LAppel de Dieu 3 Dieu Ă©tablit ce type de rapport avec l’ancien IsraĂ«l quand Il dit : « Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple.» (LĂ©vitique 26:12)
Les paraboles ont Ă©tĂ© le moyen de choix de JĂ©sus pour enseigner les vĂ©ritĂ©s du royaume des Cieux. Ses paraboles sont comme les bijoux, petits mais d’une grande valeur. Les conceptions de JĂ©sus sur la vĂ©ritĂ© et son enseignement Ă©taient si vastes que le moindre dĂ©tail de la nature lui servait d’illustration. Toutes les scĂšnes de la vie journaliĂšre Ă©taient reliĂ©es Ă  quelque vĂ©ritĂ© essentielle, si bien que la nature entiĂšre se trouvait revĂȘtue des paraboles du MaĂźtre. JĂ©sus s’efforçait de trouver le chemin de tous les cƓurs. GrĂące Ă  un choix d’illustrations variĂ©es, il n’exposait pas seulement la vĂ©ritĂ© sous ses aspects divers, mais il l’adaptait aux diffĂ©rentes classes de ses auditeurs. Il attirait leur attention par des images prises dans la vie quotidienne. Personne ne pouvait dire qu’il avait Ă©tĂ© oubliĂ© ou laissĂ© de cĂŽtĂ©. Les plus humbles et les plus grands pĂ©cheurs entendaient une voix qui leur parlait avec tendresse et sympathie. Dans la parabole des ouvriers de la onziĂšme heure JĂ©sus voulut mettre en garde Ses disciples contre le danger de croire qu’ils auraient plus de privilĂšges que les autres du fait qu’ils avaient Ă©tĂ© les premiers appelĂ©s Ă  travailler dans la vigne. L’esprit Ă©goĂŻste n’est pas l’esprit du Ciel. La parabole condamne tout esprit de jalousie, d’envie et de suspicion, elle montre le vrai Ă©tat d’esprit du ciel l’altruisme, le dĂ©sintĂ©ressement. Qui reprĂ©sentent les ouvriers de la onziĂšme heure ? Que reprĂ©sente le salaire ? Il y a-t-il une application prophĂ©tique ? Etudions donc la Parabole verset par verset Matthieu 20 1-16 [1] Car le royaume des cieux est semblable Ă  un maĂźtre de maison qui sortit dĂšs le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. C’était la coutume Ă  l’époque, pour les hommes qui cherchaient du travail, de se rendre sur la place du marchĂ© et d’y attendre qu’un employeur vienne leur en proposer. Ainsi, dans notre parabole, nous voyons un maĂźtre de maison sortir Ă  diffĂ©rentes heures du jour pour embaucher des ouvriers. Les premiers engagĂ©s convinrent d’un certain salaire, et ceux qui furent engagĂ©s plus tard laissĂšrent la question de leur rĂ©tribution au bon vouloir de l’employeur. MaĂźtre de maison » = dans les paraboles de JĂ©sus le maitre de maison reprĂ©sente Dieu le PĂšre Dieu envoi ses ouvriers dans SA vigne pour la cultiver, pour en prendre soin, afin que la rĂ©colte soit bonne. Sa vigne » le monde. Dieu envoi Ses messagers dans le monde pour apporter la Bonne Nouvelle du Salut en Christ. Nous les chrĂ©tiens nous sommes tous des ouvriers du Seigneur ! [2] Il convint avec eux d’un denier par jour, et il les envoya Ă  sa vigne. Un denier par jour » c’est le salaire ou plutĂŽt la rĂ©compense qui leur a Ă©tĂ© proposĂ©. C’est le royaume des Cieux que tous les saints hĂ©riteront Matthieu 25 34 Venez, vous qui ĂȘtes bĂ©nis de mon PĂšre ; prenez possession du royaume qui vous a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© dĂšs la fondation du monde. » Dans la parabole il y a cinq appels celui-ci est le premier. Cet appel fut adressĂ© aux juifs, ils furent les premiers appelĂ©s Ă  entrer dans la vigne du Seigneur. [3] Il sortit vers la troisiĂšme heure, et il en vit d’autres qui Ă©taient sur la place sans rien faire. [4] Il leur dit Allez aussi Ă  ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable. Et ils y allĂšrent. Ceci constitue le deuxiĂšme appel. [5] Il sortit de nouveau vers la sixiĂšme heure et vers la neuviĂšme, et il fit de mĂȘme. Ce sont le troisiĂšme et le quatriĂšme appel divin Ă  rentrer dans la vigne. Ce fut l’appel de l’Eglise chrĂ©tienne tout au long des siĂšcles. Nous en reparlerons dans l’application prophĂ©tique. [6] Etant sorti vers la onziĂšme heure, il en trouva d’autres qui Ă©taient sur la place, et il leur dit Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journĂ©e sans rien faire ? [7] Ils lui rĂ©pondirent C’est que personne ne nous a louĂ©s. Allez aussi Ă  ma vigne, leur dit-il. Aucun des ouvriers engagĂ©s tard dans la journĂ©e ne se trouvait lĂ  le matin. Ils n’avaient donc pas rejetĂ© l’appel. Ceux qui refusent et qui plus tard se repentent font certainement bien de se repentir, mais il est dangereux de prendre Ă  la lĂ©gĂšre le premier appel de la misĂ©ricorde divine. La onziĂšme heure est la derniĂšre de la journĂ©e car le jour a douze heures. Ceci constitue le cinquiĂšme et dernier appel pour aller travailler dans la vigne du Seigneur. [8] Quand le soir fut venu, le maĂźtre de la vigne dit Ă  son intendant Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers. Il commence Ă  payer les derniers ! Tout ceci est une image prophĂ©tique du temps de la Fin, nous en reparlerons. [9] Ceux de la onziĂšme heure vinrent, et reçurent chacun un denier. Le denier tous reçoivent le mĂȘme salaire c’est le royaume des Cieux, la vie Ă©ternelle [10] Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier. Dans ses rapports avec les vignerons, le maĂźtre reprĂ©sente Dieu dans ses relations avec les hommes. Ses voies diffĂšrent des usages en vigueur ici-bas. Dans les affaires de ce monde, le salaire est proportionnĂ© Ă  la somme de travail que l’on accomplit. L’ouvrier ne s’attend Ă  recevoir que ce qu’il a gagnĂ©. Dans la parabole, au contraire, le Christ met en Ă©vidence les principes de son royaume, qui n’est pas de ce monde et n’est pas dirigĂ© par des lois humaines. N’est-ce pas le Seigneur qui dĂ©clare “Mes pensĂ©es ne sont pas vos pensĂ©es, et vos voies ne sont pas mes voies. 
 Autant les cieux sont Ă©levĂ©s au-dessus de la terre, autant mes voies sont Ă©levĂ©es au-dessus de vos voies, et mes pensĂ©es au-dessus de vos pensĂ©es” ? ÉsaĂŻe 55 8, 9. [11] En le recevant, ils murmurĂšrent contre le maĂźtre de la maison, [12] et dirent Ces derniers n’ont travaillĂ© qu’une heure, et tu les traites Ă  l’égal de nous, qui avons supportĂ© la fatigue du jour et la chaleur. Les premiers ouvriers engagĂ©s acceptĂšrent de travailler pour une certaine somme, qu’ils reçurent, sans plus, le soir venu. Ceux qui furent embauchĂ©s par la suite crurent Ă  cette promesse du maĂźtre “Je vous donnerai ce qui est raisonnable.” Matthieu 20 4. Ils eurent confiance en sa justice et en son Ă©quitĂ© ; ils ne demandĂšrent rien au sujet de leur salaire. Ils furent rĂ©compensĂ©s, non pas selon leur travail, mais selon la gĂ©nĂ©rositĂ© du maĂźtre. Ainsi Dieu dĂ©sire que nous nous en remettions Ă  celui qui justifie le pĂ©cheur. Il nous donne sa rĂ©compense, non d’aprĂšs nos mĂ©rites, mais “selon le dessein Ă©ternel qu’il a mis Ă  exĂ©cution par JĂ©sus-Christ notre Seigneur”. EphĂ©siens 3 11 “Il nous a sauvĂ©s, non Ă  cause des Ɠuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa misĂ©ricorde.” Tite 3 5 Il fera pour ceux qui mettent leur confiance en lui “infiniment au-delĂ  de tout ce que nous demandons ou pensons” EphĂ©siens 3 20. Les Juifs avaient Ă©tĂ© les premiers appelĂ©s Ă  entrer dans la vigne du Seigneur ; ils en conçurent de l’orgueil et devinrent des propres justes. Ils considĂ©rĂšrent leurs longues annĂ©es de service comme leur donnant le droit de recevoir une plus grande rĂ©compense que les autres. Ils s’exaspĂ©raient par-dessus tout lorsqu’on leur laissait entendre que les Gentils seraient l’objet de privilĂšges spirituels semblables aux leurs. [13] Il rĂ©pondit Ă  l’un d’eux Mon ami, je ne te fais pas tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ? [14] Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner Ă  ce dernier autant qu’à toi. [15] Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais Ɠil que je sois bon ? Ce qui fait la valeur de notre service aux yeux de Dieu, ce n’est pas la somme de travail que nous accomplissons ni les rĂ©sultats visibles de nos efforts, mais l’esprit dans lequel nous agissons. Les ouvriers de la onziĂšme heure s’estimĂšrent heureux de l’occasion qui leur Ă©tait donnĂ©e de travailler ; leur cƓur vibrait de reconnaissance envers celui qui avait consenti Ă  les engager. Le soir venu, lorsque le maĂźtre leur accorda le salaire d’une journĂ©e entiĂšre, ils en furent grandement surpris, car ils ne pensaient pas mĂ©riter autant. La bontĂ© qu’ils lisaient sur son visage les remplissait de joie. Jamais ils n’oubliĂšrent sa gĂ©nĂ©rositĂ©, ni le salaire inespĂ©rĂ© qu’ils avaient reçu. Il en est de mĂȘme du pĂ©cheur qui s’est engagĂ© Ă  servir le MaĂźtre avec le sentiment de son indignitĂ©, alors que la onziĂšme heure du jour est dĂ©jĂ  arrivĂ©e. Son temps de service lui semble ĂȘtre bien court, et il a l’impression de ne mĂ©riter aucun salaire. Mais la pensĂ©e que Dieu l’a acceptĂ© remplit son cƓur de joie. Il travaille avec humilitĂ© et confiance, heureux d’ĂȘtre ouvrier avec le Christ. C’est un tel esprit que le Seigneur se plaĂźt Ă  honorer. JĂ©sus dĂ©sire que nous nous reposions sur lui sans nous inquiĂ©ter de la rĂ©compense. La question de la rĂ©tribution passe Ă  l’arriĂšre-plan, quand il habite dans nos cƓurs, car ce n’est pas le mobile qui nous fait agir. Accessoirement, il est vrai, nous devrions avoir Ă©gard Ă  la rĂ©munĂ©ration. Dieu dĂ©sire nous voir apprĂ©cier les bĂ©nĂ©dictions promises, mais il ne veut pas que nous soyons impatients de recevoir la rĂ©compense, ni que nous nous attendions Ă  une rĂ©tribution pour chaque devoir accompli. Il nous faut faire ce qui est bien sans nous inquiĂ©ter du gain que nous en retirerons. Le mobile de nos actions devrait ĂȘtre l’amour de Dieu et du prochain. [16] Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » Le premier et le dernier doivent avoir part Ă  la vie Ă©ternelle, et il conviendrait que le premier accueille joyeusement