĂšre, je lui suis fidĂšle et je lui voue des sentiments trĂšs forts que je n’éprouve Ă  l’égard de personne d’autre que lui. Je veux son bonheur et, mĂȘme si je le mets assez souvent en rage, je me rattrape toujours en lui offrant des petits cadeaux ou en le cĂąlinant – bien que ça le fasse rĂąler. Alors il est Ă©vident que je veuille qu’il trouve une femme qui soit Ă  sa hauteur, qui soit faite pour lui. Une femme qui le rendra pleinement heureux, qui lui donnera de beaux enfants s’il en veut lui aussi. Une femme que je trouverai parfaite pour lui, Ă©videmment – mon avis compte, aprĂšs tout. Et tant qu’il n’a pas trouvĂ© cette perle rare, je fais de mon mieux pour donner le change. Je comble le vide Ă  l’intĂ©rieur de lui, je remplace ce qui manque cruellement Ă  sa vie. J’ai conscience qu’il prĂ©fĂ©rerait autre chose, qu’il prĂ©fĂ©rerait quelqu’un d’autre qu’un homme tel que moi mais je lui donne nĂ©anmoins tout ce que je suis capable de lui donner. Parce que je suis convaincu qu’un jour il trouvera la bonne personne faite pour lui. MĂȘme s’il n’y croit pas, j’en suis persuadĂ© pour nous deux. Bien sĂ»r, je redoute Ă©galement ce jour, parce que cela signifiera le perdre quelque part – au moins un peu. Et je me sens incapable de le perdre, mĂȘme un tout petit peu. Il est trop important Ă  ma vie, Ă  mon existence et Ă  mon Ă©quilibre dĂ©jĂ  prĂ©caire. Mais si elle fait pleinement son bonheur alors j’accepterai de m’effacer de sa vie. Il mĂ©rite bien d’ĂȘtre heureux et je ne veux pas ĂȘtre une entrave Ă  son Ă©panouissement personnel, ça non. C’est vrai que c’est plus mignon un chat, j’admets avec un faux sĂ©rieux. Ou un Ă©lĂ©phant ? Pourquoi pas un Ă©lĂ©phant ? je propose alors, dĂ©bordant d’entrain avant de me mettre Ă  imiter le gros animal avec un bras prĂšs de mon visage faisant office de trompe. » Et tout en balançant mon bras, je fais de grands pas lourds qui rĂ©sonnent sur le sol de l’appartement. Avoue que l’élĂ©phant, c’est vraiment le top du top, je lance finalement avec l’air certain que ma proposition est sĂ»rement la meilleure du siĂšcle et de tout l’univers. » Puisqu’il ne veut ni de mon cochon, ni mĂȘme de mon Clochard. Loin de m’en vexer cela dit, je continue juste sur ma lancĂ©e. J’estime que mon Doudou a tout le potentiel pour plaire Ă  une femme malgrĂ© ce qu’il en dit et mĂȘme si nous devions aller jusque sur les autres planĂštes du systĂšme solaire pour lui trouver sa moitiĂ© alors nous irions – foi de Saint-James. Tu poses encore la question ? je demande doucement avec un sourire attendri. Je te suivrai n’importe oĂč, mon Doudou. N’importe oĂč. » Je ne conçois pas mon avenir sans lui Ă  mes cĂŽtĂ©s, que ce soit de prĂšs ou de loin. Si je n’aime absolument pas prĂ©voir quoi que ce soit pour le futur, Theodor est nĂ©anmoins la seule constante dans tout mon univers. Et puis, j’ai toujours voulu essayer les casques de cosmonautes, c’est trop cool ! j’ajoute avec les yeux brillants d’un enfant devant le jouet de ses rĂȘves au matin de NoĂ«l avant que mon meilleur ami n’aille finalement s’assoir au salon. » Ce n’est que lorsque je l’y rejoins, nos sandwichs en mains, et que mon chien vient s’emmĂȘler Ă  mes jambes, que je fais la gaffe de renverser une des assiettes sur Theo-chou. Essayant tant bien que mal de rĂ©parer ma bĂȘtise involontaire, je l’entends pester contre le Clochard de façon virulente – dĂ©jĂ  qu’il ne l’aime pas beaucoup. J’ai trĂšs peu l’occasion de le voir en colĂšre et je me sens toujours trĂšs mal Ă  l’aise quand il est fĂąchĂ©. Je sais bien que je ne sais pas faire marcher la machine Ă  laver mais j’aurais lu le manuel s’il avait fallu, pour pouvoir lui laver son plaid fĂ©tiche. Au pire, je l’aurais fait Ă  la main. Je n’aime vraiment pas le savoir fĂąchĂ© aprĂšs moi – et aprĂšs le chien. J’ai une petite boule lĂ , au creux de l’estomac, et c’est vraiment dĂ©sagrĂ©able comme sensation. J’ai l’impression que mon cƓur pĂšse trois tonnes entre mes cĂŽtes. DĂ©solé  je souffle Ă  nouveau, penaud comme un gosse que l’on vient de prendre en faute. » Et je me sens un peu bĂȘte, plantĂ© lĂ , avec mon assiette entre les mains cependant que mon meilleur ami se rend Ă  notre buanderie pour y lancer la machine. Je suis vraiment maladroit, des fois. Il semble pourtant s’adoucir lorsque je lui suggĂšre de partager le sandwich qui reste et ça me rassure un peu. Je souris comme un gamin, le nƓud Ă  mon ventre s’évaporant comme par magie, et je m’installe Ă  ses cĂŽtĂ©s. Je lui tends alors notre petit festin du moment pour qu’il morde dedans. Attends, je reviens, je fais alors que je viens de l’entendre se plaindre de la tempĂ©rature qui le fait frissonner. » Je me rends rapidement jusqu’à sa chambre et prends la couverture de son lit avant de revenir au salon oĂč je la dĂ©pose tout autour de mon Doudou, l’emmitouflant bien dans la couette. Si bien que seule sa tĂȘte semble en sortir au final. Oh tu es trop mignon comme ça ! je m’extasie comme une fillette devant son idole de tous les temps. Faut que je te prenne en photo ! » Je sors mon tĂ©lĂ©phone portable et ouvre rapidement l’appareil photo pour immortaliser le moment, gloussant comme un idiot heureux. Et voilĂ  ! » Je me rue sur le canapĂ©, portable en mains et sourire immense aux lĂšvres. Regarde comme tu es trop chou, mon Doudou ! je m’écrie tout en lui plaquant presque l’écran sur les yeux. Je vais la mettre en photo de contact ! Elle est trop jolie ! Et comme ça chaque fois que tu m’appelleras, je verrai ta petite tĂȘte qui dĂ©passe de la grosse couverture ! C’est trop adorable ! On dirait un petit Inuit ! Oh oui, c’est ça ! Tu ressembles Ă  un petit Inuit, ahah ! » Clique droit, dĂ©finir comme photo de contacts, Doudou – hop, c’est fait.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 19 Jan - 1824 J’ignore si Heathcliff a dĂ©jĂ  connu l’ñme-sƓur ou s’il a dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ© ce sentiment amoureux Ă  l’égard de quelqu’un, tant un homme qu’une femme, mais en tout cas je ne l’ai jamais su. J’ai toujours connu le brun avec sa quĂȘte de plaisir, ses passions avouĂ©es pour l’alcool, la drogue et le sexe, ainsi que son envie de libertĂ© et d’une totale indĂ©pendance. Il n’a jamais niĂ© le fait qu’il prĂ©fĂ©rait la baise aux grandes relations, nĂ©anmoins il m’est impossible de croire qu’il a pu Ă©chapper aussi facilement Ă  l’amour. AprĂšs tout, tout le monde ressent un jour ou l’autre cette marque d’affection considĂ©rable, envers une personne que l’on ne choisit pas toujours. Je n’ai jamais su s’il a toujours Ă©tĂ© ainsi Ă  fonctionner de cette maniĂšre, ou s’il a Ă©tĂ© blessĂ© dans le passĂ©, si bien qu’il n’a plus envie d’amour dans sa vie qu’il juge misĂ©rable. Ce qui pourrait rendre son caractĂšre plus comprĂ©hensible, Ă©tant donnĂ© qu’il serait alors effrayĂ© Ă  l’idĂ©e d’offrir Ă  nouveau sa confiance, de peur d’ĂȘtre trahi, blessĂ© et mĂȘme dĂ©truit encore une fois. J’ai chaque fois pensĂ© qu’il s’agissait d’une blessure datant de l’époque, prĂ©fĂ©rant m’efforcer Ă  y croire plutĂŽt qu’à favoriser cette pensĂ©e qu’il puisse ĂȘtre un vĂ©ritable libertin. Je ne sais pas ce qui me fait flipper dans ce fait, certainement car toute ma vie j’ai cru que chacun de nous ne souhaitait qu’ĂȘtre en compagnie d’une autre personne, ou mĂȘme plusieurs s’il advenait que plusieurs enfants apparaissent, dans le seul but de rendre cette existence plus magique qu’elle ne l’est dĂ©jĂ . J’ai de la difficultĂ© Ă  croire que certains n’aient pas cette vie idĂ©ale en tĂȘte, ces rĂȘves doux dans lesquels j’aime plonger parfois, desquels j’aime m’imprĂ©gner. Je suis Ă©puisĂ© face Ă  tant de souhaits qui diffĂšrent selon les perceptions de chacun, parce que je suis contraint d’ĂȘtre beaucoup trop mĂ©fiant vis-Ă -vis des gens, ne connaissant plus leurs vĂ©ritables intentions Ă  mon Ă©gard. DĂ©sormais, chaque fois que quelqu’un s’approche de moi, je le repousse car je n’ai aucune envie qu’on joue avec moi - peu importe s’il est question d’un voisin ou d’un collĂšgue. Les relations sĂ©rieuses ne sont pas qu’une source d’emprisonnement, tu pourras garder ta libertĂ© Cliff. Il faut seulement savoir ĂȘtre patient pour trouver la personne idĂ©ale, je lui souffle d’une voix traduisant ma conviction pure et dure. Tu trouveras forcĂ©ment quelqu’un comme toi un jour ou l’autre, je lui indique avec sĂ©rieux, sans mĂȘme ĂȘtre accompagnĂ© d’un sourire ou rire car je le pense vraiment. » Je crois dur comme fer qu’il existe un ĂȘtre humain comme lui, quelque part sur cette Terre. Il est peut-ĂȘtre Ă©loignĂ© de lui pour le moment, habite peut-ĂȘtre l’Afrique ou l’Australie. Mais si son Destin considĂšre qu’il le mĂ©rite, alors ils finiront par se rencontrer. Je l’espĂšre pour lui en tout cas, parce que moi j’estime qu’il le mĂ©rite. Il a beau se faire souffrir inutilement avec son monde illusoire, je trouve qu’il se rĂ©vĂšle plein de bontĂ©, douceur, gentillesse et d’intelligence. J’ai passĂ© beaucoup trop de temps en sa compagnie pour pouvoir certifier qu’il est un homme bon, personne n’a le droit d’en douter ou de dire le confortablement sur le canapĂ©, j’aperçois mon meilleur ami en train d’imiter un Ă©lĂ©phant. Je ne m’étonne mĂȘme plus avec toutes les conneries qu’il a pu me sortir, il parvient mĂȘme Ă  me dĂ©clencher une joie immense Ă  l’intĂ©rieur de moi et Ă  m’extirper un lĂ©ger rire. Je ne peux m’empĂȘcher de sourire face Ă  ses stupiditĂ©s, mais je dois bien avouer qu’il est plaisant de l’entendre et le voir faire des conneries, pour la simple et bonne raison qu’il infiltre ainsi un bonheur intense dans mes veines. Tu es bĂȘte
 Mais je veux bien d’un Ă©lĂ©phant comme toi, je lui dĂ©clare lorsqu’il s’assoit Ă  nouveau Ă  mes cĂŽtĂ©s. » Il n’est plus question d’amour, mais d’amitiĂ©. J’adore Heathcliff malgrĂ© tout, malgrĂ© son cĂŽtĂ© bordĂ©lique et ses nombreuses manies. MĂȘme quand il me chatouille, mĂȘme quand il me rĂ©clame des baisers sur la joue, mĂȘme quand il se montre collant, mĂȘme quand il fait son chiant, mĂȘme quand il s’avĂšre ĂȘtre le pire maladroit au monde, mĂȘme quand fait des blagues lourdes et nulles Ă  longueur de journĂ©e. Alors je n’ai aucune envie de perdre le seul vĂ©ritable ami que j’ai et que je cĂŽtoie, tout simplement parce qu’il compte pour moi, que j’ai besoin de lui et que je me sens bien en sa compagnie. Il m’agace et me rend colĂ©rique quelquefois, mais la plupart du temps il me fait rire, me fait sentir bien dans ma peau en me complimentant, me rĂ©chauffe le cƓur. Il est celui qui fait fondre l’iceberg qui s’est formĂ© autour de mon cƓur depuis le divorce avec ma femme, il est celui qui empĂȘche les larmes de couler, il est celui qui apaise mes angoisses et me donne le sourire. C’est mon meilleur ami, mon Cliff. Bien que je sois quelque peu Ă©goĂŻste en disant ça - Ă©tant donnĂ© que je suis certain de ne pas lui offrir autant, j’aimerais ne jamais ĂȘtre sĂ©parĂ© de lui. On doit Ă©touffer dans ces casques
 je fais la rĂ©flexion, plus pour moi-mĂȘme que pour lui indiquer. » RĂ©ponse complĂštement inutile qui ne fait pas avancer la conversation, bonjour. Je ne rĂ©ponds rien d’autre, car je juge qu’il n’y a plus d’intĂ©rĂȘt Ă  communiquer sur notre voyage jusque Mars. C’est Ă  ce moment que Cliff fait son show Ă  nouveau. Il m’apporte une couverture lorsque je lui explique que je suis en train de mourir de froid. Je lui adresse un sourire en me disant intĂ©rieurement qu’il est vraiment adorable, jusqu’au moment oĂč arrive sa maladresse. Il m’enveloppe contre mon grĂ© du drap chaud et Ă©pais, en prenant soin qu’elle recouvre tout mon corps – presque ma tĂȘte Ă©galement. Au moins, j’ai chaud. Je le regarde comme si j’allais lui foutre une gifle, mĂȘme si j’en pouffe de rire moi aussi intĂ©rieurement. Mhhh gĂ©nial. Un petit Inuit