le dernier. Celui qui murmure Ă  propos de la rĂ©tribution accordĂ©e Ă  un autre oublie qu’il n’est lui-mĂȘme sauvĂ© que par grĂące. La parabole des ouvriers condamne tout esprit de jalousie et de suspicion. L’amour se rĂ©jouit de la vĂ©ritĂ© et ne fait pas de comparaison dictĂ©e par l’envie. Celui qui possĂšde l’amour ne compare que la beautĂ© du Christ avec les dĂ©fauts de son propre caractĂšre. Cette parabole est un avertissement pour tous les ouvriers du Seigneur. Quelles que soient l’anciennetĂ© de leurs services et l’importance de leurs labeurs, sans amour pour leurs frĂšres et sans humilitĂ© devant Dieu, ils ne sont rien. Il n’y a pas de religion dans la glorification du moi. Celui qui s’exalte lui-mĂȘme se trouvera privĂ© de la grĂące qui assure son efficacitĂ© au service du Christ. Celui qui se laisse aller Ă  l’orgueil ou Ă  la prĂ©somption n’accomplira qu’un travail dĂ©fectueux. Application prophĂ©tique de la parabole Le temps de travail est de 12 heures Jean 11 9 JĂ©sus rĂ©pondit N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumiĂšre de ce monde ; » Le temps pendant lequel Dieu a manifestĂ© Ses Ɠuvres » parmi les hommes Jean 9 4 Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les Ɠuvres de celui qui m’a envoyĂ© ; la nuit vient, oĂč personne ne peut travailler. » C’est le temps pendant lequel Dieu a envoyĂ© des ouvriers dans SA vigne, oĂč Il a manifestĂ© Ses Ɠuvres parmi les hommes » depuis la sortie du peuple d’IsraĂ«l jusqu’au dernier message qui sera proclamĂ© lors de la manifestation de la puissance du Saint Esprit appelĂ© le Grand Cri en Apocalypse 18 1-4 un peu avant le Retour en Gloire de JĂ©sus. Cinq appels de Dieu Ă  l’humanitĂ© dans la durĂ©e de l’histoire. Remarquez bien que chaque appel dure trois heures sauf le dernier qui ne dure qu’une. Le dernier appel est trĂšs court ! Nous allons faire un diagramme avec douze heures Le maitre de maison sort embaucher des ouvriers Ă  des heures rĂ©guliĂšres 1- 3 – 6 – 9 – 11 1Ăšre heure = Ce fut la pĂ©riode du peuple d’IsraĂ«l, par lequel Dieu voulait monter au monde Son plan. Le premier appel de Dieu au monde Exode 3 9-10 Voici, les cris d’IsraĂ«l sont venus jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font souffrir les Egyptiens. [10] Maintenant, va, je t’enverrai auprĂšs de Pharaon, et tu feras sortir d’Egypte mon peuple, les enfants d’IsraĂ«l. » Dieu appel Moise et lui dit Va et fais sortir Mon peuple » ; Dieu s’est choisit un peuple au travers du quel Il va faire connaitre Sa volontĂ© pour toute l’humanitĂ©. Il va rĂ©vĂ©ler Son plan du sauvetage par un peuple choisit dans ce but. Ce fut le premier appel ! 3Ăšme heure = ce fut la pĂ©riode de l’église naissante, des apĂŽtres et disciples de JĂ©sus. Le deuxiĂšme appel de Dieu au monde par Son Eglise. Matthieu 28 19-20 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit, [20] et enseignez-leur Ă  observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Cette commission fut chargĂ©e Ă  l’Eglise naissante. Ce fut elle le dĂ©positaire de ce deuxiĂšme appel pour apporter un message pour l’humanitĂ©. 6Ăšme heure = ce fut la pĂ©riode de la persĂ©cution de l’Eglise. Le temps oĂč celle-ci est dans le dĂ©sert ; le troisiĂšme appel Apocalypse 11 3 Je donnerai Ă  mes deux tĂ©moins le pouvoir de prophĂ©tiser, revĂȘtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. » Pendant cette pĂ©riode de 1260 annĂ©es l’Eglise fut persĂ©cutĂ© par le dragon Satan par l’intermĂ©diaire de l’Eglise Romaine Apocalypse 12 13-14 Quand le dragon vit qu’il avait Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ© sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfantĂ© l’enfant mĂąle. [14] Et les deux ailes du grand aigle furent donnĂ©es Ă  la femme, afin qu’elle s’envolĂąt au dĂ©sert, vers son lieu, oĂč elle est nourrie un temps, des temps, et la moitiĂ© d’un temps, loin de la face du serpent. » Cette pĂ©riode entre la 6Ăšme et la 9Ăšme heure fut la pĂ©riode la plus sombre de l’histoire. Elle est appelĂ©e Dark ages » en anglais qui traduit littĂ©ralement veut dire Ăąge sombre ». Pendant cette pĂ©riode la VĂ©ritable Eglise Ă©tait stigmatisĂ©, les deux tĂ©moins la Parole de Dieu » tĂ©moignaient revĂȘtus de sacs et de cendre c’est-Ă -dire dans l’humiliation. Mais mĂȘme pendant ce temps difficile pour l’Eglise, Dieu a eu Ses serviteurs fidĂšles qui ont proclamĂ© le message du salut au pĂ©ril de leur vie. Beaucoup parmi eux moururent sur le bĂ»cher. Un dĂ©tail intĂ©ressant Quand JĂ©sus Ă©tait clouĂ© sur la croix Matthieu nous dit Matthieu 27 45 Depuis la sixiĂšme heure jusqu’à la neuviĂšme, il y eut des tĂ©nĂšbres sur toute la terre. » Cette mĂȘme pĂ©riode prophĂ©tique des tĂ©nĂšbres eu lieu dans l’histoire entre la pĂ©riode de la 6Ăšme et la 9Ăšme heure de la parabole. 9Ăšme heure = Ce fut le mouvement millĂ©rite du 19Ăšme siĂšcle qui proclama le retour de JĂ©sus dans tous les continents. Avec la comprĂ©hension de la prophĂ©tie de Daniel au chapitre 8 concernant les 2300 soirs et matins, un mouvement mondial naquit qui, par la suite, allait proclamer le message de Trois anges d’Apocalypse 14 annonçant au monde le dĂ©but du jugement investigatif Apocalypse 14 6-7 Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile Ă©ternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, Ă  toute nation, Ă  toute tribu, Ă  toute langue, et Ă  tout peuple. [7] Il disait d’une voix forte Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. » Il s’agit d’un message universel oĂč Dieu invite les hommes et les femmes Ă  se prĂ©parer pour l’éternitĂ© Apocalypse 10 11 Puis on me dit Il faut que tu prophĂ©tises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois. » Cet appel commença Ă  se faire entendre aux alentours de 1850. Ce le 4Ăšme appel de la parabole ! 11Ăšme heure = cet appel se situe encore dans le futur. Les ouvriers de la onziĂšme heure entendront l’Appel divin lors de la derniĂšre crise de notre monde. C’est la crise de la marque de la bĂȘte oĂč tout ĂȘtre humain devra prendre une dĂ©cision soit pour le Seigneur soit pour le monde. Ce sera l’appel dĂ©crit en Apocalypse 18. Ce message sera proclamĂ© avec l’effusion de l’Esprit Saint la pluie de l’arriĂšre-saison Apocalypse 18 1-4 AprĂšs cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autoritĂ© ; et la terre fut Ă©clairĂ©e de sa gloire. [2] Il cria d’une voix forte, disant Elle est tombĂ©e, elle est tombĂ©e, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de dĂ©mons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, [3] parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicitĂ©, et que les rois de la terre se sont livrĂ©s avec elle Ă  l’impudicitĂ©, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. [4] Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point Ă  ses pĂ©chĂ©s, et que vous n’ayez point de part Ă  ses flĂ©aux. » Ce sera le dernier message de Dieu dans lequel Il invite Ses enfant Ă  sortir de Babylone, un systĂšme religieux faux et corrompu. Ce message sera prĂȘchĂ© lors de la crise finale de la marque de la bĂȘte » ou 666 » En vue des Ă©vĂ©nements mondiaux nous pouvons prĂ©sager l’accomplissement de ce dernier appel dans un avenir proche. Nous devons nous prĂ©parer, prĂ©parer nos cƓurs, pour la rĂ©ception de la pluie de l’Esprit. Purifions nos cƓurs avec l’aide de Dieu pour que nos vases soient prĂȘts Ă  ĂȘtre remplis par le Saint Esprit. Pourquoi les derniers seront les premiers ? Les ouvriers de la onziĂšme heure seront les premiers Ă  ĂȘtre revĂȘtus de l’immortalitĂ©, ils seront les premiers Ă  participer de la vie Ă©ternelle ils recevront la pluie de l’arriĂšre-saison, ils seront jugĂ©s et vivront un temps sans intercesseur. Ils ne passeront pas par la mort. Dans ce sens les derniers seront les premiers. Ce n’est pas le temps que nous pouvons consacrer Ă  la tĂąche qui nous rend agrĂ©ables Ă  Dieu, mais notre empressement Ă  le servir et notre fidĂ©litĂ©. Notre vie doit se caractĂ©riser par l’abnĂ©gation. Le moindre effort, fait en toute sincĂ©ritĂ© et avec dĂ©sintĂ©ressement, plaĂźt beaucoup plus au Seigneur que de grands exploits entachĂ©s d’égoĂŻsme. Dieu nous sonde pour voir si l’esprit du Christ habite en nous, et il note jusqu’à quel point nos actes reflĂštent son image. A ses yeux, notre amour et notre fidĂ©litĂ© dans la tĂąche comptent plus que la somme de travail accompli. Le Christ ne sera l’hĂŽte de notre Ăąme et Dieu ne nous reconnaĂźtra pour ses ouvriers qu’à partir du moment oĂč notre Ă©goĂŻsme sera vaincu, oĂč nous cesserons de lutter pour la suprĂ©matie, oĂč notre cƓur sera rempli de reconnaissance et oĂč l’amour parfumera notre vie. Si court et si effacĂ© que soit notre service, si nous suivons JĂ©sus avec foi, nous ne serons pas frustrĂ©s de la rĂ©compense. Les plus humbles et les plus faibles peuvent recevoir ce que les plus grands et les plus sages ne sauraient gagner. Les portes d’or du ciel ne s’ouvriront jamais devant les orgueilleux, ni devant les hautains, mais elles cĂ©deront Ă  la timide poussĂ©e du petit enfant. Magnifique sera la rĂ©compense de la grĂące rĂ©servĂ©e Ă  ceux qui auront travaillĂ© pour Dieu dans la simplicitĂ© de la foi et de l’amour ! En conclusion Dans le Royaume des cieux il n’y a pas de jalousie, ni d’envie, ni de lutte pour la suprĂ©matie. Il n’y a ni premier ni dernier. C’est un Royaume basĂ© sur le principe le plus Ă©levĂ© qui soi l’amour divin, un amour qui se donne pour l’autre, qui ne cherche pas son intĂ©rĂȘt personnel. Dieu nous appelle, ores et dĂ©jĂ  Ă  vivre par ce principe l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Que notre amour et notre service du prochain puisse servir de tĂ©moignage dans ce monde de plus en plus matĂ©rialiste et incrĂ©dule. “DĂ©couvrir la vĂ©ritĂ© sur” est une chaĂźne Youtube partageant les vĂ©ritĂ©s bibliques.
Cequi est premier dans une vocation, c’est l’appel de Dieu. Ce qui compte est d’aller lĂ  oĂč Dieu appelle concrĂštement. Car de mĂȘme que chaque Ăąme est unique, les vocations ne sont pas interchangeables. Elles doivent ĂȘtre accueillies comme un don de Dieu.
EsaĂŻe 55 PremiĂšre saison La rencontre avec le Dieu qui Ă©tanche ma soif C’est une bonne nouvelle » qui inaugure notre premiĂšre saison avec Dieu Vous qui avez soif, venez ! » A tous les assoiffĂ©s du monde, assoiffĂ©s de justice, d’amour, de paix, de misĂ©ricorde, d’harmonie, de consolation
 Ă  tous les assoiffĂ©s que nous sommes, Dieu dit Venez ! » [ Bonne Nouvelle » est le synonyme du mot Évangile]. Il y a au fond de l’homme un vide qui a la forme de Dieu, observe Blaise Pascal. Comme une biche qui soupire sur le lit du torrent, ainsi je soupire aprĂšs toi, ĂŽ Dieu ! Ps L’homme cherche inlassablement Ă  combler ce vide avec ce qu’il a sous la main les distractions – le travail – ses activitĂ©s quotidiennes – ses loisirs – ses biens matĂ©riels – etc
 Or ces rĂ©ponses ne sont que des mirages qui ne peuvent pas combler la profondeur infinie de notre vide. Seul quelqu’un d’infini peut le combler. Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Es Des siĂšcles plus tard, JĂ©sus reprendra pour lui la mĂȘme invitation. Le dernier jour, le grand jour de la fĂȘte, JĂ©sus, se tenant debout, s’écria Si quelqu’un a soif, qu’il vienne Ă  moi, et qu’il boive Jn voir aussi Ap Tendez l’oreille
 venez Ă  moi ; Ă©coutez, et vous vivrezEs Tout commence par une parole qui touche nos oreilles et notre cƓur. Tendez l’oreille ! Dans le brouhaha des discours prononcĂ©s dans la sociĂ©tĂ©, il y en a un, un seul qui vient de Dieu, tendez l’oreille pour le capter ! Mais il ne suffit pas d’entendre, il faut encore rĂ©pondre Ă  l’invitation de Dieu qui nous appelle Ă  venir Ă  lui. Toutes les autres reprĂ©sentations de Dieu dans notre monde prĂ©sentent un dieu qui Ă©dicte des rĂšgles morales ou exige des rites pour lui plaire Animisme, Islam, JudaĂŻsme, Hindouisme, 
. Seul le Dieu de la Bible nous dit Venez Ă  moi », pour construire avec lui une relation personnelle. Venez Ă  moi, car je veux conclure pour vous une alliance perpĂ©tuelleEs Nous dĂ©couvrons par cette invitation que nous sommes aimĂ©s par Dieu, invitĂ©s Ă  vivre un compagnonnage avec lui. L’alliance est un contrat de solidaritĂ© que Dieu conclut avec nous
 plus solide que toutes les assurances que la sociĂ©tĂ© nous offre. Dieu n’est pas le spectateur de la vie des hommes sur la terre. Il s’y implique. Il s’engage Ă  nos cĂŽtĂ©s. Il a choisi l’homme comme son partenaire pour conclure avec lui une alliance, un pacte. Une alliance d’amour, de libertĂ© mais aussi une alliance d’engagement rĂ©ciproque. La premiĂšre saison est l’émerveillement d’une rencontre qui Ă©tanche notre soif. DeuxiĂšme saison Visiter nos zones d’ombre Le Dieu qui Ă©tanche ma soif me permet de renoncer au mal et me promet son pardon. Que le mĂ©chant abandonne sa voie, et l’homme malfaisant ses pensĂ©es ; qu’il revienne au SEIGNEUR, qui aura compassion de lui, — Ă  notre Dieu, qui pardonne AprĂšs la premiĂšre saison de la rencontre avec Dieu qui Ă©tanche notre soif, il nous arrive de dĂ©couvrir qu’il y a des zones d’ombre en nous. Tout n’est pas aussi lumineux, parfait et harmonieux que nous le dĂ©sirons. Nous avons hĂ©ritĂ© d’histoires de familles pas toujours gaies. Nous avons vĂ©cu des Ă©pisodes douloureux. Nous dĂ©couvrons en nous des passions, des traits de caractĂšre pas toujours agrĂ©ables. Nous dĂ©couvrons nos faiblesses, nos peurs, nos jalousies, des injonctions familiales dĂ©prĂ©ciatives tu n’es bon Ă  rien », des rejets douloureux, des dĂ©ceptions, des trahisons
 et j’en passe. Nous dĂ©couvrons que notre vie avec Dieu est contaminĂ©e par ces ombres
 Et cela nous dĂ©sole, cela nous dĂ©courage, car nous rĂȘvons d’ĂȘtre de bons chrĂ©tiens, parfaits, Ă  l’image de JĂ©sus
 Il y a du dĂ©couragement lorsqu’on oublie la seconde partie du verset 
 que le mĂ©chant revienne au SEIGNEUR, qui aura compassion de lui, — qu’il revienne Ă  notre Dieu, qui pardonne abondamment. Le pardon est auprĂšs de Dieu. Un pardon abondant qui nous permet d’apprivoiser nos ombres. Il est vain de s’imposer d’ĂȘtre vertueux, car le naturel revient au galop. Par contre, nous pouvons apprivoiser nos ombres pour leur ĂŽter leur aspect destructeur
 cf. Jean Monbourquette, Apprivoiser son ombre, Ă©d. Bayard. Si nous confessons nos pĂ©chĂ©s, il est fidĂšle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquitĂ©. 1Jn Apprivoiser nos ombres nous permet de les laisser aller parce que ces ombres sont liĂ©es Ă  notre ego. Or nous pouvons laisser aller notre ego, ce que nous avons cru nĂ©cessaire pour nous construire. Cet ego a certes Ă©tĂ© parfois utile dans les situations difficiles des conflits de l’existence par exemple face Ă  des personnes au caractĂšre d’abuseurs qui menacent notre existence. Mais devant Dieu nous pouvons renoncer Ă  nos ombres et au bĂ©nĂ©fice qu’elles semblent nous donner. C’est ce que la Bible appelle accepter de perdre sa vie. En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, si le grain de blĂ© qui est tombĂ© en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de Nous pouvons permettre Ă  l’ego de lĂącher prise pour nous mettre sous l’autoritĂ© de Dieu. La mort de l’ego donne une nouvelle vision du monde, celle de l’amour divin qui ressuscite ce qui Ă©tait perdu. La deuxiĂšme saison est certes douloureuse, mais elle est une prise de conscience nĂ©cessaire, nul n’y Ă©chappe. Une prise de conscience qui nous conduit Ă  ĂȘtre vrais face Ă  Dieu, face aux autres et Ă  nous-mĂȘmes. Une prise de conscience salutaire car elle est enveloppĂ©e dans la bienveillance divine. TroisiĂšme saison Mes pensĂ©es ne sont pas vos pensĂ©es – Le Dieu qui nous aime et Ă©tanche notre soif est toujours plus grand
 Car mes pensĂ©es ne sont pas vos pensĂ©es, et vos voies ne sont pas mes voies, dit le Seigneur. Autant les cieux sont Ă©levĂ©s au-dessus de la terre, autant mes voies sont Ă©levĂ©es au-dessus de vos voies, et mes pensĂ©es au-dessus de vos Passages parallĂšles Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cƓur ne se hĂąte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre que tes paroles soient donc peu L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un hĂ©ros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d’ Ces versets sont curieux
 ils paraissent dĂ©calĂ©s. La premiĂšre saison est la dĂ©couverte du salut, de la bontĂ© de Dieu. Elle est l’invitation Ă  faire alliance avec lui pour devenir son disciple. Une saison lumineuse, magnifique. La deuxiĂšme nous invite Ă  reconnaĂźtre lucidement nos ombres, les confesser et les apprivoiser en vivant de la misĂ©ricorde et du pardon de Dieu. Ces deux premiĂšres saisons devraient logiquement nous conduire directement au ciel ! Que viennent faire ces versets 8 et 9 ? Ils nous apprennent une vĂ©ritĂ© fondamentale. Dieu est Dieu
 Or nous, nous sommes toujours tentĂ©s de mal le comprendre, de projeter sur lui nos dĂ©sirs de toute puissance, de le manipuler, de nous en faire de fausses reprĂ©sentations. Dieu est toujours plus grand que tout ce que nous pouvons dire et penser de lui. Nous ne connaissons qu’en partie, d’une façon limitĂ©e 1Co Dieu est toujours plus grand que tout ce que j’ai compris de lui. Tout ce que nous affirmons au sujet de Dieu, aussi exact que cela puisse ĂȘtre, est encore bien loin de la rĂ©alitĂ© de sa personne