 M’en voilĂ  ravi ! je m’exclame d’un ton peu ravi en imaginant ces gens enveloppĂ©s de cette longue capuche, dans laquelle j’étoufferais avec tous ces poils. » Il prend finalement une photo de moi avec son portable, contre mon grĂ© et sans mĂȘme me consulter avant ! Il se fiche de ma permission, gros idiot ! Je n’ai pas le temps de grogner qu’il me montre dĂ©jĂ  avec joie le clichĂ© affichĂ© sur son Ă©cran. Je grince des dents devant autant de mocheté  Je me demande comment il est capable de me trouver mignon avec une gueule pareille ! J’aimerais lui prendre des mains pour pouvoir la supprimer moi-mĂȘme, seulement en essayant de me retirer de la couverture, je balance sans le vouloir contre Heath. Je tombe littĂ©ralement sur lui, la tĂȘte contre son torse. Eh merde, il faut vraiment que cette couette s’y mette Ă©galement ! Je garde alors les bras emprisonnĂ©s par le drap qui me tient nĂ©anmoins chaud, et je ne tente plus aucun mouvement de peur de me retrouver contre le sol. Efface-moi ça tout de suite et je te fais le nombre de bisous que tu voudras, je tente de nĂ©gocier, lui faisant l’offre la plus magique qui soit selon lui, je suppose. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Jeu 23 Jan - 1215 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. suis touchĂ© de voir Theo-chou si concernĂ© par mon cĂ©libat et avenir sentimental. Je sais bien qu’il espĂšre que j’arrive Ă  me trouver une personne avec laquelle construire une relation solide et durable, une personne avec laquelle bĂątir quelque chose de stable. Se passer la bague au doigt, avoir des enfants peut-ĂȘtre. Et puis tomber dans cette routine emmerdante, s’ennuyer ferme, se chercher des poux pour des raisons stupides juste parce qu’il faut bien parler de quelque chose, et puis divorcer. Se dĂ©chirer pour la garde des gosses, fixer le montant de la pension alimentaire et ne voir ses mioches qu’un week-end sur deux et pendant les vacances d’étĂ©. Ô joie. J’en ai dĂ©jĂ  des palpitations irrĂ©guliĂšres et affolĂ©es dans la poitrine rien que d’y penser. Je n’ai aucunement l’envie de tout ça, je suis tellement mieux dans ma vie de cĂ©libataire endurci qui papillonne Ă  droite et Ă  gauche sans jamais se poser nulle part. Des histoires courtes et sans attache, voilĂ  ce qu’il me faut. VoilĂ  ce dont j’ai besoin. C’est tellement plus simple, sans aucune prise de tĂȘte. On ne se pose pas de questions superflues, on ne demande rien, on n’attend rien de l’autre. C’est ainsi que j’aime vivre – vivre le moment prĂ©sent. Peut-ĂȘtre qu’à quarante-cinq ans, je devrais ĂȘtre une toute autre personne ; peut-ĂȘtre qu’à quarante-cinq ans, on attend de moi que je sois une toute autre personne. Mais je n’en ai pas envie. Je n’ai pas envie d’ĂȘtre quelqu’un d’autre sous prĂ©texte que ça ferait plaisir Ă  certains, sous prĂ©texte que c’est mal vu en sociĂ©tĂ©. Quelle importance ? Il s’agit de ma vie et de mes choix. Et ça fait bien longtemps que je n’ai laissĂ© personne dĂ©cider Ă  ma place. Si mes parents n’ont pas pu faire de leur fils prodigue ce qu’ils dĂ©siraient, ce n’est pas pour que le monde qui m’entoure me façonne Ă  sa façon. Je ne rentre pas dans leur foutu moule Ă  la con. Et ça ne me dĂ©range absolument pas d’ĂȘtre vu comme un pestifĂ©rĂ©. Mieux vaut ĂȘtre seul que mal accompagnĂ©, comme dirait l’autre. Et moi, j’ai choisi la solitude au je ne suis jamais vraiment seul. Parce qu’il est lĂ . Mon Doudou. Il est lĂ  depuis des annĂ©es, depuis ce qui me semble ĂȘtre une Ă©ternitĂ© – dans le bon sens du terme. Il est l’unique personne qui soit restĂ©e Ă  mes cĂŽtĂ©s aussi longtemps. Finalement, je l’ai ma relation stable et durable et c’est avec lui que je la vis. Bien sĂ»r, il n’a jamais Ă©tĂ© question de couple, de mariage et d’enfants entre nous – je ne suis pas son type de toute façon – mais lui et moi fonctionnons trĂšs bien Ă  deux. Il prend soin de moi, je fais attention Ă  lui. Nous nous acceptons, nous nous aimons Ă  notre façon. Je verrai bien, je lĂąche doucement, souriant avec tendresse lorsque je remarque son petit air trĂšs sĂ©rieux. » Le mĂȘme petit air qu’il arbore chaque fois qu’il est entiĂšrement convaincu de ses paroles. Et je trouve ça mignon ; et je trouve ça touchant. Il pense vraiment qu’il existe quelque part une autre personne que lui capable de me supporter au quotidien – un autre petit ĂȘtre unique comme lui, peut-ĂȘtre ? Moi, je sais que c’est faux. Je sais qu’il n’y aura jamais que lui qui saura m’accepter comme je suis sans jamais vouloir chercher Ă  me changer. je sais qu’il sera sĂ»rement la seule personne qui restera Ă  mes cĂŽtĂ©s sans finir par ĂȘtre lassĂ©, agacĂ© ou dĂ©goĂ»tĂ© de moi et de mon style de vie atypique. Et ça ne me dĂ©range pas. Je me fiche de finir seul avec lui, sans bague au doigt, sans enfant. S’il reste dans ma vie, moi, ça me suffit amplement. Mais tu sais, pour moi, l’important c’est que toi tu sois lĂ  avec moi. Le reste, je m’en fiche pas mal au fond, je lui avoue avec douceur, tandis que je viens caresser sa joue du bout des doigts dans un geste affectueux. » Je crois que mon univers tout entier s’effondrerait tel un chĂąteau de cartes si jamais Theo venait Ă  partir loin de moi. Je sais dĂ©jĂ  combien ça m’est difficile de le quitter pour mes reportages et qu’il me manque affreusement dĂšs que je ne suis pas Ă  la maison plus de deux jours d’affilĂ©e. Alors vivre tout le reste d’une vie sans lui ? Impossible, tout bonnement impossible. J’ai toujours eu une façon bien Ă  moi de remonter le moral Ă  Theo. Si d’autres usent de jolies paroles ou de gestes tendres et affectueux, je suis plutĂŽt du genre Ă  blaguer en ce qui me concerne. Éternel enfant, je ne sais pas ĂȘtre sĂ©rieux mĂȘme lorsqu’il le faudrait – ou si peu. Le fait est que je dĂ©teste voir cet Ă©clat de tristesse au fond du regard de mon Doudou. Je dĂ©teste le savoir malheureux, maussade, nostalgique. Alors je fais le pitre. Je fais le clown et je vois apparaĂźtre un sourire sur ses lĂšvres. Je ramĂšne la joie Ă  l’intĂ©rieur de son petit cƓur tout cassĂ©. Je tente tant bien que mal de le rĂ©parer, de faire se cicatriser les blessures qu’on lui a infligĂ©es. Je sais que ça fonctionne. Je sais que ça marche, bien que pour un temps seulement. Mais je sais qu’au moins, pendant ce tout petit temps oĂč il sourit, alors il est un peu plus heureux que d’ordinaire. Bien sĂ»r, j’aimerais qu’il le soit entiĂšrement et pour toujours mais il lui faudra du temps pour tout ça. Tant pis, je sais ĂȘtre patient. Et je continuerai, encore et encore, avec mes idioties enfantines Ă  le faire sourire et rire un peu. Ce qui compte, c’est qu’il puisse sourire Ă  nouveau un jour. Cependant, j’ai aussi la fĂącheuse habitude d’ĂȘtre un grand maladroit et mes maladresses entraĂźnent toujours ses colĂšres – ce que je redoute et dĂ©teste tout autant que sa tristesse. Je suis un vĂ©ritable gaffeur, mĂȘme parfois Ă  mes propres dĂ©pends. Alors quand mon Doudou est en colĂšre pour la tĂąche de gelĂ©e de framboises sur sa couverture adorĂ©e, je suis tout de suite trĂšs mal Ă  l’aise. C’est si dĂ©sagrĂ©able de savoir qu’il peut ĂȘtre fĂąchĂ© contre moi. Et mĂȘme si je m’excuse maladroitement, lui fais une promesse que je ne pourrai pas tenir, je ne peux m’empĂȘcher d’aller chercher l’autre couverture pour la lui ramener quand il frissonne de froid. Je sais bien que ça ne rĂ©pare par ma bĂȘtise mais il n’a plus froid au moins. Et parce que je le trouve trop adorable alors enroulĂ© dans la couverture et que je le prends en photos avec mon portable, je l’entends qui rĂąle. Et ça me fait sourire encore plus. Mais si, je t’assure ! je m’écrie avec joie, sautillant presque devant lui. Tu es trop, trop, trop mignon comme ça ! » Oh, je sais bien qu’il n’aime pas ça de son cĂŽtĂ© mais tant pis. Il est juste trop adorable pour que je laisse passer ça. Satisfait et trop heureux de mes photographies, je m’installe Ă  ses cĂŽtĂ©s pour les lui montrer, fier comme un paon. J’ai mon Doudou dans mon portable. Et chaque fois qu’il m’appellera, sa photo s’affichera – les portables, c’est vraiment magique quand mĂȘme. Et tandis qu’il essaye de me prendre le tĂ©lĂ©phone des mains, il s’emmĂȘle dans sa couverture et tombe Ă  moitiĂ© sur moi. Je ris devant sa posture sĂ»rement inconfortable. Je passe un bras autour de ce que je devine ĂȘtre sa taille sous l’épais tissu et le ramĂšne un peu plus vers moi pour Ă©viter qu’il ne tombe. Tu ressembles Ă  un petit ver de soie comme ça, mon Doudou, je commente dans un petit rire. Je crois que tu es encore plus mignon dans cette position ! » Je sais qu’il va grogner Ă  ce commentaire mais je n’ai pas pu m’en empĂȘcher. J’aime bien l’embĂȘter parfois – souvent Ă  vrai dire. Mais quand il me demande d’effacer les photos que je viens de prendre de lui, mon sourire s’efface instinctivement. Je fronce lĂ©gĂšrement les sourcils. Non, je veux les garder ! je rĂ©torque d’un ton enfantin, comme s’il essayait de me voler mon jouet prĂ©fĂ©rĂ©. » Puis, il essaye de marchander. De nĂ©gocier. Si j’efface les photos, j’aurai droit au nombre de baisers que je souhaite. IrrĂ©mĂ©diablement, mon large sourire Ă©merveillĂ© revient. Je sens mĂȘme mes yeux briller lorsque je regarde Theo-chou, toujours Ă  moitiĂ© allongĂ© sur moi. C’est vrai ? Tu promets que tu me feras tout plein de bisous si j’efface ces photos ? je demande une nouvelle fois. » Le dilemme est pourtant cruel. Photos ou bisous ? Bisous ou photos ? Rah, c’est horrible ! C’est sadique ! Comment peut-il me demander de faire un choix pareil ! C’est impossible pour moi de choisir entre sa petite bouille dans mon tĂ©lĂ©phone et ses bisous tout doux. Je prends quoi, moi ? Dans un petit soupir rĂ©signĂ©, je fais quelques manipulations sur mon tĂ©lĂ©phone et efface les clichĂ©s que j’ai pris voilĂ  deux minutes Ă  peine. Je tourne l’écran en direction de mon meilleur ami. VoilĂ , je les ai effacĂ©es, je lĂąche dans une moue attristĂ©e. Tu as intĂ©rĂȘt de me consoler avec tout plein de bisous, maintenant ! » Et puis, rusĂ© et filou, je pends Ă  nouveau deux ou trois photos de Theodor. Mais il n’était pas convenu que je ne puisse pas en prendre d’autres dans notre accord, je me dĂ©fends avant qu’il ne dise quoi que ce soit, un Ă©norme sourire aux lĂšvres. » J’ai gagnĂ©. J’ai les photos et les baisers – jackpot.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 26 Jan - 2248 Heathcliff m’annonce quelquefois qu’il est heureux que je fasse partie de sa vie, et qu’il garde cet espoir que je ne la quitte jamais. Je ne vois pas comment je pourrais disparaĂźtre d’un seul coup sec, mais il semble penser que je pourrais l’abandonner un jour ou l’autre. J’ai Ă©galement cette angoisse au fond de ma poitrine alors je suis incapable de le juger sur ce fait. AprĂšs tout, nous sommes en quelque sorte deux Ăąmes dĂ©chirĂ©es que le Destin a pris le soin d’assembler. Je pourrais comparer notre relation Ă  celle de deux frĂšres, mĂȘme des jumeaux bien que notre apparence n’en donnerait absolument pas cette conclusion hĂątive. Seulement, nous vivons ensemble depuis quelques annĂ©es, nous sommes deux personnes insĂ©parables, et beaucoup de notre entourage s’amusent Ă  nous indiquer que nous finirons ensemble pour la fin de notre vie. L’idĂ©e ne me dĂ©plaĂźt aucunement, pourtant il faudrait penser Ă  nos vĂ©ritables avenirs. Je l’ai toujours vu avec une femme et des enfants ; mon rĂȘve s’est tout d’abord rĂ©alisĂ©, pour finir par se briser. Mais rien ne m’empĂȘche de trouver quelqu’un d’autre que mon ex-femme et de construire quelque chose avec cette nouvelle personne. AprĂšs tout elle l’a fait de son cĂŽtĂ© sans aucune gĂȘne ou difficultĂ©, maintenant elle est heureuse et Ă©panouie avec son mari actuel. Je le sais