. Nos mots ne peuvent dire, ni contenir la plĂ©nitude de ce Dieu de totale transcendance. Pourtant il nous faut parler. C’est le paradoxe de la foi chrĂ©tienne. C’est par notre bouche que nous cĂ©lĂ©brons Dieu. La foi chrĂ©tienne est enseignĂ©e au catĂ©chisme, dans les ateliers bibliques, par les prĂ©dications. C’est utile et nĂ©cessaire. Pourtant tout ce bagage intellectuel, toute cette somme de connaissance ne permettra jamais de possĂ©der Dieu, de dire la rĂ©alitĂ© ultime de Dieu. PrĂȘcher est difficile une dĂ©tresse », dit Karl Barth. A l’école on enseigne une matiĂšre, Ă  l’Église, dans nos paroles, nos prĂ©dications, nous parlons d’une personne
 La prĂ©dication ne peut que suggĂ©rer Dieu, elle est un poteau indicateur qui montre le chemin pour aller vers lui. Dieu n’est pas tant l’objet de notre connaissance que la cause de notre Ă©tonnement, de notre admiration, notre louange, et notre confiance. Trois consĂ©quences pratiques Dans les Ă©preuves, ne pas attribuer Ă  Dieu nos dĂ©sirs ni projeter sur lui nos rĂȘves de toute puissance et nos attentes est dur de vivre des Ă©preuves, la maladie, un divorce, un veuvage, des priĂšres non exaucĂ©es, etc. SpontanĂ©ment nous avons la tendance d’en rendre Dieu responsable. Seigneur, si tu avais Ă©tĂ© ici, mon frĂšre ne serait pas mort !Jn 32 Dans les Ă©preuves nous sommes déçus, nous reportons alors sur Dieu notre dĂ©ception et nous nous Ă©loignons de Lui. Pourquoi Dieu n’est-il pas intervenu ? Pourquoi a-t-il permis tel ou tel Ă©vĂ©nement ? Nous reportons sur Dieu nos dĂ©ceptions en le rendant responsable de l’évĂ©nement qui nous a blessĂ©s. Or, agir ainsi c’est faire preuve de myopie. C’est d’abord nous prĂ©valoir d’un statut qui n’est pas le nĂŽtre. Nous ne sommes pas Dieu. C’est ensuite lui prĂȘter des attributs qu’il n’a pas. En agissant ainsi nous faussons notre relation avec lui et nous nous privons de son secours. Le rĂ©cit de la tempĂȘte vĂ©cue par l’apĂŽtre Paul en MĂ©diterranĂ©e est riche d’enseignements Ă  ce sujet Ac 27. Paul avait eu la bonne intuition. Pourquoi est-ce que Dieu n’a pas fait comprendre cette intuition au commandant du navire ? Lorsque la tempĂȘte a Ă©clatĂ©, Dieu aurait pu l’arrĂȘter en un instant ! Pourquoi les passagers ont-ils dĂ» la subir pendant 14 longues journĂ©es ? Pourquoi ce long et pesant silence de Dieu ? Face Ă  la diversitĂ©. Nous ne sommes pas seuls Ă  parler de Dieu. Nous ne sommes pas seuls Ă  chercher Dieu. Nous ne sommes pas seuls Ă  tĂ©moigner du Christ
 Or ces tĂ©moignages sont d’une grande diversitĂ© Catholiques – Protestants – Orthodoxes – Adventistes – Baptistes – PentecĂŽtistes – etc
 De mon berceau Ă©vangĂ©lique qui m’a vu naĂźtre Ă  la foi, je ne comprenais pas la pertinence des autres formes d’expression de la foi. Or j’ai dĂ» apprendre Ă  accueillir cette diversité  un accueil Ă  vivre avec discernement
 J’ai appris que Dieu est plus grand que ma maniĂšre de le comprendre et ma maniĂšre d’en tĂ©moigner. Les autres expressions de la foi ont autant de valeur que la mienne. Face aux paroles prononcĂ©es autoritairement au nom de Dieu. Il est bon de recevoir, de vivre et d’exprimer, sous forme de charisme, les paroles et les signes que Dieu donne Ă  son Église. Cependant il est nĂ©cessaire de toujours garder Ă  leur Ă©gard une distance critique. Dieu est plus grand que tout ce qui est dit en son nom. Les Écritures donnent de nombreux exemples Ă  ce propos. Cette troisiĂšme saison est celle qu’Elie a dĂ©couverte sur la montagne du SinaĂŻ. Au SinaĂŻ, Elie a appris que Dieu n’était ni dans la tempĂȘte, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu
 mais dans le bruissement silencieux d’un murmure doux et lĂ©ger
 Cette saison enracine notre foi dans la profondeur d’une communion intime avec Dieu oĂč Dieu n’est plus servi, aimĂ© et adorĂ© pour ce qu’il nous donne, mais il est servi, aimĂ© et adorĂ© pour ce qu’il est. Alors nous pouvons passer Ă  la quatriĂšme saison versets 10 Ă  13. QuatriĂšme saison Vivre la fĂ©conditĂ© de Dieu La prise de conscience de la vraie nature de Dieu nous permet d’ĂȘtre davantage conscients de notre fragilitĂ©. LibĂ©rĂ©s de nos illusions de perfection nous vivons le pardon que Dieu nous accorde dans sa misĂ©ricorde, sans ĂȘtre Ă©crasĂ©s par notre pauvretĂ© spirituelle ni crispĂ©s sur nos fautes. Dieu travaille dans et au travers de nos faiblesses. Nous lui faisons confiance. Il conduira toutes choses Ă  bonne fin. Il mettra en Ɠuvre les changements nĂ©cessaires en nous
 Nous dĂ©couvrons que la personne que Dieu aime avec la tendresse d’un PĂšre, qu’il veut rejoindre et transformer par son amour, ce n’est pas la personne que j’aurais aimĂ© ĂȘtre, c’est celle que je suis. Aussi nous n’avons plus besoin de prouver quoi que ce soit Ă  nous-mĂȘmes et aux autres. Il y a des combats qui deviennent inutiles
 sans pour autant devenir des lĂąches. Nous pouvons dĂ©velopper une immense confiance en Dieu
 confiance qui n’est ni rĂ©signation, ni fatalisme
 une confiance dynamique et active dans sa souverainetĂ© absolue. Nous ne sommes plus le produit de nos rĂ©ussites ou de nos Ă©checs
 Nous devenons moins sensibles aux pressions, aux attentes de soi et des autres. Nous pouvons ĂȘtre heureux lorsque nous vivons de belles expĂ©riences et paisibles dans les Ă©checs. Cette saison est marquĂ©e par la paix de Dieu. Oui, vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix Es La paix est l’aspiration ultime qui est au fond du cƓur de l’homme
 Le paradoxe veut que toutes nos guerres sont entreprises au nom de la paix
 que nous voulons imposer selon notre comprĂ©hension des choses. Alors que la vraie paix c’est celle que Dieu donne. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cƓur ne se trouble point, et ne s’alarme Une paix non pas liĂ©e aux circonstances favorables. Non pas la paix du riche qui a accumulĂ© des trĂ©sors, mais la paix d’une confiance inĂ©branlable en Dieu. Car nous rĂ©alisons que notre identitĂ©, notre source, nos racines sont en Dieu. Dieu se plait Ă  demeurer en nous par le Saint-Esprit, que JĂ©sus appelle le Paraclet, littĂ©ralement celui qui est appelĂ© Ă  cĂŽtĂ© [de nous] », le pĂ©dagogue, l’infirmier, l’avocat, le parent aimant
 Une prĂ©sence du Saint-Esprit vĂ©cue tout simplement, sans nĂ©cessairement vivre des manifestations ostentatoires car dĂ©sormais nous savons que tout va passer, la connaissance, les miracles, tout passera
 seules demeurent la foi, l’espĂ©rance et l’amour, et la plus grande des trois est l’amour. La seule chose qui demeure est d’ĂȘtre recueillis en Dieu. Cette quatriĂšme saison est celle de la fĂ©conditĂ©, de la sĂ©rĂ©nitĂ©. Elle durera Ă©ternellement. Notons que ces saisons ne sont pas nĂ©cessairement chronologiques. Nous pouvons nous trouver simultanĂ©ment dans l’une et l’autre. Elles sont les multiples faces de notre communion avec Dieu. Questions Quelle saison est-ce que je vis actuellement ? Que m’apporte-t-elle ? Quelle est ma comprĂ©hension de ces quatre saisons ? Laquelle de ces saisons m’a-t-elle le plus marquĂ© et pourquoi ? En quoi la paix que Dieu donne est-elle si importante ?
DemĂȘme, quand Pharaon ignora l'appel de MoĂŻse Ă  croire en Dieu et refusa de libĂ©rer les IsraĂ©lites, Dieu envoya Ă  Pharaon et Ă  son peuple des signes (au nombre de 9). Parmi ces signes, les sauterelles qui dĂ©truisirent toutes les rĂ©coltes, les poux, les grenouilles par milliers et des gens qui saignaient constamment du nez. Mais
Nombreux sont les textes religieux et les doctrines philosophiques anciennes qui estiment que nos dates et lieux de naissance ne sont pas un hasard, mais le fruit d’un plan depuis longtemps prĂ©parĂ©. La date Ă  laquelle nous naissons n’est donc pas une coĂŻncidence. Choisir de naĂźtre, c’est aussi choisir » le signe auquel on appartiendra. Il n’y a pas de fatalitĂ© bien Ă©videmment, mais celui-ci participera Ă  dĂ©finir ce que nous deviendrons et quelles leçons de vie il nous faudra retenir. S’il y a 12 signes astrologiques, ce n’est pas non plus un hasard. Chacun d’eux reprĂ©sente l’une des Ă©tapes du cycle solaire. Chaque signe astrologique est Ă©galement liĂ© Ă  une constellation et les anges du zodiaque veillent sur tous ceux qui sont nĂ©s sous celle-ci. Selon certaines croyances, les anges du zodiaque peuvent aussi nous aider Ă  comprendre les enjeux du signe sous lequel nous sommes nĂ©s ; quel chemin emprunter et quel but poursuivre. Anges gardiens et archanges Il existe deux types d’anges les anges gardiens et les archanges. Si les anges gardiens sont supposĂ©s n’aider que ceux dont ils ont la charge », les archanges sont lĂ  pour accompagner tout le monde. Ils sont dotĂ©s de qualitĂ©s propres, liĂ©es au signe qu’ils reprĂ©sentent. Nous sommes tous libres de faire appel Ă  un archange et de lui demander de l’aide par exemple par la priĂšre ou la mĂ©ditation. Ils sont partout autour de nous, mais nous devons les solliciter pour qu’ils puissent intervenir et nous aider Ă  avancer. Apprenons-en dĂšs Ă  prĂ©sent un peu plus sur ces 12 archanges et le signe auquel ils appartiennent BĂ©lier l’archange Uriel, le lion ou la lionne de Dieu » L’archange Uriel est donc associĂ© au signe du BĂ©lier. On le dĂ©finit aussi comme l’ange de la nature, directement liĂ© Ă  la guĂ©rison. Ainsi, son rĂŽle est de nous aider Ă  nous reconnecter Ă  la nature sous toutes ses formes physiques et mĂ©taphysiques. Pourquoi prier l’archange Uriel ? Invoquez-le si vous aspirez Ă  travailler dans les mĂ©tiers de l’écologie ou de l’environnement. Invoquez-le aussi si vous souhaitez vous ouvrir Ă  la nature et apprĂ©hender ses secrets. Taureau l’archange Chamuel ou Camael, celui qui voit Dieu » L’archange Chamuel est associĂ© au signe du Taureau. Il aide Ă  restaurer la paix familiale, Ă  trouver un Ă©quilibre dans ses relations humaines. Si vous avez envie de retrouver une paix intĂ©rieure, d’amĂ©liorer vos relations que ce soit au travail ou Ă  la maison, appelez l’archange Chamuel Ă  la rescousse. On dit aussi qu’il est capable de nous aider Ă  retrouver les objets perdus. GĂ©meaux l’archange Zadkiel ou Tsadkiel, la droiture de Dieu » L’archange Zadkiel est donc associĂ© au signe des GĂ©meaux et on parle de lui comme de l’ange du pardon ». Si vous avez du mal Ă  aller de l’avant, Ă  oublier le passĂ© ou Ă  pardonner Ă  quelqu’un, n’hĂ©sitez pas Ă  demander de l’aide Ă  l’archange Zadkiel. Il vous aidera Ă  faire preuve de compassion et Ă  pardonner. Cancer l’archange Gabriel, la puissance de Dieu » L’archange Gabriel est associĂ© au signe du Cancer et il agit comme un transmetteur de la puissance de Dieu ». Vous pouvez vous tourner vers lui si vous avez du mal Ă  trouver les mots justes, dans le but de transmettre un message important. L’archange Gabriel est Ă©galement d’une aide prĂ©cieuse afin de rester liĂ© Ă  l’enfant qui se trouve en chacun de nous et donc, afin d’amĂ©liorer nos compĂ©tences parentales. Lion l’archange Raziel, le secret de Dieu » L’archange Raziel est associĂ© au signe du Lion. Il a un rĂŽle rĂ©vĂ©lateur, celui de vous ouvrir la voie vers les mystĂšres divins » et la connaissance de votre propre Ăąme. Il est un puits de savoir et une aide prĂ©cieuse lorsque l’on doute de ses objectifs de vie ou du chemin Ă  emprunter. Vous pourrez Ă©ventuellement sentir sa prĂ©sence dans ces petits Ă©vĂ©nements quotidiens qui semblent banals et qui, en fait, vous montrent le chemin Ă  suivre. Si vous faites frĂ©quemment le mĂȘme rĂȘve, avez des sensations de dĂ©jĂ -vu ou des pensĂ©es qui vous assaillent, il pourra vous aider Ă  en dĂ©chiffrer la signification profonde. Vierge l’archange MĂ©tatron, celui qui occupe le trĂŽne Ă  cĂŽtĂ© de celui de Dieu » L’archange MĂ©tatron est associĂ© au signe de la Vierge. MĂ©tatron accompagne les ĂȘtres sur la voie de la guĂ©rison. Il les aide Ă  se remplir d’énergies positives et Ă  se dĂ©barrasser des Ă©nergies nĂ©gatives. Il peut Ă©galement ĂȘtre une sorte de guide pour tous ceux qui souhaitent s’ouvrir Ă  la vie spirituelle, sans vraiment savoir comment s’y prendre. MĂ©tatron vous aidera Ă  comprendre les mystĂšres de l’univers et Ă  trouver le chemin de la vie spirituelle. Balance l’archange Jophiel, la beautĂ© de Dieu » L’archange Jophiel est donc associĂ© au signe de la Balance. On le qualifie aussi et assez Ă©tonnamment d’ange feng shui ». Il vous aidera Ă  mettre de la beautĂ© dans votre vie, votre monde et votre esprit. Si vous vous sentez assailli par vos pensĂ©es, l’archange Jophiel pourra vous aider Ă  faire le vide dans votre tĂȘte et Ă  y voir plus clair. Scorpion l’archange JĂ©rĂ©miel, la misĂ©ricorde de Dieu » L’archange JĂ©rĂ©miel est associĂ© au signe du Scorpion et on le qualifie couramment de misĂ©ricorde de Dieu ». Il aide les ĂȘtres Ă  voir leur existence selon une nouvelle perspective. Bref, il ouvre le chemin vers l’aube des leçons qu’il nous faut apprendre. Si vous avez besoin d’ĂȘtre guidĂ© au fil de ces leçons que la vie a mis sur votre chemin ; si vous avez besoin d’aide afin d’évaluer votre Ă©volution, n’hĂ©sitez pas Ă  Ă©voquer l’archange JĂ©rĂ©miel. Sagittaire l’archange Raguel, l’ami de Dieu » L’archange Raguel est associĂ© au signe du Sagittaire et son rĂŽle consiste Ă  amener paix et harmonie autour de nous. Si vous faites face Ă  des problĂšmes de communication ou Ă  des dĂ©saccords au sein de vos relations, vous pouvez demander Ă  l’archange Raguel de vous accompagner dans le rĂšglement de ce type de problĂšme. Capricorne l’archange Azrael, celui Ă  qui Dieu vient en aide » L’archange Azrael est associĂ© au signe du Capricorne, on le surnomme aussi l’ange de la mort ». Son rĂŽle est celui d’un passeur, il nous aide Ă  traverser la mort et console nos proches en les accompagnant tout au long de leur deuil. Si vous avez perdu quelqu’un, perdu un amour, vous pouvez solliciter l’aide d’Azrael afin de guĂ©rir et d’avancer. Verseau l’archange Uriel, la lumiĂšre de Dieu » L’archange Uriel est associĂ© au signe du Verseau et on le nomme aussi l’ange de l’intellect ». Il nous offre crĂ©ativitĂ©, clairvoyance et rĂ©vĂ©lations. Si vous ĂȘtes Ă  la recherche d’une solution ou d’une aide afin de prendre une dĂ©cision, n’hĂ©sitez pas Ă  invoquer l’archange Uriel. Poissons l’archange Sandalphon, le frĂšre » L’archange Sandalphon est donc associĂ© au signe des Poissons et il joue le rĂŽle suivant il est un messager auprĂšs de Dieu. Si jamais vous invoquez Sandalphon pour recevoir son aide, soyez trĂšs attentif aux mots qui vous viendront en tĂȘte que ce soit sous forme de poĂšmes, de chansons ou autres, ils pourraient ĂȘtre un message ou mĂȘme une rĂ©ponse Ă  vos priĂšres. Dieuparle par nos dĂ©sirs, par les dĂ©sirs qui montent en nous. Il fait connaĂźtre sa volontĂ© de cette maniĂšre. L’appel au ministĂšre de prĂȘtre peut se manifester par exemple par un dĂ©sir de Dans histoire de l’humanitĂ©, l’on a toujours pensĂ© que les chiffres font partie du rationnel et des sciences exactes. Par contre, ceux-ci ont un cĂŽtĂ© sacrĂ©, mystique ou encore occulte, selon l’entendement qu’on leur attribue. Mieux, on dira qu’ils ont une signification divine et alerte un appelĂ© spirituel. DĂ©couvrez ci-dessous quelques un des signes d’un appel spirituel ! Une sĂ©quence de signes d’un appel spirituel Si vous voyez les sĂ©quences de numĂ©ros comme les 11 11, 22 22 et 33 33, en rĂȘve, sur une montre, une piĂšce d’identité  Faites attention, car vous ĂȘtes surement en face d’un message universel. La rĂ©pĂ©tition de la sĂ©quence de chiffres 11 11, 22 22 et 33 33 sont des signes d’un appel spirituel qui vient des codes occultes de Sirius, Orion et PlĂ©iades, pour que les personnes se connectent avec le MOI supĂ©rieur ». Plusieurs personnes reçoivent cet appel, mais trĂšs peu d’entre elles en comprennent le sens et Ă©tablissent la communication comme il se doit. Les sĂ©quences et leurs sens pour une appelĂ© spirituel 11 11 Restez vigilant ! Pensez seulement Ă  ce que vous voulez et vous dĂ©sirez. Ne faites surtout pas le contraire ! Cette sĂ©quence est la preuve de qu’il y a toujours une autre chance d’apprendre Ă  se dĂ©tacher des choses et que nos pensĂ©es se manifestent plus rapidement qu’avant. Cela confirme aussi que les anges sont avec vous en tout temps et prĂȘts Ă  vous aider. Quand vous regardez votre montre et vous voyez s’afficher 11 11, cela signifie que le moment est venu pour vous de vous spiritualiser et de prendre le chemin de l’élĂ©vation spirituelle. Cette sĂ©quence est un signe avant-coureur de votre Ă©tat de santĂ© futur, une maniĂšre de vous avertir sur l’imminence d’une maladie grave, d’un accident. C’est aussi le dernier appel pour Ă©voluer en amour