 Mais on ne va pas vivre Ă©ternellement ensemble, tu le sais bien, je lui dĂ©clare avec un sourire, totalement convaincu qu’il pense de la mĂȘme maniĂšre que moi. » Cette collocation n’est pour le moment pas dĂ©plaisante, bien qu’il soit trop souvent bordĂ©lique et qu’il en laisse partout. MĂȘme si je paye la plus grande partie du loyer, quitte Ă  dĂ©penser sa part Ă©galement Ă  certains mois. Je ne compte mĂȘme plus ses dettes, il me doit beaucoup trop d’argent – mais il me le rend avec ses petites intentions, telles que des cĂąlins lorsque j’en ai le plus besoin. Alors il est vrai que je n’aurais pas de grandes raisons de partir, toutefois ma vie idĂ©ale n’est pas de vivre avec un ami. Ma vie idĂ©ale est d’habiter avec mon Ă©pouse, accessoirement la femme de ma vie, Ă  qui je ferais des enfants, qui s’installeront dans leurs chambres au fur et Ă  mesure qu’ils pire dans tout ça est que mon meilleur ami pourrait dĂ©couvrir de nouvelles sensations, s’il advenait qu’il se mette Ă  quelqu’un. Il pourrait prendre conscience d’une part de lui-mĂȘme qu’il ignorait, connaĂźtre certaines valeurs dont il estimait d’aucune nĂ©cessitĂ© auparavant. Le pire dans tout ça, c’est que je l’ai vu de mes propres yeux en pleine action. Je ne l’ai pas remarquĂ© en train de tomber amoureux d’une personne, mais de s’occuper d’un enfant. Il s’est parfaitement s’y prendre, serait un excellent pĂšre et il n’a pas le droit de dire le contraire, de s’efforcer Ă  penser le contraire. Ma propre fille l’adore, s’amuse comme une folle en sa compagnie, tandis que moi, qui pense avoir un esprit de famille, en suis tout bonnement incapable. C’est certainement les circonstances qui font que, pourtant la vĂ©ritĂ© se prĂ©sente ainsi ma fille le prĂ©fĂšre Ă  moi-mĂȘme. Il n’est pas autorisĂ© Ă  oublier ce fait qui m’importe beaucoup, ce fait qui pourrait le changer s’il le dĂ©sirait. Il pourrait former une famille et se dĂ©brouiller parfaitement avec, il leur permettrait et donnerait la plus magnifique vie qu’il soit. Cliff est capable d’ĂȘtre un rayon de soleil dans la vie des gens, il suffit seulement qu’il le veuille et en prenne la dĂ©cision seul, comme un grand. Il est mon rayon de soleil, il le serait Ă©galement pour sa famille. Alors pour quelle raison s’enquiquine t-il Ă  coucher Ă  droite et Ă  gauche alors qu’il pourrait rendre heureux des gens, tout en bĂ©nĂ©ficiant d’intĂ©rĂȘts puisqu’il serait Ă©panoui lui aussi ? Enfin, il ne me semble pas qu’il dĂ©teste les moments passĂ©s avec ma fille, il s’éclate lui aussi. Il oublie tout et s’infiltre dans leur monde Ă  tous les deux. Je suis persuadĂ© qu’il serait capable d’avoir cette famille, ce monde qui leur appartiendrait Ă  lui et son mari ou sa sur le canapĂ© et enroulĂ© de la couette chaude, je me laisse faire par mon meilleur ami. Il passe son bras autour de ce sac Ă  pates que je reprĂ©sente et me lance une phrase vraisemblablement provocante. Il parvient toujours Ă  m’embĂȘter, Ă  m’énerver gentiment. Un petit verre de soie ? Sympathique. Je prĂ©fĂ©rais quand mĂȘme le petit Inuit tout compte fait
 je lui indique d’un ton faussement boudeur, tout en gardant mon visage dans son cou. » Je me suis lĂ©gĂšrement redressĂ© pour ne plus obtenir ses cuisses contre mon visage, mais plutĂŽt le coller contre son torse chaud. Il n’y a dĂ©sormais plus aucune raison de ces marques d’affection, plus aucune raison qui nous permet d’ĂȘtre collĂ©s ainsi. Ce rapprochement n’est plus liĂ© Ă  cette angoisse due aux orages, seulement Ă  notre amitiĂ© qui nous permet de connaĂźtre ce genre de moment doux, oĂč tous les deux nous sommes vraiment complices. Le monde autour de nous s’efface, pour seulement laisser place Ă  nos deux corps unis par l’affection. Je n’ai jamais eu peur du fait qu’il soit homosexuel, en plus. Enfin, bisexuel Ă  tendance hommes. Il me semble que ça a toujours Ă©tĂ© clair entre nous il est mon ami, et j’imagine que c’est de mĂȘme de mon cĂŽtĂ©. Il arrive que je le surprenne Ă  observer mes fesses, mais au fond je suppose qu’il n’est pas question d’un regard vicieux, pervers ou avec des intentions malsaines. Je dois ĂȘtre un des rares hommes dont il n’a aucune envie de mettre dans son lit – non pas parce que je suis laid, toutefois car je suis son ami. On ne couche pas avec ses amis, il le sait. Promis, je lui dis ce qu’il souhaite entendre, en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  cette promesse entre nous. » Il supprime les photos qu’il vient de prendre de moi, et je lui fais le nombre de photos qu’il souhaite. Mais sans que je m’en doute une seule seconde, il vient tout juste de me piĂ©ger. Il supprime comme je lui demande ces photos, nĂ©anmoins il en prend des nouvelles suite Ă  cet effacement. Il est vrai que je ne lui ai pas empĂȘchĂ©, qu’il n’a pas Ă©tĂ© indiquĂ© dans les rĂšgles que ça s’avĂ©rait impossible. Ce qui me paraĂźt logique, ne l’est pas toujours pour Cliff. Je dois avouer que cela ne m’étonne mĂȘme pas, c'est une part amusante qui fait dĂ©finitivement partie de lui. Tu es qu’un manipulateur, Cliff ! je m'Ă©cris comme un signe de dĂ©fense, lui avouant qu'il a en quelque sorte mal agi, qu'il s'est permis un truc que je n'aurais pas osĂ© faire, qu'il a eu un peu trop d'audace. » Toutefois, une promesse est une promesse. Elle ne peut ĂȘtre brisĂ©e ou modifiĂ©e ; il a techniquement effacĂ© les photos que je voulais voir supprimĂ©es, ainsi je suis dans l'obligation de recourir Ă  ce qu'il a tant rĂ©clamĂ©. Mais chose promise, chose due
 je lui explique d'une voix faussement pleine de regrets, avant de m'attaquer Ă  sa joue. » Je lui embrasse la joue gauche plusieurs fois, suscitant quelques bruits provoquĂ©s par nos peaux en contacts. Tu es mĂ©chant avec moi... je lui dĂ©clare entre deux baisers sur sa joue, lui faisant comprendre qu'il est parvenu Ă  ĂȘtre le gagnant, mais qu'il me torture actuellement. » L'embrasser n'est pas dĂ©plaisant, mais c'est le fait d'ĂȘtre le perdant qui l'est moins. Je poursuis pourtant, dĂ©rivant sur sa mĂąchoire puis dans sa nuque. Je m'applique Ă  ce que ce soit agrĂ©able pour lui, d'entreprendre cette marque d'affection convenablement et de la maniĂšre qu'il aime tant. Puis je cesse tout mouvement instantanĂ©ment, avant de poser mon visage Ă  nouveau au creux de sa nuque. Je pense que c'est suffisant pour aujourd'hui, je lui dis d'un sourire, sans mĂȘme quitter ma couette ou ses bras. » Je suis bien ici, je dois avouer. Heureusement qu'il est lĂ , cet imbĂ©cile. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Lun 24 FĂ©v - 1536 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. ne me suis jamais demandĂ© ce qu’il adviendrait de notre relation Ă  Theodor et moi si jamais l’un de nous venait Ă  se mettre en couple un jour – il y a plus de chance que ça lui arrive Ă  lui, plutĂŽt qu’à moi. Je ne me suis jamais posĂ© cette question pour la simple et bonne raison que la rĂ©ponse m’effraie Ă©normĂ©ment. Elle me paralyse d’effroi Ă  vrai dire. Et mĂȘme si je ne suis pas le genre de personne Ă  s’inquiĂ©ter de tout et de rien dans sa vie, je dois bien admettre que le fait que mon Doudou se remette avec quelqu’un dans un futur proche m’angoisse beaucoup. J’ai vraiment peur qu’il finisse par m’abandonner au profit de cette toute nouvelle relation qui l’aidera Ă  s’épanouir plus que je ne peux le faire. Évidemment, je serais heureux pour lui s’il trouvait enfin sa dose de bonheur personnel parce qu’il le mĂ©rite mais, Ă©goĂŻstement, j’aimerais juste pouvoir le garder avec moi toute ma vie. Le garder prĂšs de moi durant une Ă©ternitĂ©. Et pourquoi pas ? je demande d’un air butĂ© et boudeur alors qu’il affirme qu’on ne pourra pas vivre Ă©ternellement tous les deux. Avoue que ce serait le paradis sur terre ! Rien que toi et moi ! Moi, ça ne me gĂȘnerait pas le moins du monde
 » IntĂ©rieurement, je me fais la rĂ©flexion que tout ça n’est pas contre moi. Theo-chou a juste besoin de se dire qu’il finira liĂ© Ă  quelqu’un, amoureux et surtout heureux. Alors Ă©videmment, je fais tĂąche dans le paysage parfait de son petit univers. Le meilleur ami gay et tarĂ© un peu trop collant, ça ne fait pas bonne impression. Cette constatation m’attriste un peu mais, comme Ă  mon habitude, je ne m’attarde pas sur ces sentiments dĂ©sagrĂ©ables qui me piquent la poitrine et souris Ă  nouveau quand j’aperçois mon Doudou enroulĂ© dans la couverture et Ă©chouĂ© sur mes genre de moments sont les souvenirs que je garde prĂ©cieusement dans un coin de ma mĂ©moire pour pouvoir les ressortir dans quelques annĂ©es, quand je serai devenu vieux et impotent. Ils ont le goĂ»t d’un bonheur simple et sans fioriture. Sans prise de tĂȘte. Le genre de bonheur que j’aime, qui diffuse en moi une sorte de chaleur apaisante. La prĂ©sence de Theodor dans ma vie rend toujours tout plus beau et plus merveilleux. J’aurais bien l’envie de lui dire que je suis en train de le comparer Ă  une petite fĂ©e dans ma tĂȘte tandis qu’il rĂąle parce que je l’ai appelĂ© petit ver de soie mais je crois qu’il ne saisirait pas la subtilitĂ© de ma comparaison. Tant pis. Je garde tout ça pour moi. Ça n’en rend cette pensĂ©e que plus intime et plus prĂ©cieuse encore. Mais je t’assure que, en inuit ou en petit ver de soie, tu es toujours aussi mignon, mon Doudou, je le rassure avec un grand sourire de gamin, fier de ma rĂ©partie. » Je n’ai jamais niĂ© le fait que je le trouve trĂšs attirant du point de vue physique. Et mĂȘme s’il n’a aucune conscience du charme qu’il dĂ©gage Ă  longueur de temps, je crois que je ne me lasserai jamais de lui rĂ©pĂ©ter qu’il est un canon. Il n’est pas de cette beautĂ© vulgaire et tapageuse, de cette beautĂ© trop ostentatoire qui gĂąche tout parce que bien trop superflue ; non, il est beau avec une simplicitĂ© affolante. Il est de cette beautĂ© qui se voit sĂ»rement mieux avec le cƓur, plutĂŽt qu’avec les yeux. Et parce qu’il ne s’en rend pas compte, alors cette modestie qui le caractĂ©rise tout entier ne le rend que plus charmant. Et beau. Si je venais Ă  lui dire tout ça, Theo-chou me rirait sĂ»rement au nez et rĂ©torquerait que je suis bien le seul Ă  voir tout ça mais je sais que c’est faux. J’ai dĂ©jĂ  vu quelques femmes se retourner sur son passage et, trop dans son monde, il n’a jamais rien remarquĂ©. Absolument rien. Il est complĂštement aveugle et impermĂ©able Ă  ce genre d’attentions. Ça me dĂ©pite un peu mais c’est ce qui le rend si attachant. Je crois. Je n’ai manipulĂ© personne, je me dĂ©fends d’un air offensĂ© tandis que je viens bel et bien de me jouer de lui avec cette histoire de photos. » Comme pour me faire pardonner, je lui adresse un sourire tout innocent et plein d’une fausse candeur qu’il ne connaĂźt que trop bien. Je sais parfaitement que je ne trompe personne avec ce petit air-lĂ , et surtout pas lui parce qu’il sait trĂšs bien comment je fonctionne, mais je n’ai pas pu m’en empĂȘcher – mon cĂŽtĂ© enfantin et joueur, je suppose. AprĂšs tout, il aurait dĂ» s’attendre Ă  ce que je lui fasse un coup pareil. Il Ă©tait hors de question que je ne garde pas des photos pareilles de mon Doudou ! Ça m’aurait brisĂ© le cƓur
 J’aime garder des photos de toi et de ces moments-lĂ , j’avoue avec un petit sourire de gosse. Ça fait des souvenirs. Pour plus tard. » Je le laisse alors m’embrasser la joue, comme convenu lors de notre marchĂ©, et suis heureux de voir qu’il ne revient pas sur sa parole Ă  cause de ma petite entourloupe. Les yeux certainement brillants comme de vĂ©ritables lanternes en pleine nuit noire, je frissonne doucement au contact de ses lĂšvres sur ma peau. C’est Ă©trange, comme sensation ; c’est idiot de m’imaginer ce que ça me ferait si elles se posaient autre part – sur ma bouche, par exemple. Cette seule pensĂ©e me tord le ventre de façon nouvelle mais je me force Ă  la rejeter, Ă  la nier en bloc. Parce que c’est bien trop dangereux, bien trop inappropriĂ©. Theodor mĂ©rite mieux. Il vaut mieux que ça – il vaut mieux que moi. Mais tu sais bien que c’est parce que je t’adore, mon Doudou chĂ©ri, je rĂ©torque quand il m’accuse d’ĂȘtre mĂ©chant – ce qui m’empĂȘche de penser plus en avant Ă  cette idĂ©e complĂštement dĂ©placĂ©e. » Je ne suis pas censĂ© avoir envie d’embrasser mon meilleur ami. Mais c’est difficile de ne pas Ă©prouver d’autres envies Ă©tranges envers lui, surtout lorsque je sens ses baisers dĂ©river jusqu’à ma nuque de façon trĂšs agrĂ©able. Je pince les lĂšvres pour retenir un petit soupir de plaisir. Il est fou de faire suis presque soulagĂ© qu’il stoppe ses gestes parce que je ne suis pas sĂ»r que j’aurais pu me contenir plus longtemps. Et je ne tiens sĂ»rement pas Ă  tout faire foirer entre Theodor et moi. Il se cale Ă  nouveau contre moi, juste entre mes bras et, sans plus bouger, je reste immobile Ă  l’observer. Pas besoin de parler, de meubler ce silence lĂ©ger. C’est un moment plein d’apaisement et de douceur, un moment comme je les apprĂ©cie tant. Je crois que je pourrais rester ainsi des heures durant, parce que tout est simple et familier. Le monde pourrait bien arrĂȘter de tourner que je crois que je ne m’en rendrais mĂȘme pas compte. Quelle importance ? Mon univers, lui, continuera de tourner tant que Theo-chou restera Ă  mes cĂŽtĂ©s.to be continued.© flawless Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor â‚Ș stand by me. theodor Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage 202208.24. casino cafeteria frComme Hong Kong voisin, il fonctionne actuellement comme une rĂ©gion admi«Mais maintenant, Paul Gauselmann fĂȘtera d'abord son anniversaire avec sa famille.Im Jahr 1999 wurde sie von Portugal an China zurĂŒckgegeben.Vous pouvez Ă©galement le faire avec la banque.Il n'y a pas de frontiĂšres politiques ou

RĂ©ponse exacte 50 Ă  75 minutes Une rondelle a plusieurs noms. Cela s'appelle une machine Ă  laver, un lave-linge, une machine Ă  laver et de nombreux autres noms. De nos jours, la plupart des gens ont des lave-linge chez eux. C'est l'une des parties les plus intĂ©grantes de la maison car elle rĂ©duit l'effort humain pour laver les vĂȘtements. Celles-ci ont Ă©tĂ© inventĂ©es il y a des centaines d'annĂ©es, dĂšs 1767, au cours desquelles un homme du nom de Jacob Christian SchĂ€ffer a inventĂ© la premiĂšre machine. Mais la version brevetĂ©e de cette machine Ă©tait disponible en 1797. Elle a Ă©tĂ© mise au point par Nathaniel Briggs. Au fil des ans, de nombreux inventeurs ont dĂ©veloppĂ© et mis Ă  jour la laveuse pour en faire une machine Ă  la pointe de la technologie. Type de rondelleDurĂ©eCharge supĂ©rieure60 - Minutes 85Chargement frontal70 - 120 minutes Le temps mis Ă  laver les vĂȘtements par une laveuse peut varier selon le type de machine et l'entreprise qui les fabrique. De nombreuses entreprises intĂšgrent de nombreuses fonctionnalitĂ©s utiles dans une laveuse pour laver rapidement les vĂȘtements et les rendre exempts de bactĂ©ries. Mais ces haut de gamme machines Ă  laver exiger plus d'argent. La plupart des gens s'abstiennent d'acheter des laveuses coĂ»teuses car ils ne s'attendent pas Ă  des fonctionnalitĂ©s supplĂ©mentaires. Une laveuse Ă  chargement par le haut prend en moyenne de 60 Ă  85 minutes pour terminer un cycle de lavage. C'est le type de rondelle le plus couramment utilisĂ©. C'est parce qu'il est moins cher et plus rentable que les laveuses Ă  chargement laveuse Ă  chargement frontal moyenne a un cycle de lavage de 70 Ă  120 minutes. Le temps supplĂ©mentaire pris par ces machines est dĂ» aux fonctionnalitĂ©s supplĂ©mentaires qu'elles offrent. Le temps nĂ©cessaire Ă  une laveuse peut Ă©galement varier en raison du nombre de vĂȘtements qui y sont placĂ©s. Le type de tissu Ă  l'intĂ©rieur de la machine est Ă©galement important. En effet, diffĂ©rents types de vĂȘtements, diffĂ©rents types de mĂ©thodes de lavage, ainsi que diffĂ©rents types de temps de lavage et la quantitĂ© d'eau nĂ©cessaire varient Ă©galement. Le long processus de lavage est bon pour les vĂȘtements car il aide Ă  Ă©liminer complĂštement la tache. Cela garantit que les vĂȘtements retirĂ©s de la laveuse sont sans taches ni mauvaises odeurs. Les laveuses de diffĂ©rentes marques ont le mode de sĂ©lection pour un lavage long et un lavage rapide. Ils peuvent Ă©galement sĂ©lectionner la quantitĂ© d'eau utilisĂ©e pour le lavage. Pourquoi faut-il longtemps pour une laveuse ? Le temps pris par la laveuse est long pour certaines personnes et pour d'autres, il n'est pas trop long. Souvent, les gens remplissent la laveuse jusqu'au bord de la machine, ce qui rend difficile pour la machine de traiter correctement les vĂȘtements qui y sont placĂ©s. La quantitĂ© d'eau sĂ©lectionnĂ©e pour le lavage et le nombre de vĂȘtements qui doivent ĂȘtre mis dans la laveuse doivent ĂȘtre dans le bon rapport appropriĂ© pour obtenir le rendement optimal optimal. La bonne quantitĂ© de recherche devrait ĂȘtre faite pour s'attaquer Ă  cette question. Un autre facteur est la prĂ©sence de laveuses entiĂšrement automatiques et semi-automatiques. L'utilisation d'une laveuse entiĂšrement automatique aide Ă  nettoyer les vĂȘtements plus rapidement car elle effectue toutes les fonctions nĂ©cessaires effectuĂ©es par un individu dans une laveuse semi-automatique. Alors que, dans une laveuse semi-automatique, l'individu doit rĂ©gler manuellement le niveau d'eau et Ă©vacuer l'excĂšs d'eau. En outre, une personne doit configurer manuellement le sĂ©choir dans la machine. RĂ©cemment, le temps nĂ©cessaire pour laver les vĂȘtements par une machine Ă  laver a augmentĂ© par rapport Ă  10 ans auparavant. En effet, les laveuses de cet Ăąge utilisent moins d'eau et d'Ă©lectricitĂ© que la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente de laveuses pour laver les vĂȘtements. L'effet secondaire de longues heures de lavage des vĂȘtements peut ĂȘtre nĂ©gligĂ© lorsque les effets positifs sont pris en longue durĂ©e de lavage n'est pas gĂȘnante pour beaucoup, car la plupart des gens lavent leurs vĂȘtements Ă  l'aide de laveuses entiĂšrement automatiques. La technologie a atteint un stade tel que les laveuses aident Ă  mieux entretenir les vĂȘtements tout en utilisant moins d'Ă©lectricitĂ© et d'eau. Conclusion Le devoir principal d'un laveur de laver les vĂȘtements est toujours rempli Ă  ce jour. Mais la technologie moderne aide tout le monde Ă  rĂ©duire le temps passĂ© Ă  laver les vĂȘtements. Le style de vie trĂ©pidant de notre gĂ©nĂ©ration actuelle fait que les gens ont trĂšs peu de temps pour accomplir la plupart des tĂąches. L'introduction de laveuses entiĂšrement automatiques est une aubaine. Le gain de temps et d'Ă©nergie pour chacun est trĂšs apprĂ©ciable. Le cycle de lavage des laveuses de cette gĂ©nĂ©ration va ĂȘtre beaucoup moins long en raison des progrĂšs de la technologie. Un avenir prĂ©visible dans lequel chaque individu sur la planĂšte lave ses vĂȘtements sans utiliser d'eau va devenir une rĂ©alitĂ©. RĂ©fĂ©rences

14mai 2012 Ă  1:46. Une laverie peut en effet ĂȘtre une bonne affaire. Une espace avec un signal wifi gratuit pourrait attirer de la clientĂšle. Un distributeur de boissons (cafĂ©, thĂ©, coca) et/ou d’encas peut-ĂȘtre un bon

Affiner par gĂ©ographieAQUATONIC RENNES Visites et circuitsST GREGOIRE 35760Le 31/12/2021 Ă  2359Parcours Aquatonic + hammam, sauna Ă  l'Aquatonic Rennes – Saint GrĂ©goire Le Parcours Aquatonic 10 bassins, 115 jets de massages, cols de cygnes, couloirs de marche et de nage Ă  contre-courant, bains bouillonnants, transats immergĂ©s Une piscine de 360mÂČ en forme de labyrinthe grand format dont la sensation d'apesanteur dans l'eau soulage les pressions exercĂ©es sur vos muscles et vos articulations. INFORMATIONS PRATIQUES Billet valable 1 an Ă  partir de la date d'achat. • Lundi / Mardi / Jeudi / Vendredi 8h30-21h • Mercredi 9h30-21h • Samedi 9h-19h • Dimanche et jours fĂ©riĂ©s 10h -19h • Bonnets de bain obligatoires, en vente Ă  l'accueil. • Pensez Ă  apporter votre drap de bain et vos claquettes. • Vestiaires et casiers individuels Ă  DÉCOUVERTE Visites et circuitsST MALO 35400Le 31/12/2021 Ă  2359THALASSO DECOUVERTE AUX THERMES MARINS DE ST MALO RĂ©servation obligatoire au numĂ©ro inscrit sur le billet. CatĂ©gorie 1 Thalasso DĂ©couverte 4 soins CatĂ©gorie 2 Thalasso DĂ©couverte 3 soins CatĂ©gorie 3 Thalasso DĂ©couverte 2 soins DĂ©tendez vous le temps d'une demi journĂ©e en thalassothĂ©rapie Profitez des bienfaits de l'eau de mer lors de vos 2, 3 ou 4 soins dĂ©couverte thalasso aux Thermes Marins de Saint Malo. Votre programme thalasso est préétabli, parmi les soins suivants Bain Jets aux huiles essentielles Affusions Dynamiques Bain Bouillonnant aux algues Douche Sous Marine Drainage Marin Ondorelax Inclus, libre accĂšs Ă  l'espace forme Sauna Hammam Piscine de dĂ©tente Salle de musculation et cardio-training + Parcours Aquatonic compris dans les forfaits 3 et 4 soins. INFORMATIONS PRATIQUES Ouvert toute Ă  l'annĂ©e sauf fermeture annuelle en janvier. • Bonnets de bain obligatoires, en vente Ă  l'accueil. • Drap de bain fourni. • Pour votre confort, pensez Ă  apporter vos claquettes. • Vestiaires et casiers individuels Ă  SAINT-MALO Visites et circuitsST MALO 35400Le 31/12/2021 Ă  2359Ce labyrinthe aquatique vous propose de circuler dans une eau de mer chauffĂ©e de 31° Ă  34°, entre diffĂ©rents bassins oĂč se succĂšdent 10 ateliers de jets, courants, contre-courants, douche et bains bouillonnants. AccĂšs au sauna, hammam et fontaine Ă  glace inclus. INFORMATIONS PRATIQUES Billet valable 1 an Ă  partir de la date d'achat. Fermeture annuelle en janvier. • Bonnets de bain obligatoires, en vente Ă  l'accueil. • Drap de bain fourni. • Pour votre confort, pensez Ă  apporter vos claquettes. • Vestiaires et casiers individuels Ă  code. L'Aquatonic reste ouvert aux clients hĂ©bergĂ©s et/ou dĂ©tenteurs d'un package soins tel la thalasso dĂ©couverte. AQUATONIC - ST MALOFestival les Arts'Franchis Orelio’s trio FĂȘte, Musique, Festival gĂ©nĂ©ralisteMonflanquin 47150Le 23/08/2021Concert avec Cyril DrapĂ© basse, DĂ©sirĂ© L’Honorey sax tĂ©nor, Orelio Paladini batterie. Toutes ces voix rejoindront un jeune trio de jazz passionnĂ© qui interprĂ©tera un rĂ©pertoire allant des annĂ©es 40 jusqu’à aujourd’hui. Ce concert est offert par la mairie avant le cinĂ©ma en plein air, Place des FĂȘteVayrac 46110Le 12/09/2021Des stands rue Drapes toute la LA DISPARITION Histoire - Civilisation, Théùtre, Spectacle, Peinture, Cirque - Marionnetteï„‹Ă‰pinal 88000Le 19/08/2021Par la Cie HĂ©liotrope Théùtre Un tableau sur son chevalet, recouvert d’un drap - comme on dĂ©voile une Ɠuvre d’art ou un monument - va vous raconter son histoire, celle d’une reprĂ©sentation d’un cirque, celui imaginĂ© par le peintre Georges Seurat