 22 22 Cette sĂ©quence se prĂ©sente comme la matĂ©rialisation dans un futur proche de toutes vos idĂ©es, dĂ©sirs et projets. Tout se dĂ©roulera bien ! Concentrez-vous sur votre bien-ĂȘtre quotidien, et ayez toujours de bonnes pensĂ©es. Mais si vous regardez votre montre et vous voyez s’afficher 22 22, C’est l’un des signes d’un appel spirituel pour une attention particuliĂšre sur votre Ă©tat de santĂ©. Prenez soin de vous ! Nourrissez-vous bien, pratiquez du sport, dormez bien et, surtout, libĂ©rez-vous des dĂ©pendances Ă©motionnelles, comme la crainte, la colĂšre, la douleur et la tristesse. 33 33 Cette sĂ©quence signifie que les maĂźtres spirituels, comme JĂ©sus, la Sainte Marie, le Quan Yin et la Yogananda sont ensembles et avec vous ! Dans tous les cas, le calme et la rĂ©flexion doivent nous guider quand l’on se retrouve face Ă  une sĂ©quence de numĂ©ros similaires tels que prĂ©sentĂ©s ci-dessus. A lire aussi La numĂ©rologie du bonheur mois par mois. A quoi servent les rĂȘves ? 5 techniques de purification spirituelle du corps. MakkoMusagara Cher lecteur, un chrĂ©tien court un grave danger s’il sait que Dieu l’a appelĂ© au ministĂšre mais qu’il refuse de servir. Dans cet article, je vous montre un verset biblique que notre PĂšre cĂ©leste a . Lire la suite­­. Jesus Christ, MinistĂšre, RĂ©bellion contre Dieu. 24 Nov 2021. Si Dieu intervient dans nos vies, comment ĂȘtre sĂ»r que c’est Lui qui agit et non pas nous qui nous projetons ? La rĂ©ponse du FrĂšre Olivier-Marie Rousseau, carme du couvent de qu’un signe ?PĂšre Olivier-Marie Rousseau Le signe est une rĂ©alitĂ© visible qui renvoie Ă  une rĂ©alitĂ© invisible. Et l’homme, qui est Ă  la fois corporel et spirituel, en a besoin pour communiquer. Par exemple, la nature, par sa beautĂ©, sa variĂ©tĂ©, sa complexitĂ©, peut susciter un Ă©merveillement qui entraĂźne un questionnement jusqu’à la reconnaissance de l’existence d’un Dieu crĂ©ateur. Ce qui n’impose pas la foi mais dispose le cƓur Ă  l’adoration. C’est une attitude naturelle, qui n’est pas encore celle de la foi mais qui est nĂ©cessaire Ă  la foi. Car la grĂące ne supprime la l’ordre surnaturel, quels sont les signes qui peuvent susciter la foi ?Dans l’Évangile selon saint Jean, le premier signe que le Christ opĂšre est le miracle de Cana Ă  la demande de la Vierge Marie, il change l’eau en vin. Ainsi donne-t-Il un signe qui atteste que Dieu entend notre priĂšre et y rĂ©pond par surabondance le vin est meilleur ! Dieu est plus grand que notre cƓur, et au long de son ministĂšre public, le Christ multiplie les signes guĂ©risons, exorcismes, rĂ©surrections pour Ă©veiller cette confiance et nous conduire jusqu’au mystĂšre pascal, le signe par excellence sans lequel vaine est notre foi » 1Co 15, 17. Le Christ donne gratuitement, et attend une rĂ©ponse noces de CanaComment ?Quand JĂ©sus multiplie les pains Jn 6, 12-15, Il donne un signe de puissance qui sĂ©duit les foules au point qu’elles veulent Le faire roi ». Mais JĂ©sus leur Ă©chappe car Il ne veut pas se laisser rĂ©cupĂ©rer dans leurs catĂ©gories d’efficacitĂ©. Travaillez pour la nourriture qui demeure en vie Ă©ternelle », leur demande-t-Il, avant d’essuyer leur revers Quel signe fais-tu donc pour qu’à sa vue nous te croyions ? » Jn 6, 30. JĂ©sus rĂ©pond sans esquiver leur question mais en renversant leur logique Je suis le Pain de Vie » Jn 6, 35. Se donnant comme tel, Il propose aux disciples de passer de la rĂ©alitĂ© visible les pains qui remplissent les paniers au mystĂšre Pain de Vie » par lequel Il s’identifie. Mais c’est une parole trop rude » pour l’esprit, prĂ©cise l’Évangile les uns suivront, les autres d’autres signes, plus sensibles, plus accessibles ?À cĂŽtĂ© du sacrement de l’autel, il existe le sacrement du frĂšre, en particulier la diaconie des pauvres, nos maĂźtres » selon la belle expression de saint Vincent de Paul, signes de la pauvretĂ© de la CrĂšche et de la Croix, mais Ă  une condition que notre gĂ©nĂ©rositĂ© ne se rĂ©duise pas Ă  un simple engagement humanitaire. Quand je distribuerais tous mes biens aux pauvres, si je n’ai pas la charitĂ©, cela ne sert de rien » 1Co 13, 3. Pour que le signe sensible devienne significatif du Christ, il doit ĂȘtre mĂ» par la peut-Il intervenir directement dans notre vie ?Bien sĂ»r ! Par exemple une rencontre improbable qui change le cours de ma vie et ouvre des portes inattendues, sans volontarisme de ma part, ou une certitude intĂ©rieure qui s’impose et se rĂ©pĂšte pour lancer une initiative assez rĂ©aliste pour ne pas ĂȘtre le fruit de l’ discerner l’authenticitĂ© des signes de Dieu ?La marque de Dieu se reconnaĂźt Ă  ses fruits Gal 5, 22. Mais on ne peut ĂȘtre juge et partie, c’est pourquoi il est important d’ĂȘtre confirmĂ©. Saint Jean de la Croix y voit trois raisons vĂ©rifier la conformitĂ© des signes avec la parole de Dieu, s’en remettre Ă  un autre pour ne pas s’habituer Ă  la voie des sens » qui ne durera pas, et pour que l’ñme demeure dans l’humilitĂ©, la dĂ©pendance et la mortification ». En cheminant par nous-mĂȘme, nous pourrions nous enorgueillir d’ĂȘtre privilĂ©giĂ© par des signes. Un piĂšge spirituel se tromper Ă  ce point ?Si le cƓur n’a pas Ă©tĂ© Ă©duquĂ© aux vertus cardinales, purifiĂ© par l’exercice des vertus thĂ©ologales, nourri par la parole de Dieu et la pratique des sacrements, il risque d’ĂȘtre assujetti par ses passions, victime de carences affectives, prisonnier de systĂšmes compensatoires. Ce sont des dĂ©sordres qui nuisent Ă  l’exercice de la libertĂ© et peuvent pervertir les signes de Dieu, en se les appropriant Ă  sa guise, au lieu de se laisser conduire avec confiance. C’est lĂ  que tout se joue. Mais le DĂ©mon peut brouiller les signes, parasiter leur aussi PĂšre RenĂ©-Luc la parabole des Ă©toiles ou comment voir les signes de Dieu ?Lors des tentations du Christ au dĂ©sert Lc 4, 1-13, le DĂ©mon demande des signes – prodigieux, spectaculaires, Ă©clatants -, qui nient le rĂ©alisme de la condition humaine et exalte la toute-puissance. Afin de dĂ©tourner le Christ de son incarnation et de sa mission. Et nous-mĂȘmes, lorsque nous allons au dĂ©sert, par attraction de la priĂšre ou dans une solitude subie, nous ne sommes pas Ă  l’abri de ces tentations. Le dĂ©sert est l’espace des mirages, l’imaginaire s’y dĂ©veloppe sans butoirs, jusqu’à nous faire tomber dans l’orgueil ou le dĂ©sespoir si nous ne sommes pas dans une attitude d’adoration. Attitude oĂč la crĂ©ature se reconnaĂźt finie, pĂ©cheresse et dĂ©pendante de son attendre les signes de Dieu, ou faut-il les Lui demander ?On peut Lui en demander, mais en humilitĂ© de cƓur et pauvretĂ© d’esprit. Car Dieu n’enverra pas nĂ©cessairement le signe que nous attendons. Ou plus probablement, sa rĂ©ponse sera si surabondante qu’elle creusera en nous la conscience de notre extrĂȘme petitesse devant sa grandeur infinie. Dans sa divine pĂ©dagogie, Dieu nous mĂšne doucement et fermement, Il purifie notre cƓur avide et notre esprit aveugle qui veulent mettre la main » sur ses grĂąces, comme saint Pierre voulait planter sa tente sur le mont Thabor devant le Christ transfigurĂ©. Dieu nous appelle Ă  quitter les gras pĂąturages de la plaine pour monter vers des cimes plus arides mais plus pures, en nous dĂ©lestant peu Ă  peu de tout ce qui entrave notre union Ă  Lui. Ainsi, tous les saints ont connu des nuits spirituelles, que ce soit la nuit des sens, la nuit de l’esprit, la nuit de la foi. On le sait, Ă  la fin de sa vie, sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus allait jusqu’à se demander si le Ciel existait !Faut-il donc renoncer aux signes sensibles ?Oui, mais avec prudence. Quand nous en avons la grĂące, ces signes sont une voie par oĂč Dieu [nous] mĂšne, il n’y a pas lieu de le dĂ©daigner », rassure saint Jean de la Croix. Il serait donc prĂ©somptueux de les dĂ©nier mais aussi dangereux de s’y attacher ou de les rechercher pour eux-mĂȘmes. Je t’ai dĂ©jĂ  tout dit dans ma Parole qui est mon Fils, je n’ai maintenant plus rien Ă  te rĂ©vĂ©ler ou Ă  te rĂ©pondre qui soit plus que Lui », peut-on lire dans La MontĂ©e du Carmel du mĂȘme Jean de la Croix. Dans l’Ancienne Alliance, il convenait aux prophĂštes et aux prĂȘtres de dĂ©sirer des visions et des rĂ©vĂ©lations divines », continue le docteur de l’Église, car la foi n’était pas encore fondĂ©e ni la loi Ă©vangĂ©lique Ă©tablie. Mais dans le mystĂšre de l’Incarnation, tout est dit, tout est donnĂ©. Il nous a tout dit Ă  la fois et d’un seul coup en cette Parole ; Il n’a donc plus Ă  parler ».La saintetĂ© se passe-t-elle donc de signes ? Devant Dieu, une seule action, un seul acte de volontĂ© fait par charitĂ©, a plus de prix que toutes les visions, rĂ©vĂ©lations ou communications qui peuvent venir du Ciel », prĂ©cise saint Jean de la Croix. L’Église nous dispense les signes dont nous avons besoin, mais le Christ attend notre rĂ©ponse de foi, libre et sĂ»re, pour hĂąter son retour. Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-Il la foi sur terre ? » Mt 18, 8.Propos recueillis par Maryvonne Gasse