 4 ans et +. Acquittement du billet d’entrĂ©e. Sur rĂ©servationClub " De fil en aiguille " de Bascons Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, ExpositionGrenade-sur-l'Adour 40270Du 07/09/2021 au 11/10/2021Vous recherchez des piĂšces uniques et familiĂšres du quotidien dans le domaine de la puĂ©riculture, de la petite enfance, de la cuisine, de la dĂ©coration, etc
 ? En voici quelques-unes personnalisĂ©es ! Les diffĂ©rentes broderies sont rĂ©alisĂ©es par des machines Ă  broder. Des logiciels spĂ©cialisĂ©s adaptent les motifs aux goĂ»ts de chacun. D’autres articles moderniseront draps anciens et vieilles dentelles. Ces quelques ouvrages sont avant tout le fruit d’une passion chevillĂ©e au corps, motivĂ©e par l’envie de partager et d’apprendre des savoir-faire. La bonne humeur et l’entraide viennent colorer les ouvrages et ateliers hebdomadaires de ce speed'visite Balsan, parc, chĂąteaux et usineChĂąteauroux 36000Le 25/03/2022Sur les rives de l’Indre, le parc Balsan dissimule entre ses arbres centenaires deux petits chĂąteaux surprenants, vestiges vibrants d’une rĂ©volution industrielle aussi riche que trĂ©pidante. Celle-ci marqua notamment l’apogĂ©e de la manufacture des draps Balsan qui jouxte le parc et dont la rĂ©habilitation en cours met plus que jamais en valeur la richesse de cet important patrimoine ZANCHETTA 'TRAJECTOIRES' Manifestation culturelleRemiremont 88200Du 30/06/2021 au 29/08/2021"Entre figuration et abstraction...du drapĂ© Ă  la ligne...du mouvement au rĂȘve, ...tant de trajectoires !" Ce qui m'est vital, c'est le silence. Le silence ; le prĂ©cieux, le dense ; le silence, par lequel se nourrit mon langage. Ce qui m'est vital, c'est me dĂ©tourner de tout ce qui m'apparaĂźt ostentatoire et tapageur. ObstinĂ©ment, je veux me tenir Ă  distance du tumulte des tendances et des discours confus et affectĂ©s. Avec une palette aux tonalitĂ©s rĂ©duites, je peins le dĂ©pouillement, pour traduire l'Ă©vidence. J'aime prĂȘter une Ă©coute attentive au dialogue de la lumiĂšre et de l'ombre. Si j'accepte le vide, et si j'invite le flou, alors, petit Ă  petit les non-dits s'approchent, se rĂ©vĂšlent, palpables, et la rĂȘverie s'installe. Quelle voluptĂ© d'emprunter ces chemins inondĂ©s de clartĂ©, et de caresser l'inaccesssible ! J'aime m'agripper Ă  des lignes qui fusent vers des ailleurs infinis, au risque d'oublier ; j'aime me glisser dans les creux vers l'indĂ©terminĂ©, au risque de me perdre ; j'aime avancer sur des crĂȘtes, hĂ©sitant, tel le funambule, et risquer de tomber ! De la ligne au rĂȘve...tant de trajectoires ! Ma prĂ©sence assidue dans ces mondes de silence, c'est mon support[...]Summer Sensation Festival 2021 Manifestation culturelleStrasbourg 67000Le 11/07/2021SUMMER SENSATION FESTIVAL 2021 OPEN-AIR Samedi 10 et dimanche 11 juillet Le Studio Saglio, Strasbourg, France Parce que cet Ă©vĂ©nement nous tient vraiment Ă  cƓur, et parce qu’il nous tarde de vous retrouver, nous allons nous adapter et vous proposer ce festival sous un format spĂ©cial AFTER COVID » Plus intimiste, le festival se dĂ©roulera sur 2 jours en extĂ©rieur, sur la terrasse du Studio Saglio, uniquement en journĂ©e, rĂ©amĂ©nagĂ©e pour l’occasion. Comme chaque annĂ©e, apportez drap de bain, portez vos tenues les plus folles et dĂ©jantĂ©es, lunette fantaisie, perruque, collier de fleurs
 Tout est permis pour fĂȘter le retour Ă  la vie "presque normale" SAMEDI [15h00 – 23h00] en extĂ©rieur + [23h00 – 02h00] en intĂ©rieur DIMANCHE [15h00 – 23h00] en extĂ©rieur Aux platines les rĂ©sidents SUBTRONIC Extras Turbo Sound Soundsystem Petite restauration sur place DĂ©co spĂ©ciale GARDEN » Covid-free Pass sanitaire OBLIGATOIRE pour la journĂ©e de samedi outdoor + indoorPass sanitaire NON OBLIGATOIRE pour la journĂ©e de dimanche outdoor Billetterie 15€ samedi10€ dimanche Caisse de jour UNIQUEMENTAttention nombre d'entrĂ©e trĂšs limitĂ©e ALLEZ LES BLEUS Dimanche[...]Diane Tell en concert Jazz - Blues, MusiqueLesneven 29260Le 17/10/2021NĂ©e Ă  QuĂ©bec, un 24 dĂ©cembre, Diane Tell est comme un cadeau de NoĂ«l Ă  la chanson francophone. Sa chanson phare, Si j’étais un homme, est intronisĂ©e au PanthĂ©on des auteurs et compositeurs canadiens en 2017. Dans la trajectoire lumineuse de son talent, on retrouve une douzaine d’albums de chansons originales, un album d’adaptations inĂ©dites par Boris Vian de grands standards de jazz, et une vaste quantitĂ© de participations et de collaborations, dont La lĂ©gende de Jimmy de Michel Berger et Luc Plamondon en 1990. AprĂšs huit ans d’absence, elle revient Ă  l’avant-plan avec son tout nouvel album HaĂŻku. Sur les douze titres d’HaĂŻku, Diane Tell et Fred Fortin ont mĂ©langĂ© leurs univers respectifs. On retrouve la voix toujours vibrante de la chanteuse, mais elle se drape de musiques syncopĂ©es, entre le blues, le jazz, la bossa nova et le rock. Diane Tell n’aime rien tant que se prĂ©senter face au public, armĂ©e de ses guitares, pour des concerts intimistes au swing dĂ©licat. » – TĂ©lĂ©rama. Entre reprises, classiques de son rĂ©pertoire, les nouvelles crĂ©ations et les confidences, Diane Tell a enchantĂ© le public » – Le TĂ©lĂ©gramme Billets en vente Ă  Tourisme CĂŽte des LĂ©gendes / accueil[...]Impressions VĂ©gĂ©tales Sur Toile AtelierSenneviĂšres 37600Le 07/08/2021Au cours de cet atelier Nathalie qui exprime sa crĂ©ation dans l’impressions vĂ©gĂ©tales depuis plusieurs annĂ©es, vous fera dĂ©couvrir comment laisser une empreinte de plante sur du tissu et fera de vous un vĂ©ritable artiste en herbe
 Pour cet atelier nous vous demandons de venir si vous en avez avec de la toile de coton, de lin ou mĂ©tis vieux draps. Vous repartirez avec vos crĂ©ations. Intervenante Nathalie Brusini DurĂ©e Demi journĂ©e aprĂšs-midi Nombre de personnes entre 4 et 8 personnes DĂ©roulement 14h00 - 14h45 Accueil avec une infusion, prĂ©sentation de Nathalie. PrĂ©sentation de l'atelier la technique, la magie des tanins, le choix des vĂ©gĂ©taux 14h45 - 15h30 Temps de cueillette 15h30 - 16h30 impression sur les toiles au maillet 16h30 - 17h00 SĂ©chage, trempage, rinçAteliers Dessin et Peinture Ă  Le Grand Bourg Atelier, PeintureLe Grand-Bourg 23240Du 07/08/2021 au 28/08/2021Pendant deux heures, votre enfant pourra crĂ©er avec la convivialitĂ© d'un petit groupe entre 3 et 5 personnes, dans le calme ou en musique, suivant le thĂšme - CrĂ©e ta galaxie, - DĂ©couvre le zentangle, - CrĂ©e ta bande dessinĂ©e, - Initiation au portrait au crayon, Ă  l'encre, etc..., - Comment dessiner des drapĂ©s, - Jouer avec les perspectives, - CrĂ©e ton animal imaginaire, - Les ombres et les lumiĂšres, - ... Pour les 8/12 ans, retrouvez-moi tous les jeudis de l'Ă©tĂ© de 14h 00 Ă  16h 00. Pour les + de 12 ans, c'est le samedi de 10h 00 Ă  12h 00. Tarifs 20 €uros, l'atelier de 2 heures, matĂ©riel en plein air - L'appel de la forĂȘt CinĂ©ma, ModeRĂ©denĂ© 29300Du 06/08/2021 au 07/08/2021Acteur Harrison Ford et Omar Sy - Sorti 2020. PrĂ©voir drap de plage et vĂȘtement chaud. Pass sanitaire obligatoire Ă  partir de 17 ans En cas de mauvais temps, repli au gymnase, situĂ© Ă  la mĂȘme - LES MULETIERS Vie associative, Vin - OenologieLangogne 48300Le 17/09/2021ConfĂ©rence sur "Les Muletiers" animĂ©e par Dominique BEGUIN. Entre le Puy en Velay et Saint gilles, sur le chemin de St Gilles, en l'absence de voies carrossables et en raison du relief Ă©prouvant et accidentĂ© de la rĂ©gion, les muletiers nommĂ©s aussi "CĂŽtauds", assurent pendant des siĂšcles le transport des marchandises, cĂ©rĂ©ales, vin, oignons, huile, fruits, draps, objets de bonneterie et de mercerie, cuirs... Ils vĂ©hiculent aussi nouvelles et idĂ©es. Ils possĂšdent une "couble", c'est Ă  dire un Ă©quipage de cinq ou six mulets. Le trafic muletier disparaĂźt totalement avec l'arrivĂ©e du chemin de fer au 19Ăšme siĂšcle. Inscription auprĂšs de l'Office de Tourisme. ProposĂ©e par l’association Les Amis du / L’étoffe des rĂȘves / art textileMĂącon 71000Du 02/11/2021 au 13/11/2021Le feutre ouatĂ© dont sont faits les songes, la gaze qui floute la rĂȘverie de la dormeuse, le drap qui entoure son corps, le fil qui re-lie Ă  la rĂ©alitĂ© les chimĂšres que son som-meil engendre mille liens se tissent entre nos rĂȘves et l’art textile, point commun de toutes ces exposantes. À travers leurs techniques broderie, feutre, crochet..., ces artistes vous montrent com-ment le tissu peut se faire le support de l’imaginaire. Du portrait en deux dimen-sions aux vĂ©ritables sculptures textiles, du minuscule au monumental, elles vous in-vitent Ă  explorer diverses facettes d’un art modeste, dont les racines se nourrissent d’artisanat et de savoir-faire des moutonsAix-en-Provence 13090Le 20/10/2021Cirque de l’instant prĂ©sent un balai pour trapĂšze, un piano-acrobate d’innombrables moutons, Ă©trange frĂ©gate
 Un corps-chapiteau, pensĂ©e tissĂ©e d’étoiles. La piste se dĂ©voile
 Des milliers de moutons la dĂ©valent. Le Carrousel des Moutons, c’est voir les yeux grand fermĂ©s, s’enrouler dans la nuit noire pour ne plus veiller. Dirque et Fien aux pays des merveilles et l’impossible devient rĂ©el. C’est un spectacle qui noue le temps d’un drap soyeux, avec le rebondissement d’une balle. C’est la spontanĂ©itĂ© du théùtre de rue, c’est la puissance du cirque, revenu Ă  son essence
 Le Carrousel des moutons, c’est l’évidente nĂ©cessitĂ© d’une simple boĂźte Ă  musique. Un spectacle sans mots 
 qui laisse sans enfant - Nathan longtemps Pour enfants, SpectacleSaint-Brieuc 22000Du 08/12/2021 au 09/12/2021MĂšre veilleuse La mĂšre parfaite n’existe pas. Nathan en sait quelque chose quand elle n’a pas pris ses mĂ©dicaments, sa maman Ă  lui s’endort partout et oublie toujours tout
 sauf les choses importantes ». Nathan se sent important elle ne l’a jamais oubliĂ©. DrapĂ© de sa cape d’invincibilitĂ©, le petit garçon s’entraĂźne Ă  ĂȘtre le premier au ballon, au toboggan, dans la file des toilettes
 Jusqu’à ce mardi d’hiver oĂč elle oublie de venir le chercher Ă  l’école. DĂšs 5/6 - NOTRE-DAME Manifestation culturelle, CinĂ©ma, ConfĂ©rence - DĂ©batRoyan 17200Le 18/11/2021CinĂ©ma Lido, Place de la gare - Film de ValĂ©rie Donzelli, France-Belgique, 2019, 88 min - Service Culture et Patrimoine 05 46 39 94 45 - - Billetterie lundi de 14h30 Ă  17h30 et mardi, jeudi et samedi de 9h30 Ă  12h30 + le jour mĂȘme Ă  17h30 - 3 € hors abonnement ; scolaires et leurs accompagnants, Ă©tudiants et demandeurs d’emploi > gratuit Maud Crayon est architecte. Elle a deux enfants, un ex qui s’invite dans ses draps et un patron tyrannique. Maud s’occupe de tout, court toujours et habite Paris. Une ville de plus en plus difficile Ă  vivre, entre dĂ©luges liĂ©s au rĂ©chauffement climatique et montĂ©e de la violence, matĂ©rialisĂ©e par une Ă©pidĂ©mie de gifles distribuĂ©es au dĂ©bottĂ©. Pour rĂ©concilier religion, RĂ©publique et tourisme », la Mairie de Paris lance un concours de rĂ©amĂ©nagement du parvis de Notre-Dame. Maud le gagne, mais sur un Ă©norme malentendu. Ne manquait plus alors que le retour de son amour de jeunesse.[ANIMATION CONFIRMEE] - PrĂ©sentation de la saison culturelle 2021/2022 avec ParitĂ© Mon PQ Spectacle, Spectacle comiqueLE TREPORT 76470Le 09/10/2021Samedi 9 octobre 2021, Ă  19h, Ă  la salle Serge Reggiani - GRATUIT Apportez vos agendas, il est temps de rĂ©server les crĂ©neaux pour venir dĂ©couvrir les spectacles repĂ©rĂ©s par la commission culturelle ! Du rire, de la dĂ©couverte, de l’émotion en tout genre sont au programme ce cette nouvelle saison. AprĂšs la prĂ©sentation, nous nous retrouverons autour d’un verre pour Ă©changer sur les spectacles Ă  venir. Opus 69, par PMQ, l'Ă©lĂ©gance voQale, c’est un peu les Beach Boys Ă  Pigalle, entre cabarets interlopes et music-hall triomphant. Coquins fistons des amours cachĂ©es des FrĂšres Jacques et de Lady Gaga, Freaks en frac, indociles garnements, troublantes crĂ©atures. Ils chantent l’amour tout cru, leurs organes de fer dans vos draps de velours. Classe, encore, Grivois, toujours ! Sur L’ƒil vagabond- projection de courts-mĂ©trages - Neige et les arbres magiques Pour enfants, CinĂ©ma, Neige - GlisseSaint-Lunaire 35800Le 02/11/2021ThĂšme Neige et les arbres magiques . ;DĂšs 4 ans - 3 courts mĂ©trages Collectif durĂ©e total 45 min Un festival de cinĂ©ma jeune public, Ă  partager en famille ou en groupe. Des films et des ateliers pour toute la famille pour les enfants Ă  partir de 3 ans. - La Petite Pousse /ChaĂŻtane Conversat /France /2015 /10 Pour se coudre de jolies robes, une jeune fille capture des motifs fleuris Ă  l’aide d’un drap magique. Chaque nuit, des fourmis dĂ©placent sa maison de champ en champ. - One, Two, Tree /Yulia Aronova /France / 2014 /7 C’est l’histoire d’un arbre, un arbre comme les autres. Un beau jour, il saute dans des bottes et part se promener. - Neige /Antoine Lanciaux et Sophie Roze /France /2015 /28 A la veille des grandes vacances, Prune quitte ses parents pour la traditionnelle sortie scolaire de fin d’annĂ©e ». Mais une fois partie, une incroyable tempĂȘte de neige s’abat sur la petite ville oĂč rĂ©side sa famille. Tarif 4€ Mardi 2 novembre 2021 - Ă  11h15- Centre culturel Jean RochefortMĂ©moire imaginaire Manifestation culturelle, FĂȘte, Théùtre de rue, Pour enfants, Manifestation culturelle, Manifestation culturelle, SpectacleMorlanne 64370Le 06/10/2021Spectacle familial autour du pain et du lien entre tous/tes "MĂ©moire imaginaire" Ă  partir de 4 ans par la Compagnie Mesclavie. Un conte théùtralisĂ© avec des bruits qui font de la musique, des ombres derriĂšre un drap, une canne en platane et mĂȘme de la farine qui vit ! A l'occasion de sa tournĂ©e triomphale en caravane Ă  2 roues , la Cie Mesclavie passe par chez vous... une occasion inespĂ©rĂ©e. AprĂšs le spectacle stand de gĂąteaux maison proposĂ© pour le goĂ»ter. Sur L'Oeil Vagabond - Neige et les arbres magiques Neige - GlisseSaint-Brieuc 22000Le 29/10/20213 courts mĂ©trages Collectif / 2015 - DĂšs 4 ans La Petite Pousse /ChaĂŻtane Conversat /France /2015 /10 Pour se coudre de jolies robes, une jeune fille capture des motifs fleuris Ă  l’aide d’un drap magique. Chaque nuit, des fourmis dĂ©placent sa maison de champ en champ. One, Two, Tree /Yulia Aronova /France / 2014 /7 C’est l’histoire d’un arbre, un arbre comme les autres. Un beau jour, il saute dans des bottes et part se promener. Neige /Antoine Lanciaux et Sophie Roze /France /2015 /28 A la veille des grandes vacances, Prune quitte ses parents pour la traditionnelle sortie scolaire de fin d’annĂ©e ». Mais une fois partie, une incroyable tempĂȘte de neige s’abat sur la petite ville oĂč rĂ©side sa POUR LE CLIMAT Neige - Glisse, RandonnĂ©e et baladeMont Lozere et Goulet 48190Le 10/10/2021Convergences des luttes 48 vous invite Ă  une marche pour le climat une journĂ©e pleine nature, une action mĂ©diatique collective pour interpeller la COP 26. Venez avec des draps blancs pour construire un slogan gĂ©ant. Concours du meilleur slogan, de la meilleure pancarte; Ă©changes quelle Ă©cologie pour construire l'avenir ? Rdv Ă  partir de 12h Ă  la station de ski du Bleymard, dĂ©but de le marche Ă  Jeux de Vagues - Causerie de Jean-Yves TadiĂ© Festival gĂ©nĂ©raliste, ConfĂ©rence - DĂ©batDinard 35800Le 12/11/2021Le Festival "Jeux de Vagues" revient pour une 4Ăšme Ă©dition du jeudi 11 au samedi 13 novembre 2021. Causerie de Jean-Yves TadiĂ© Fiona McGown, mezzo-soprano Aymeric Biesemans, baryton Sarah Jegou-Sageman, violon ThĂ©o FĂŒhrer, clarinette HĂ©lĂšne DĂ©chin & Emmanuel Mercier, piano Faust Ă  Dinard... En 1940, quand le bruit se rĂ©pand que le gouvernement français pourrait quitter la capitale, Paul ValĂ©ry dĂ©cide de partir pour Dinard avec sa famille, le 23 mai. Ce n’est qu’au dĂ©but du mois d’aoĂ»t qu’il commence Ă  Ă©crire son Faust. La tentation de se mesurer Ă  l’ampleur de ce projet avait plus d’une fois tentĂ© son esprit mais jusqu’ici, il en Ă©tait demeurĂ© aux hĂ©sitations et Ă  la crainte d’un travail qu’il fallait considĂ©rer comme immense et redoutable. » Le 30 avril 1932, Ă  l'occasion de la commĂ©moration du centenaire de la mort de Goethe, ValĂ©ry, grand admirateur du poĂšte, prononce un discours en Sorbonne en l'honneur de Goethe dans lequel il voit l’incarnation d’un nouvel humanisme et universalisme, seules garanties d’un nouvel ordre europĂ©en. ValĂ©ry dĂ©cide donc d’écrire un Faust moderne, de le faire rĂ©apparaĂźtre au monde mais drapĂ© dans un manteau moderne, cette fois dans[...]Théùtre & Zakouski* SpectaclePlĂ©lan-le-Grand 35380Le 23/10/2021A 18h THÉÂTRE & ЗАКОУСКИ* "Matin Brun" de Franck Pavlov par la Cie Amanite M marionnette Mise en scĂšne & jeu Marie Magalhaes La marionnettiste c’est Charlie et la marionnette c’est la narratrice qui nous Ă©voque avec humour et le temps de sa nuit blanche, les souvenirs d’une Ă©poque brune . Car Charlie et sa copine vivent une Ă©poque trouble. Celle de la montĂ©e d’un rĂ©gime extrĂȘme l’État brun. Un spectacle marionnettique pour un texte actuel qui pose des questions autour de la libertĂ© citoyenne . plus d'info Suivi de "Le rĂ©cit de Sara Isaakovna " par la Cie Doroguina Ă  20h. Le RĂ©cit de Sara Isaakovna est pensĂ© comme un pas sur le chemin du particulier vers l'universel. En partant d'un texte d'archives, la retranscription d'un entretien rĂ©alisĂ© le 21 dĂ©cembre 1989, entre son pĂšre, le peintre Alexander Putov, et sa grand-mĂšre, Sara, aprĂšs 17 ans de sĂ©paration, Louise cherche Ă  questionner notre place d’ĂȘtre humain, entre un passĂ© qui s'Ă©vanouit, et un futur dans lequel on avance pas Ă  pas dans le brouillard.. Le grĂ©sillement d’une voix russe dans un magnĂ©tophone
 Le son du projecteur de diapositives
 Une vieille photo.. Un drap, des couvertures..[...]Festival premiers Ă©mois-ÉLOGE DU BLANC Spectacle, Danse - Bal - Cabaret, Festival gĂ©nĂ©ralisteDinan 22100Le 08/10/2021Ce spectacle, pensĂ© comme un temps de partage, une ode Ă  la flĂąnerie et Ă  la contemplation, pour tous, de la naissance au plus grand Ăąge, nous invite Ă  prendre le temps, tout simplement. Dans l’ambiance douce et feutrĂ©e d’un dĂ©cor fait de draps anciens, on se laisse aller Ă  observer, Ă©prouver, rĂȘver, ressentir
, portĂ© par les mouvements de la Danse et le jeu des tissus. DINAN – THÉÂTRE DES JACOBINS Vendredi 8 octobre 2021 - Horaires 9h30 / 11h00 / 17h30 DĂšs 6 mois 30 mn Tarif de 4€.Festival premiers Ă©mois-ÉLOGE DU BLANC Spectacle, Danse - Bal - Cabaret, Festival gĂ©nĂ©ralisteDinan 22100Le 06/10/2021Ce spectacle, pensĂ© comme un temps de partage, une ode Ă  la flĂąnerie et Ă  la contemplation, pour tous, de la naissance au plus grand Ăąge, nous invite Ă  prendre le temps, tout simplement. Dans l’ambiance douce et feutrĂ©e d’un dĂ©cor fait de draps anciens, on se laisse aller Ă  observer, Ă©prouver, rĂȘver, ressentir
, portĂ© par les mouvements de la Danse et le jeu des tissus. DINAN – THÉÂTRE DES JACOBINS Mercredi 6 octobre 2021 - Horaires 9h30 / 11h00 Jeudi 7 octobre 2021 - Horaires 9h30 / 11h00 / 17h30 Vendredi 8 octobre 2021 - Horaires 9h30 / 11h00 / 17h30 DĂšs 6 mois 30 mn Tarif de 4€.Festival premiers Ă©mois-ÉLOGE DU BLANC Spectacle, Danse - Bal - Cabaret, Festival gĂ©nĂ©ralisteDinan 22100Le 07/10/2021Ce spectacle, pensĂ© comme un temps de partage, une ode Ă  la flĂąnerie et Ă  la contemplation, pour tous, de la naissance au plus grand Ăąge, nous invite Ă  prendre le temps, tout simplement. Dans l’ambiance douce et feutrĂ©e d’un dĂ©cor fait de draps anciens, on se laisse aller Ă  observer, Ă©prouver, rĂȘver, ressentir
, portĂ© par les mouvements de la Danse et le jeu des tissus. DINAN – THÉÂTRE DES JACOBINS Jeudi 7 octobre 2021 - Horaires 9h30 / 11h00 / 17h30 DĂšs 6 mois 30 mn Tarif de 4€.Atelier parents-enfants OOOH
 OMBRE ES-TU LA ?Auxerre 89000Le 05/03/2022Un grand drap blanc, une lumiĂšre derriĂšre, voyons voyons si tous les participants ont pensĂ© Ă  emporter leur ombre
 Des passages seuls ou Ă  plusieurs, des jeux avec des accessoires, faire grandir son ombre, des couleurs et de la transparence
 pour dĂ©couvrir le plaisir et la magie des 69 SpectacleGRENAY, 62160Le 07/01/2022C'est un peu les Beach Boys Ă  Pigalle. Entre cabarets interlopes et music hall triomphant. Coquins fistons des amours cachĂ©es des FrĂšres Jacques et de Lady Gaga, Freaks en frac, indociles garnements, troublantes crĂ©atures, ils chantent l'amour tout cru, leurs organes de fer dans vos draps de velours. Classe, encore, Grivois, toujours, PMQ – l'Ă©lĂ©gance voQale, ils sont de magica ThéùtreCAEN 14000Le 23/11/2021Dorian Rossel aime Ă  porter sur scĂšne des textes non destinĂ©s au théùtre initialement. Cette fois-ci, il rĂ©invente pour le plateau les mĂ©moires du cinĂ©aste suĂ©dois Ingmar fausse autobiographie oĂč ce dernier trace un autoportrait sans complaisance, entre souvenirs et exutoire psychanalytique. RĂ©inventant son histoire par le biais du cinĂ©ma, il se l’approprie enfin. Dorian Rossel nous transporte dans les rouages et les profondeurs de l’esprit du cinĂ©aste qui fut aussi homme de théùtre et directeur d'opĂ©ra en SuĂšde. Personnages et figures allĂ©goriques nous convient parmi ses souvenirs. Le dĂ©cor minimaliste – un drap, une lampe, une plante et un panneau de carton – se fait aussi bien chambre d’écho que chambre noire. Cette laterna magica » devient l’écran de toutes les projections mentales et cinĂ©matographiques. Dorian Rossel rĂ©ussit ainsi habilement Ă  nous montrer combien vie et Ɠuvre sont Ă©troitement entrelacĂ©es dans le parcours d’Ingmar Bergman. Une programmation du théùtre de Caen pour et avec le soutien du Festival Les bilingue "Ruth Draper et sa compagnie imaginaire" ThéùtrePlabennec 29860Le 04/02/2022 La vie est trop merveilleuse, trop pleine, trop courte et la force trop limitĂ©e pour contenir son Ă©merveillement. » Ruth Draper À travers quatre monologues prĂ©sentĂ©s en français et en anglais, venez dĂ©couvrir l’univers humaniste et dĂ©licat de la newyorkaise Ruth Draper. PionniĂšre du théùtre solo » dans la premiĂšre moitiĂ© du XXĂšme siĂšcle, aux États-Unis et en Europe, Ruth Draper a conquis, tout au long de ses 40 ans de carriĂšre, tant le public que la critique. AdmirĂ©e par de grandes lĂ©gendes du théùtre et de la littĂ©rature comme George Bernard Shaw, Katharine Hepburn ou Henry James, elle a Ă©galement inspirĂ© le personnage de Carlotta Adams dans le roman d’Agatha Christie Le couteau sur la nuque. TombĂ©e dans l’oubli dans la seconde moitiĂ© du XXĂšme siĂšcle, ce n’est que trĂšs rĂ©cemment que son oeuvre a trouvĂ© sa juste place dans l’histoire du théùtre. Ses monologues et monodrames retracent, dans un dĂ©cor Ă©purĂ©, le parcours de femmes ordinaires » confrontĂ©es Ă  la turbulence de l’Histoire entre 1900 et 1940. Ainsi, entre guerres et migrations, des quais d’Ellis Island au ComtĂ© de Kerry en passant par la campagne