DemĂȘme, lorsque le pharaon a ignorĂ© l’appel du prophĂšte MoĂŻse Ă  Dieu et a refusĂ© de libĂ©rer les IsraĂ©lites, Dieu a envoyĂ© des signes Ă  Pharaon et Ă  son peuple (au total, il y avait 9 signes). Ces signes incluaient des criquets qui ont presque totalement anĂ©anti toutes les cultures de la rĂ©gion, des poux, des grenouilles en nombre sans prĂ©cĂ©dent et des

Article du Pasteur Curry Blake. Nous pensons trop souvent que nous ne sommes pas encore prĂȘts pour rĂ©pondre Ă  l'appel de Dieu ! Source Beaucoup de ChrĂ©tiens attendent passivement que Dieu les appelle, alors que c'est Dieu qui attend qu'ils rĂ©pondent Ă  l'appel qu'Il nous a dĂ©jĂ  lancĂ© dans Sa Parole. Si cet article parvient Ă  toucher ton cƓur, c'est que tu es prĂȘt Ă  rĂ©pondre Ă  cet appel ! Quand je suis devenu ChrĂ©tien, Ă  l'Ăąge de 17 ans, j'ai aussitĂŽt compris quelle Ă©tait la volontĂ© de Dieu pour ma vie. J'ai su que je devais immĂ©diatement aller prĂȘcher l'Evangile partout, Ă  tous les hommes ! Depuis ce moment-lĂ , Dieu m'a aussi poussĂ© Ă  appeler tous ceux qui voulaient se lancer dans un ministĂšre semblable. A mesure que les gĂ©nĂ©rations plus ĂągĂ©es commencent Ă  ralentir leurs activitĂ©s ou Ă  s'enfoncer dans les traditions, c'est le devoir des gĂ©nĂ©rations plus jeunes de reprendre le flambeau et d'aller de l'avant. Tant que vous resterez fidĂšles Ă  l'Ecriture, vous ne vous Ă©garerez pas. Il va sans dire que beaucoup de ceux qui liront cet article ne rĂ©pondront pas Ă  mon appel, pensant qu'il est trop radical. Mais que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent ce que l'Esprit dit aux Eglises ! Voici quelques textes fondamentaux "Efforcez-vous d'entrer par la porte Ă©troite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront Ă  entrer, et ne le pourront pas" Lic 13 24. "Mais Ă©troite est la porte, resserrĂ© le chemin qui mĂšnent Ă  la vie, et il y en a peu qui les trouvent" Matthieu 7 14. "Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'Ă©chapper Ă  toutes ces choses qui arriveront, et de paraĂźtre debout devant le Fils de l'homme" Luc 21 36. Ces versets de l'Ecriture nous montrent que la vie de ChrĂ©tien n'est pas toujours une marche joyeuse sur un tapis de fleurs ! "Efforcez-vous," "
 afin que vous ayez la force
" Les seuls efforts que doivent faire la plupart des ChrĂ©tiens modernes consistent Ă  supporter les sermons ennuyeux prĂȘchĂ©s par un pasteur impuissant, dans son mausolĂ©e de plusieurs millions de dollars. Pouvons-nous affirmer que nous nous efforçons rĂ©ellement de servir Dieu fidĂšlement ? Si je regarde la vie entiĂšrement consacrĂ©e des premiers ChrĂ©tiens, je me demande rĂ©ellement si JĂ©sus trouvera encore la vraie foi sur la terre, quand Il reviendra ! Non seulement nous nous contentons d'une grĂące bon marchĂ©, mais nous enseignons aux nouveaux ChrĂ©tiens Ă  considĂ©rer celle-ci comme la norme spirituelle. L'apĂŽtre Paul a souffert. Il a connu la lapidation, les flagellations, la morsure de serpents venimeux, les naufrages, la faim et les persĂ©cutions partout oĂč il allait. Il savait ce qui l'attendait. Il se rendit Ă  Rome en sachant qu'il allait y subir le martyre. Pourtant, nous avons peur de quitter notre ville si les pneus de notre voiture ne sont pas flambant neufs, ou si nous n'avons pas dollars dans notre portefeuille pour couvrir nos besoins. Dieu n'est-Il plus lĂ  pour soutenir ceux qu'Il envoie ? Vous pourriez me dire "Mais que faire si je ne suis pas encore prĂȘt, et si je n'ai pas encore achevĂ© ma croissance spirituelle ?" Tout d'abord, combien de temps doit durer cette pĂ©riode de croissance spirituelle ? Ensuite, quand saurez-vous que vous ĂȘtes prĂȘt ? Attendez-vous qu'une colombe descende du Ciel pour vous dire, d'une voix audible "Pars, tu es prĂȘt !" ? Quand un oiseau adulte pousse son petit hors du nid, l'oisillon n'est certainement pas persuadĂ© qu'il est prĂȘt Ă  voler ! Sinon, il ne rĂ©sisterait pas ! Admettons que vous n'ĂȘtes pas prĂȘt. Savez-vous ce que cela signifie ? Cela signifie que vous n'avez qu'Ă  dĂ©pendre de Dieu un tout petit peu plus ! Paul a dit que la puissance de Dieu s'accomplissait dans sa faiblesse, c'est-Ă -dire dans les domaines oĂč il ne se sentait pas encore pleinement prĂȘt. Aimeriez-vous connaĂźtre un secret ? Les miracles se produisent quand quelqu'un n'est pas prĂȘt Ă  affronter une certaine situation, et qu'il doit alors crier Ă  Dieu pour recevoir l'aide dont il a besoin ! Voici un autre secret Vous ne serez jamais prĂȘt ! Vous ne serez jamais capable de guĂ©rir un homme Ă  la main sĂšche, de ressusciter quelqu'un d'entre les morts, de fendre une mer en deux, ou de briser les chaĂźnes qui enserrent le cƓur d'un pĂ©cheur. Seul Dieu peut faire tout cela ! Avec Dieu, c'est tout ou rien ! Si nous n'avons pas toute Sa puissance, nous n'avons aucune puissance ! Dieu manifeste Sa puissance au travers d'hommes comme MoĂŻse, qui a dit "Pas moi, Seigneur, je ne suis pas prĂȘt Ă  faire ce que Tu me demandes !" Peut-ĂȘtre avons-nous une fausse conception de la puissance de Dieu. Dieu ne vous donne pas Sa puissance simplement pour faire de vous quelqu'un de puissant. Dieu vous donne Sa puissance, ou, plus exactement, Il manifeste sa puissance au travers de vous, pour que vous puissiez aider les autres. Vous n'ĂȘtes rien d'autre qu'un canal ! Dieu cherche surtout des hommes et des femmes qui acceptent d'ĂȘtre des "temples mobiles" de Son Saint-Esprit ! Des hommes et des femmes qui iront avec Dieu au cƓur de la bataille pour proclamer Ă  l'humanitĂ© "Voici le salut de Dieu !" Et qui diront ensuite Ă  Dieu "D'accord, PĂšre, sois glorifiĂ© !" Quand vous serez prĂȘt, cela ne vous fera pas resplendir ni flotter dans l'air ! Vous serez nerveux et craintifs, et vous aurez une sensation bizarre au creux de l'estomac, jusqu'Ă  ce que vous vous lanciez, pour faire ce que vous sentirez que vous devez faire ! Au cours des dix derniĂšres annĂ©es, nous avons sans doute reçu, de la part d'hommes de Dieu, plus d'enseignements que jamais auparavant dans l'histoire de l'Eglise. Nous pouvons discuter de toutes sortes de doctrines vagues, jusque dans les moindres dĂ©tails, mais en oubliant pourquoi nous avons reçu les Ecritures, et pourquoi nous avons des ministĂšres. "Toute Ecriture est inspirĂ©e de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice" 2 TimothĂ©e 3 16. Pourquoi ? "Afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre Ă  toute bonne Ɠuvre" verset 17. "Je t'en conjure devant Dieu et devant JĂ©sus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prĂȘche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant" 2 TimothĂ©e 4 1-2. Peut-ĂȘtre dites-vous que vous ĂȘtes en train de vous prĂ©parer en Ă©tudiant la Parole, et en Ă©coutant des enseignants qui vous enseignent la Parole. Il y a un temps pour Ă©tudier, mais vous Ă©tudiez PENDANT que vous travaillez pour le Seigneur ! La volontĂ© de Dieu pour nous, c'est PRIER + ETUDIER + AGIR. Quand JĂ©sus a appelĂ© Ses disciples, Il leur a demandĂ© de s'engager immĂ©diatement Ă  Le suivre et Ă  L'accompagner. Ils ont dĂ» tout quitter et ont appris de Lui pendant la marche avec Lui. Ils n'ont pas dĂ» apprendre AVANT de partir avec Lui. Dans cet article, je ne m'adresse pas Ă  des nouveaux convertis. Pourtant, ce sont probablement eux qui rĂ©pondront Ă  mon appel. Je veux parler Ă  ces ChrĂ©tiens auxquels s'adresse HĂ©breux 5 12-14 "Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez ĂȘtre des maĂźtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en ĂȘtes venus Ă  avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expĂ©rience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercĂ© par l'usage Ă  discerner ce qui est bien et ce qui est mal." Par la plume de l'auteur de l'Ă©pĂźtre aux HĂ©breux, c'est le Saint-Esprit qui affirme que si vous ne savez pas encore utiliser efficacement la Parole de Dieu, c'est que vous ĂȘtes encore un bĂ©bĂ©. Mais si vous avez appris, par l'usage, Ă  discerner ce qui est bien et ce qui est mal, alors vous avez atteint la maturitĂ©, et vous ĂȘtes prĂȘt Ă  travailler dans le Royaume de Dieu. Au chapitre 6 de l'Ă©pĂźtre aux HĂ©breux, aux versets 1 et 2, l'auteur parle de notre progression vers la perfection et la pleine maturitĂ©. Il nous dit que si nous avons acquis une bonne comprĂ©hension des doctrines fondamentales, nous sommes prĂȘts Ă  tendre Ă  ce qui est parfait. Qu'est-ce que la perfection ? Regardons ce que JĂ©sus a dit. Matthieu 19 16 nous dĂ©crit l'histoire du jeune homme riche, qui s'est adressĂ© Ă  JĂ©sus en ces termes "MaĂźtre, que dois-je faire de bon pour avoir la vie Ă©ternelle ?" Notez ici que sa question concerne la vie Ă©ternelle, et non pas les conditions pour devenir apĂŽtre. JĂ©sus lui dit d'observer les commandements. Le jeune homme Lui rĂ©pondit qu'il avait observĂ© tout cela. Mais il lui manquait encore quelque chose dans sa vie spirituelle. JĂ©sus lui dit "Si tu veux ĂȘtre parfait, va, vends ce que tu possĂšdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trĂ©sor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi" verset 21. Voyez-vous, quand vous pouvez utiliser la Parole de Dieu dans votre vie quotidienne, quand