française, femmes, Ă©pouses et mĂšres nous livrent avec intensitĂ©[...]CinĂ©-théùtre d'ombres Grandir c'est chouette Manifestation culturelle, CinĂ©ma, Pour enfants, Manifestation culturelleMonein 64360Le 07/11/2021Projection du film animation qui sera suivi par un atelier théùtre d'ombres animĂ© par Bruno PETIT Cartoon PĂąte De la mĂȘme maniĂšre que Matilda dans Grandir, c’est chouette », les participants dĂ©couvriront, Ă  l’aide de petits personnages et d’élĂ©ments de dĂ©cor, placĂ©s derriĂšre un drap blanc, ou grĂące au banc-titre, que l’on peut crĂ©er des histoires en jouant avec les ombres ! Les images tournĂ©es seront montĂ©es immĂ©diatement pour permettre d’en dĂ©couvrir les premiers rĂ©sultats durĂ©e 1h15.MarchĂ© de NoĂ«l du centre-villeSens 89100Du 11/12/2021 au 12/12/2021Fort de quelques 80 exposants, ce marchĂ© s’étend du pied de la cathĂ©drale jusqu’à la mezzanine du marchĂ© couvert. Vous trouverez sur les Ă©tals des artisans d’art des idĂ©es originales de cadeaux ainsi que des mets pour agrĂ©menter vos repas de fin d’annĂ©e. Ce marchĂ© trĂšs frĂ©quentĂ© sera, Ă  n’en pas douter, un temps propice Ă  la promenade en famille, le temps de dĂ©couvrir les trĂšs nombreuses animations de NoĂ«l imaginĂ©es par les services de la Ville. Le PĂšre NoĂ«l sera Ă©videmment prĂ©sent Ă  Sens pour ces festivitĂ©s. N'oubliez pas que sa boĂźte aux lettres sera installĂ©e Place DrapĂšs !VISITE À LA BOUGIE L’ÉGLISE NOTRE-DAME Manifestation culturelle, Visite guidĂ©eRoyan 17200Le 17/12/2021Rendez-vous sur le parvis de l’église, au pied du clocher, 1 rue de Foncillon - Service Culture et Patrimoine 05 46 39 94 45 - - 6,50€ ou 4,10 € rĂ©servation obligatoire Entre ombre et lumiĂšre, l’église Notre-Dame se drapera de mystĂšre et dĂ©voilera son histoire et ses secrets. Apportez vos lampes torches !Ateliers enfants de NoĂ«l crĂ©ation de sacs cadeaux Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Atelier, Atelier, Patrimoine - Culture, Pour enfants, Manifestation culturelleLuzay 79100Le 22/12/2021Pour prĂ©parer les fĂȘtes de NoĂ«l, pendant la 1Ăšre semaine des vacances scolaires, Anita vous propose cet atelier crĂ©atif durant lequel vos enfants pourront crĂ©er des sacs cadeaux personnalisĂ©s Ă  mettre au pied du sapin. Une multitude de pochoirs et de couleurs pour dĂ©corer de façon unique son sac de NoĂ«l seront mis Ă  disposition. Attention, les sacs ne sont pas fournis. Vous devez prĂ©voir un sac en toile tout simple par exemple, rĂ©alisĂ© avec un vieux drap en lin, et de la dimension que vous enfants de NoĂ«l crĂ©ation de sacs cadeaux Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Atelier, Atelier, Patrimoine - Culture, Pour enfants, Manifestation culturelleLuzay 79100Le 23/12/2021Pour prĂ©parer les fĂȘtes de NoĂ«l, pendant la 1Ăšre semaine des vacances scolaires, Anita vous propose cet atelier crĂ©atif durant lequel vos enfants pourront crĂ©er des sacs cadeaux personnalisĂ©s Ă  mettre au pied du sapin. Une multitude de pochoirs et de couleurs pour dĂ©corer de façon unique son sac de NoĂ«l seront mis Ă  disposition. Attention, les sacs ne sont pas fournis. Vous devez prĂ©voir un sac en toile tout simple par exemple, rĂ©alisĂ© avec un vieux drap en lin, et de la dimension que vous - Carolina Cabrera Musique, Lecture - Conte - PoĂ©sieMĂ©ru 60110Du 18/11/2021 au 15/01/2022Mon inspiration thĂ©matique est essentiellement discursive et musicale 
 j’ai envie de peindre les musiques, les poĂšmes et les histoires que j’aime la pluie Ă  Macondo avec Gabriel Garcia Marquez, contes d’amour de folie et de mort avec Horacio Quiroga, la folie de Don Quichotte, le tango, la poĂ©sie de Silvio Rodriguez, quelques promenades de l’autre cĂŽtĂ© du miroir
 Mon inspiration graphique est quasi totalement issue de mes expĂ©riences de parĂ©idolie un nuage, une tache sur le sol ou sur le mur, le pli d’un drap ou les veloutĂ©s sur la mousse de mon cafĂ©... et je vois la tĂȘte du personnage d’un poĂšme... ou le paysage d’une chanson... Je suis nĂ©e en Uruguay. A Paris, durant mes Ă©tudes, de la fin des annĂ©es 80 jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 90, j’ai Ă©tĂ© Ă©lĂšve de deux peintres espagnols de renom Regino Pradillo Lozano et Maria JosĂ© del Moral y Mora. GrĂące Ă  cette derniĂšre, j’ai obtenu un premier et un troisiĂšme prix Kandinsky concours organisĂ© par "AgregadurĂ­a Cultural Española". Le pass sanitaire et le port du masque sont obligatoires pendant les Amazones Modernes Zaho de SagazanCreil 60100Le 10/03/2022Commençons Les Amazones Modernes sous les meilleures augures avec un moment festif sous le signe de la dĂ©couverte. ZAHO DE SAGAZAN Zaho de Sagazan c’est une voix singuliĂšre et puissante, de celles qui font dresser nos poils. Un timbre grave portĂ© par des rythmes Ă©lectroniques qui cĂŽtoient la techno berlinoise et l’electronica française. Passant des murmures aux cris, l’artiste de 21 ans s’amuse, se raconte et dissĂšque les travers humains sur des textes en français d’une sincĂ©ritĂ© tranchante. Ses mots, drapĂ©s de mĂ©lodies puissantes Ă  la mĂ©lancolie subtile, nous plongent dans une intimitĂ© partagĂ©e, oĂč l’on goĂ»te Ă  la dĂ©licieuse libertĂ© de danser, de penser et de s’émouvoir. Au cĂŽtĂ© de son batteur Tom Geffray, Zaho nous livre une Krautpop moderne inspirĂ©e de ceux qui l’ont fait danser tels que Koudlam ou Autumn. CĂŽtoyant la folie de Catherine Ringer ou Brigitte Fontaine vient toujours le moment oĂč elle retourne s’asseoir les yeux fermĂ©s Ă  son piano, fidĂšle alliĂ© de ses crĂ©ations. BLIND TEST ANIMÉ PAR LOUD'HER Pour ouvrir cette soirĂ©e le collectif Loud’her nous concocte un blind test 100% fĂ©minin !Eloge du blancClohars-CarnoĂ«t 29360Le 23/03/2022PoĂ©tique du corps et textile Entrez dans une ambiance douce et feutrĂ©e, un dĂ©cor Ă©puréŽ fait de draps anciens, un endroit blanc. Laissez-vous porter par les images de la vie a` travers les Ăąges, narrĂ©es dans les mouvements d’une danseuse et les jeux de tissu en mĂ©tamorphose. De l’idĂ©e de sagesse des anciens a` l’innocence des nourrissons, des plis de la peau d’un nouveau-néŽ aux rides d’un visage vieilli... Voici un moment voluptueux, un instant partageÂŽ qui nous parle poĂ©tiquement du temps qui passe
 Bob Théùtre / La Bobine A partir de 2 ans DurĂ©e 45 mnOPUS 69 Danse - Bal - CabaretGrenay 62160Le 07/01/2022C'est un peu les Beach Boys Ă  Pigalle. Entre cabarets interlopes et music hall triomphant. Coquins fistons des amours cachĂ©es des FrĂšres Jacques et de Lady Gaga, Freaks en frac, indociles garnements, troublantes crĂ©atures, ils chantent l'amour tout cru, leurs organes de fer dans vos draps de velours. Classe, encore, Grivois, toujours, PMQ – l'Ă©lĂ©gance voQale, ils sont de dĂ©couverte massage bĂ©bĂ© Atelier, Pour enfantsSaint-Pol-sur-Ternoise 62130Du 10/01/2018 au 04/04/2018Pour les enfants de moins de 18 mois accompagnĂ©s du parent SĂ©ances gratuites Nombre de places limitĂ© Pensez Ă  apporter un drap de bainA LA DERIVE ! Musique, Lecture - Conte - PoĂ©sieSaint-Martin-Boulogne 62280Le 27/01/2021A LA DERIVE ! Ă  Saint-Martin-Boulogne Compagnie La Rustine À la dĂ©rive ! » est un conte en musique, inspirĂ© par l’univers marin, ses secrets, les rĂȘves qu’il porte mais aussi les cauchemars qu’il peut signifier. TeintĂ© de poĂ©sie et de merveilleux, un abat-jour devient poulpe, un drap Ă©voque la mer, une baignoire se transforme en chaloupe de fortune. Entre swing et musique des Ăźles, bruitages et images poĂ©tiques, l’épopĂ©e de FĂ©lix prend forme. Un voyage instructif, sensoriel et participatif. Mercredi 27 janvier - 15h30 THEATRE D'OBJETS - MUSIQUE ET CHANT A PARTIR DE 3 ANS DUREE 45 minutes TARIF UNIQUE 3€Atelier parents-enfants OOOH
 OMBRE ES-TU LA ? Pour enfants, AtelierAuxerre 89000Le 05/03/2022Un grand drap blanc, une lumiĂšre derriĂšre, voyons voyons si tous les participants ont pensĂ© Ă  emporter leur ombre
 Des passages seuls ou Ă  plusieurs, des jeux avec des accessoires, faire grandir son ombre, des couleurs et de la transparence
 pour dĂ©couvrir le plaisir et la magie des Delphine Garczynska, Le voyage en hiver Spectacle, Lecture - Conte - PoĂ©siePougne-HĂ©risson 79130Le 12/01/2022Dans Le voyage en hiver, texte en cours d'Ă©criture, Delphine Garczynska s'interroge sur la "fabrication" des jeunes filles autrefois penchĂ©es sur leurs travaux de couture, liĂ©es Ă  l'aiguille, imprimant patiemment en rouge leurs initiales sur les draps blancs de leur trousseau tandis qu'au dehors leurs frĂšres carnassiers s'envolent comme des grappes de corbeaux tapageurs... Et aujourd'hui ? Comment sont-elles fagotĂ©es ces jeunes filles, liĂ©es Ă  quels imaginaires qui sourdent inconsciemment dans leurs propres corps, les modĂšlent en dedans et les contraignent ? A-t-on fait sauter tous les verrous ? Et qu'en disent les contes ? Peuvent-ils nous offrir de nouvelles images ou faut-il dĂ©coudre archĂ©types et reprĂ©sentations pour oser peupler nos imaginaires de visions inĂ©dites, mener les rĂ©cits vers des territoires inexplorĂ©s ?Au Bonheur des dames - CinĂ©-dimanche CinĂ©ma, Lecture - Conte - PoĂ©sie, AtelierMarseille 13000Le 13/02/2022L'essor des grands magasins au XIXe siĂšcle, Ă  travers l’histoire d’une orpheline qui monte Ă  Paris pour travailler chez son oncle marchand de draps. D’aprĂšs le roman de Zola, ce film virtuose a Ă©tĂ© tournĂ© dans les espaces monumentaux des Galeries Lafayette Haussmann, alors en pleins travaux d’agrandissement. Julien Duvivier y livre une rĂ©flexion sur la marche inĂ©luctable vers le progrĂšs et ses effets sur les paysages urbains. De ‎Julien Duvivier France, 1943, 1h25 Le dimanche aprĂšs-midi, pendant que les parents assistent aux sĂ©ances de "CinĂ©-dimanche", les plus petits se retrouvent aux ateliers "Les Petites Bobines" !JournĂ©e zazen ConfĂ©rence - DĂ©batSaint-Jouin-de-Blavou 61360Le 20/02/2022JournĂ©e zazen dirigĂ©e par Hugues Naas Au Centre zen du Perche – Daishugyoji Heure de dĂ©but 7h30. Il est possible d’arriver la veille, dans ce cas merci d’apporter des draps ou un duvet, ainsi qu’une taie d’oreiller. Pour les repas, amenez trois bols gigognes emballés dans un tissu, ainsi que deux serviettes, une grande cuillère et deux baguettes. Pour les zazens, privilégiez une tenue souple et sombre. N’hésitez pas à nous contacter par courriel ou par téléphone pour toute demande de renseignement, ou pour nous signaler quelque problème que ce soit traitement médical, soucis d’allergies
.La sociĂ©tĂ© du DĂ© Manifestation culturelleMarseille 13000Du 21/01/2022 au 22/01/2022Au milieu de la scène Boris gît sous un drap. Il s’apprête à naître devant nous. Un bras se redresse ! Voilà notre comédien debout, et qui distingue mal les gens autour. Le temps de comprendre son corps, il voit dans les gradins un visage qui l’interpelle. C’est en voyant ce visage qu’il appréhende le sien. Boris s’approche, il n’a plus peur maintenant, c’est un autre sentiment qui l’étrangle, les larmes viennent
 Il s’apprête à tirer le Dé, qu’il présente comme son glaive. Boris désire se surprendre, il a six options en tête. Si je fais 1 j’arrête tout et je reprends mes études. Si je fais 2 je deviens musulman, pourquoi pas ? Si je fais 3 je picole et je me couche. Si je fais 4 j’appelle mon père et je pleure au téléphone. Si je fais 5 je mate Youporn et je pleure dans mon lit. Si je fais 6
Si je fais 6 je viole ma colocataire. La sociĂ©tĂ© du dĂ© Le collectif des femmes à barbes Enfants Ă  partir de 10 ans bienvenus DurĂ©e 60 minLes aventuriers de l'art 7-10 ans DrapĂ©s vĂ©gĂ©tauxBrest 29200Le 10/02/2022Le rendez-vous des artistes en herbe ! Permettant une approche sensible des Ɠuvres, les visites sont suivies d’un atelier de pratique artistique, laissant libre cours Ă  l’imagination des enfants qui repartent avec leur crĂ©ation ! DrapĂ©s vĂ©gĂ©taux À l’aide de diffĂ©rentes sortes de textiles et de matĂ©riaux, les enfants rĂ©alisent un accessoire en s’inspirant des drapĂ©s issus des Ɠuvres de la collection. Par Rachel Sarrue, guide-confĂ©renciĂšre. Tarif unique 4 €. Pour les enfants non accompagnĂ©s. RĂ©servation obligatoire jauge limitĂ©eRessources supplĂ©mentairesAtelierCinĂ©maCirque - MarionnetteConfĂ©rence - DĂ©batDanse - Bal - CabaretExpositionFestival gĂ©nĂ©ralisteFĂȘteHistoire - CivilisationJazz - BluesLecture - Conte - PoĂ©sieManifestation culturelleModeMusiqueNeige - GlissePatrimoine - CulturePeinturePour enfantsRandonnĂ©e et baladeSpectacleSpectacle comiqueThéùtreThéùtre de rueVie associativeVin - OenologieVisite guidĂ©eVisites et circuitsBas-RhinBouches-du-RhĂŽneCalvadosCharente-MaritimeCreuseCĂŽtes dÂŽarmorDeux-SĂšvresFinistĂšreIlle-et-VilaineIndreIndre-et-LoireLandesLotLot-et-GaronneLozĂšreOiseOrnePas-de-CalaisPyrĂ©nĂ©es-AtlantiquesSaĂŽne-et-LoireSeine-MaritimeVosgesYonne Commentlaver votre couette en machine ? Pour laver votre couette 1 ou 2 personnes en machine, utilisez le programme adaptĂ©. Selon les fonctions de votre lave-linge, Les bonnes pratiques pour entretenir sa machine Ă  laverL’entretien de votre lave-linge est primordial pour assurer son bon fonctionnement et sa longĂ©vitĂ©. Voici quelques conseils. Nettoyez le lave-linge Pour nettoyer votre lave-linge, effectuez un lavage Ă  haute tempĂ©rature, 60 °C minimum, Ă  vide ou avec une charge de linge, au moins une fois par mois. Cela facilitera l’élimination des bactĂ©ries et rĂ©sidus de produits lessiviels, le lave-linge s’encrassera moins, et ce quelle que soit la lessive utilisĂ©e liquide, en poudre ou en capsules. Nettoyez le bac Ă  produits Pour nettoyer le bac Ă  lessive, retirez-le de son emplacement si cela est possible. La plupart des bacs sont amovibles. Rincez-le ensuite Ă  l’eau tiĂšde. Si nĂ©cessaire, ajoutez quelques gouttes de liquide vaisselle et frottez. Dans le compartiment Ă  adoucissant, un siphon, gĂ©nĂ©ralement amovible, est prĂ©sent. S’il reste de l’assouplissant en fin de cycle, pensez Ă  retirer et nettoyer ce siphon sous l’eau chaude. Replacez-le ensuite dans sa position initiale. Prenez garde Ă  bien essuyer le bac avant de le remettre Ă  sa place. Bon Ă  savoir. Si vous remarquez que les compartiments Ă  lessive ne se vident plus – ou mal – cela signifie peut-ĂȘtre que votre arrivĂ©e d’eau est bouchĂ©e par du calcaire ou que la pression d'eau est insuffisante. Dans ce dernier cas, vĂ©rifiez que votre robinet d'alimentation soit suffisamment ouvert. DĂ©tartrez votre machine Ă  laver Votre lave-linge nĂ©cessite d’ĂȘtre rĂ©guliĂšrement dĂ©tartrĂ©, pour Ă©viter que le tartre ne s’accumule et ne l’endommage. Une rĂ©sistance entartrĂ©e surchauffe et peut mĂȘme ĂȘtre Ă  l’origine d’une panne. De temps en temps, versez un litre de vinaigre blanc dans la cuve et lancez la machine Ă  vide Ă  haute tempĂ©rature 60 °C ou 90 °C. Faut-il utiliser un anticalcaire Ă  chaque lavage ? Plus l’eau est dure et chauffĂ©e Ă  haute tempĂ©rature, plus le calcaire se dĂ©pose vite. Utiliser un anticalcaire Ă  chaque lavage pourra donc prĂ©senter un intĂ©rĂȘt si votre eau est dure, mais c’est peu utile si elle est douce. L’utilisation de lessive en poudre ou liquide aura Ă©galement une incidence sur l’utilitĂ© d’un anticalcaire. Nous avons testĂ© en laboratoire l’anticalcaire Calgon consultez nos rĂ©sultats pour savoir si cet anticalcaire est utile selon que vous utilisez de la lessive en poudre ou liquide, et dĂ©couvrez comment connaĂźtre la duretĂ© de votre eau. Entretenez la carrosserie et le bandeau de commandes Pour nettoyer les panneaux externes de votre machine Ă  laver, utilisez un chiffon en microfibre. N’utilisez pas d’éponge abrasive elle risquerait d’endommager le plastique ou la peinture. ContrĂŽlez l’intĂ©rieur du tambour Il est prĂ©conisĂ© de vĂ©rifier avant chaque lavage qu’aucun corps Ă©tranger ne se trouve dans le tambour. Les objets en mĂ©tal peuvent provoquer des taches de rouille. Si tel est le cas, nettoyez le tambour Ă  l’aide d’un agent nettoyant spĂ©cifique pour acier inoxydable. Attention Ă  ne jamais utiliser de laine d’acier, d'Ă©ponge abrasive ou de paille de fer ! Entretenez les filtres d’arrivĂ©e d’eau Les filtres doivent ĂȘtre rĂ©guliĂšrement nettoyĂ©s pour conserver leur efficacitĂ©. Ils empĂȘchent les substances Ă©trangĂšres – ainsi que la saletĂ© – de pĂ©nĂ©trer dans la machine. Commencez par fermer les robinets d'arrivĂ©e d'eau. DĂ©vissez ensuite le tuyau d’arrivĂ©e d’eau Ă  ses deux extrĂ©mitĂ©s. Utilisez une brosse douce pour nettoyer les filtres. S’ils sont trĂšs sales, retirez-les pour les nettoyer en profondeur. Prenez garde Ă  bien replacer les joints et les filtres. Revissez le tuyau Ă  la main. Évacuez l’eau de votre lave-linge Que ce soit pour dĂ©mĂ©nager ou pour vĂ©rifier le filtre de vidange, il est parfois nĂ©cessaire de vidanger sa machine Ă  laver. Vous pouvez Ă©galement ĂȘtre confrontĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© d’évacuer l’eau de votre machine en cas de transport ou de risque de gel. Selon votre lave-linge, deux options s’offrent Ă  vous. Votre lave-linge peut ĂȘtre Ă©quipĂ© d’un tuyau spĂ©cifique gĂ©nĂ©ralement situĂ© Ă  proximitĂ© du filtre de vidange. DotĂ© d’un bouchon, ce tuyau peut ĂȘtre dirigĂ© vers un rĂ©cipient puis dĂ©bouchĂ©. L’eau rĂ©siduelle prĂ©sente en fond de cuve s’écoule alors dans votre rĂ©cipient. Dans le cas contraire, vous pouvez vidanger votre lave-linge via le tuyau reliĂ© Ă  la vidange de votre installation. SituĂ© Ă  l’arriĂšre de la machine, ce tuyau gris a un diamĂštre proche d’une piĂšce de 1 €. L’opĂ©ration Ă  rĂ©aliser est similaire Ă  celle dĂ©crite ci-dessus. Il faut cependant veiller Ă  maintenir le tuyau suffisamment bas afin qu’il se vide intĂ©gralement. Avant de remettre en route votre machine, veillez Ă  ce que ce tuyau soit bien reconnectĂ© Ă  votre installation, sans qu’il soit trop enfoncĂ© dans la vidange. La machine risquerait alors de se vidanger selon le mĂȘme principe dĂšs le remplissage. Nettoyez le filtre de vidange Nettoyer le filtre de vidange de son lave-linge est une opĂ©ration qui doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e pĂ©riodiquement tous les mois ou tous les trimestres par exemple de maniĂšre prĂ©ventive. C’est dans ce filtre que seront collectĂ©s les corps Ă©trangers tombant en fond de cuve. Si votre lave-linge semble ne pas Ă©vacuer l’eau, vĂ©rifier l’état du filtre de vidange est la premiĂšre chose Ă  faire. S’il est obstruĂ©, il peut bloquer la rotation de la pompe, laissant ainsi la cuve totalement ou partiellement remplie d’eau. Pour Ă©vacuer l’eau de votre machine, dĂ©branchez dans un premier temps votre lave-linge. Attention ! Afin d’éviter tout risque de brĂ»lure, ne commencez pas cette opĂ©ration immĂ©diatement aprĂšs un lavage Ă  haute tempĂ©rature de l’eau chaude peut encore se trouver dans la machine. Le filtre ne doit ĂȘtre nettoyĂ© qu’aprĂšs refroidissement de l’eau. Le filtre de vidange est gĂ©nĂ©ralement situĂ© au bas de la façade avant de votre lave-linge. Il peut ĂȘtre cachĂ© derriĂšre un portillon ou derriĂšre la plinthe plastique de votre appareil. Vous aurez peut-ĂȘtre besoin d’un outil tel qu’un tournevis plat. Une fois le filtre accessible, prenez un grand bac et placez-le devant la machine. DĂ©vissez ensuite le filtre de la pompe jusqu’à ce que l’eau s’écoule. Une serpillĂšre peut s'avĂ©rer nĂ©cessaire. Certains filtres ou piĂšges Ă  objets peuvent aussi ĂȘtre localisĂ©s directement dans la cuve du lave-linge. On y accĂšde en ĂŽtant l’aube du tambour. Pour savoir oĂč se situe le filtre et comment y accĂ©der, n’hĂ©sitez pas Ă  consulter votre mode d’emploi. Un paragraphe entier est gĂ©nĂ©ralement consacrĂ© Ă  cette phase d’entretien. Une fois votre lave-linge vidangĂ©, vous pouvez retirer le filtre de la pompe pour le nettoyer. Enlevez tous les rĂ©sidus se trouvant Ă  l’intĂ©rieur. Attention, ne jamais forcer sur le filtre en le replaçant vous risqueriez d'abĂźmer les joints, ce qui pourrait gĂ©nĂ©rer une fuite d'eau. Nettoyez le joint de porte Les joints de porte ou hublot peuvent rapidement s’encrasser. Il est important de vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement leur Ă©tat. Pour cela, passez la main avec prĂ©caution dans le joint du tambour. Si de la crasse s’y trouve, nettoyez Ă  l’aide d’un linge propre et sec. Si le joint est moisi, munissez-vous d’une brosse Ă  dent souple. Dans un rĂ©cipient, mettez un peu d’eau chaude et ajoutez quelques gouttes de produit vaisselle. Brossez le joint jusqu’à ce que les moisissures disparaissent. Rincez ensuite Ă  l’aide d’une Ă©ponge humide puis sĂ©chez avec un linge propre et sec. Laisser la porte ouverte aprĂšs chaque lavage ou effectuer des lavages rĂ©guliers Ă  60 °C peuvent Ă©galement limiter la formation de moisissures sur le joint du hublot ainsi qu’à l’intĂ©rieur de la cuve. Nettoyez votre lave-linge aprĂšs avoir teint un vĂȘtement Teindre du linge dans son lave-linge n’est pas conseillĂ©. NĂ©anmoins, si vous optez tout de mĂȘme pour cette solution, il est important de bien nettoyer votre machine Ă  laver aprĂšs la teinture pour Ă©viter que le linge de votre lessive suivante ne se teigne aussi. Et c’est aussi utile pour le bon fonctionnement de votre lave-linge. Ajoutez du vinaigre blanc dans le tambour de votre appareil puis lancez votre machine Ă  vide Ă  60 °C minimum, voire 90 °C si c’est possible. Par cette opĂ©ration, vous dĂ©barrasserez votre tambour de tout rĂ©sidu de teinture. Quelques bonnes habitudes Ă  prendre Avant de charger le tambour de votre lave-linge, vĂ©rifiez que vous n’avez rien oubliĂ© dans les poches de vos pantalons, vestes, pulls
 Petits objets ou mouchoirs en papier, tout doit ĂȘtre enlevĂ© ! Pensez Ă  vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement que rien ne se soit coincĂ© entre le tambour et la porte. Auquel cas, enlevez tous les Ă©lĂ©ments perturbateurs. Respectez les dosages. Surdoser ne lavera pas mieux votre linge et encrassera davantage votre machine. Laissez la porte de votre machine ouverte aprĂšs chaque lessive. Autrement, l’humiditĂ© pourrait faire apparaĂźtre des moisissures. Cela empĂȘchera Ă©galement les mauvaises odeurs et l’usure prĂ©maturĂ©e des joints du lave-linge. En effet, ces derniers doivent sĂ©cher correctement pour ne pas se dĂ©grader. Sur les machines Ă  laver frontales, vous pouvez Ă©galement laisser le bac Ă  lessive lĂ©gĂšrement entrouvert afin qu’il sĂšche plus vite. Attention cependant Ă  ce qu’aucun objet n’y tombe car il pourrait atterrir directement dans la cuve de votre lave-linge, sans rĂ©elle possibilitĂ© de le rĂ©cupĂ©rer. Enfin, pensez Ă  rĂ©aliser au moins une fois par mois un lavage Ă  haute tempĂ©rature 60 °C Ă  90 °C. C’est utile pour votre lave-linge, en particulier pour limiter les rĂ©sidus lessiviels qui peuvent s’accumuler dans la cuve. h2k9E7m.
  • 5q4bkzljdl.pages.dev/311
  • 5q4bkzljdl.pages.dev/71
  • 5q4bkzljdl.pages.dev/381
  • 5q4bkzljdl.pages.dev/220
  • 5q4bkzljdl.pages.dev/490
  • 5q4bkzljdl.pages.dev/310
  • 5q4bkzljdl.pages.dev/286
  • 5q4bkzljdl.pages.dev/266
  • combien de temps dure une machine en laverie