vous savez ce qu'elle dit et que vous pouvez utiliser la Parole comme une Ă©pĂ©e, pour vaincre toute opposition, alors il est temps pour vous de vous lancer, pour tendre Ă  la perfection et croĂźtre dans cette stature parfaite. Voici ce que JĂ©sus voulait dire Ă  ce jeune homme "Tu connais tous les principes de la Parole de Dieu. A prĂ©sent, lance-toi, apprends Ă  les appliquer dans ta vie, et apprends aux autres Ă  le faire." En vendant toutes ses richesses, cet homme n'allait pas atteindre immĂ©diatement la perfection, mais il aurait un trĂ©sor dans le Ciel. Pour ĂȘtre parfait, il lui fallait atteindre le point oĂč il accepterait d'abandonner toute sĂ©curitĂ© humaine, pour apprendre Ă  se confier en Dieu seul. C'est cela la perfection. Ce que nous devons remarquer ici, c'est que ce jeune homme riche, en fait, Ă©tait appelĂ© Ă  ĂȘtre apĂŽtre. Son nom devait probablement ĂȘtre trĂšs connu dans cette rĂ©gion. Mais il a regardĂ© en arriĂšre, aprĂšs avoir mis la main Ă  la charrue. Il a refusĂ© l'appel de Dieu pour sa vie. A cause de cela, nous ne connaissons mĂȘme pas son nom, alors que les noms de ceux qu'il a refusĂ© de rejoindre sont parmi les plus connus dans le monde entier ! L'Ecriture dit qu'il s'en est allĂ© tout triste, car il avait de grands biens. Est-ce votre cas ? Est-ce que vous vous en allez tout triste, parce que vous avez de grands biens ? Ou bien ĂȘtes-vous retenu par votre entreprise, votre travail, vos sĂ©curitĂ©s ? Il faut absolument que vous sachiez Ă  quelles sources vous vous abreuvez, car il y va de votre destinĂ©e Ă©ternelle. Vous ne pouvez pas servir deux maĂźtres. J'ose dire que vous n'avez pas autant de choses Ă  abandonner que ce jeune homme riche. Le jeune homme riche a abandonnĂ© JĂ©sus Ă  cause de ses "grands biens." Judas L'a trahi pour trente piĂšces d'argent. Qu'est-ce qui vous empĂȘche de rĂ©pondre Ă  l'appel du Seigneur ? Votre salaire mensuel ? Votre travail, vos sĂ©curitĂ©s, vos amis ? Je ne dis pas que tous les ChrĂ©tiens devraient tout quitter pour aller sur les routes, voyager et prĂȘcher de ville en ville. Mais je ne dis pas non plus qu'ils ne devraient pas le faire ! Je peux lancer cet appel, parce que je sais que ceux qui sont appelĂ©s par Dieu Ă  faire cela ne seront pas plus nombreux Ă  Lui rĂ©pondre que tous ceux qu'Il appelle au salut. Mais si je peux inciter une ou deux personnes de plus Ă  s'engager de la sorte, ce sont toujours une ou deux personnes qui vont faire ce qu'elles n'auraient pas fait autrement, si elles n'avaient pas entendu mon appel. Cela valait donc la peine de le faire ! Qu'obtenez-vous rĂ©ellement en Ă©change de la vie que vous passez chaque jour dans votre entreprise ou sur votre lieu de travail ? Est-ce que ce que vous obtenez en vaut rĂ©ellement la peine ? Tant que nous sommes sur ce thĂšme, permettez-moi de vous poser cette question "Les responsabilitĂ©s que vous exercez sont-elles si uniques, si grandes et si particuliĂšres, que des multitudes n'attendent que votre dĂ©part pour se prĂ©cipiter Ă  votre place tant convoitĂ©e ?" Si vous abandonnez votre position, pensez-vous qu'elle soit tellement bonne que vous n'aurez jamais plus l'occasion d'en retrouver une autre semblable ? Quelles sont vos excuses ? Auront-elles du poids le Jour du Jugement ? Pour revenir aux conditions Ă  remplir pour ĂȘtre prĂȘt, beaucoup de gens continuent Ă  invoquer l'excuse qu'ils doivent rester se chauffer dans les "serres spirituelles" de Dieu, parce qu'ils sont dans une pĂ©riode de croissance. . Mais, tout en disant cela, ils restent assis Ă  ne rien faire, si ce n'est pour prendre soin d'eux-mĂȘmes. Rappelez-vous que le cƓur du Christianisme, c'est la mort Ă  soi-mĂȘme pour bĂ©nir les autres. Rien ne pousse spontanĂ©ment. Pour croĂźtre, il nous faut du travail ou de l'exercice. Si vous mangez une nourriture saine, mais sans jamais faire d'exercice, vous ne vous fortifierez pas, vous allez simplement vous engraisser. Sur le plan spirituel, il en est de mĂȘme. Vous pouvez Ă©tudier tant que vous le voudrez, mais si vous ne sortez pas pour mettre en pratique ce que vous avez Ă©tudiĂ©, vous ne grandirez pas. Ceux qui apprennent sans jamais mettre en pratique ne sont que des thĂ©oriciens. En d'autres termes, ils connaissent bien la thĂ©orie, mais pas la rĂ©alitĂ©. Nous disons en gĂ©nĂ©ral qu'il s'agit d'une connaissance qui est dans la tĂȘte, et pas dans le cƓur. Quand vous accumulez des connaissances dans votre tĂȘte, vous apprenez beaucoup de choses, mais ce ne sont pas ces choses qui gouvernent vos actions. La connaissance qui vient du cƓur, c'est celle-lĂ  qui gouverne vos actions. La thĂ©orie et la connaissance intellectuelle ne deviennent rĂ©alitĂ©s et ne passent dans notre cƓur que lorsque nous les mettons en pratique. La Bible parle de ceux qui Ă©coutent, mais qui ne mettent pas en pratique. Selon Jacques 1 22, ceux qui Ă©coutent et ne mettent pas en pratique se sĂ©duisent eux-mĂȘmes. Comment peuvent-ils se sĂ©duire eux-mĂȘmes ? Parce qu'ils restent au niveau de la thĂ©orie. Quand vous restez au niveau de la thĂ©orie, il vous est facile de changer ces thĂ©ories pour vous arranger. Mais quand vous passez Ă  la pratique, vous ne tardez pas Ă  voir quelles sont les thĂ©ories qui marchent, et quelles sont celles qui ne marchent pas ! JĂ©sus a dit que ceux qui Ă©coutent Ses paroles et qui les mettent en pratique sans se contenter d'en parler, sont semblables Ă  ceux qui ont bĂąti leur maison sur de solides fondations rien ne peut les dĂ©truire. Mais ceux qui Ă©coutent Ses paroles et qui ne les mettent pas en pratique, mĂȘme s'ils en parlent, n'auront jamais la victoire. Nous devons marcher Ă  la lumiĂšre des connaissances que nous avons. Dans Matthieu 7 24-27, JĂ©sus parle de ces personnes dont nous venons de parler "C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable Ă  un homme prudent qui a bĂąti sa maison sur le roc. La pluie est tombĂ©e, les torrents sont venus, les vents ont soufflĂ© et se sont jetĂ©s contre cette maison elle n'est point tombĂ©e, parce qu'elle Ă©tait fondĂ©e sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable Ă  un homme insensĂ© qui a bĂąti sa maison sur le sable. La pluie est tombĂ©e, les torrents sont venus, les vents ont soufflĂ© et ont battu cette maison elle est tombĂ©e, et sa ruine a Ă©tĂ© grande." JĂ©sus dit encore, dans Matthieu 5 29 " Car on donnera Ă  celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais Ă  celui qui n'a pas on ĂŽtera mĂȘme ce qu'il a." C'est donc simple nous devons utiliser ce que nous avons reçu, sinon nous allons tout perdre. D'aprĂšs toutes les apparences, David n'Ă©tait pas "prĂȘt" Ă  affronter ce guerrier gĂ©ant en combat singulier. Mais, en rĂ©alitĂ©, il Ă©tait prĂȘt, parce qu'il savait qu'il Ă©tait revĂȘtu de l'onction divine, et qu'il avait compris quel Ă©tait le besoin. Il dit Ă  SaĂŒl "Que personne ne se dĂ©courage Ă  cause de ce Philistin ! Ton serviteur ira se battre avec lui" 1 Samuel 17 32. Dieu n'envoya pas un guerrier comme SaĂŒl, revĂȘtu de toute son armure, mais Il choisit un jeune garçon vĂȘtu d'un pagne. Quand un grand guerrier terrasse un autre grand guerrier, c'est un grand guerrier qui en retire la gloire. Mais si un jeune garçon terrasse un grand guerrier, c'est Dieu qui en retire la gloire ! Voici la clef pour ĂȘtre prĂȘt avoir l'Esprit de Dieu qui demeure en vous dans votre faiblesse, et qui Se sert de votre faiblesse pour dĂ©faire les gĂ©ants de votre ennemi, Satan. C'est Dieu qui en retirera alors la gloire, et pas vous ! Certaines manifestations particuliĂšrement fortes de la puissance de Dieu se sont produites dans la vie d'hommes tels que Smith Wigglesworth, qui a dit "Un homme rempli de l'Esprit de Dieu ne devrait jamais dire "Je ne peux pas !"" Il a aussi dit "Je veux vous aider Ă  dĂ©cider que, par la puissance de Dieu, vous ne serez jamais un homme ordinaire !" Et encore ceci "Si vous priez Dieu qu'Il vous donne Sa puissance, aprĂšs avoir reçu Saint-Esprit, c'est faire de Dieu un menteur !" John G. Lake, un autre grand homme de Dieu, a dit "La puissance de Dieu est comme l'Ă©lectricitĂ©. Elle peut passer par n'importe quel objet. Mais c'est la foi qui est importante, car c'est la foi qui dirige la puissance de Dieu." Aujourd'hui, les gens Ă©coutent des cassettes, lisent des livres et Ă©tudient pendant des heures. Ils se disent "Je commence Ă  comprendre comment la foi agit !" Ils peuvent citer les Ecritures, donner les rĂ©fĂ©rences des passages bibliques et des livres, apprendre par cƓur les numĂ©ros des chapitres et des versets oĂč se trouvent ces passages. Mais quand il s'agit de faire quelque chose avec toute la foi qu'ils pensent avoir, c'est une autre histoire ! Nous sommes souvent plus intĂ©ressĂ©s Ă  prouver une doctrine, plutĂŽt que d'aider ceux qui ont besoin d'aide. Nous parlons facilement de la foi, mais dĂšs qu'il s'agit de marcher par la foi, nous commençons brusquement Ă  reculer, en disant "Dieu m'a simplement appelĂ© Ă  prier !" En gĂ©nĂ©ral, ceux qui disent cela ne prient mĂȘme pas, ils invoquent cela pour excuser le fait qu'ils ne font rien. Mais la Bible dit que JĂ©sus est notre exemple. Il est Ă©crit dans Actes 1 1 "ThĂ©ophile, j'ai parlĂ©, dans mon premier livre, de tout ce que JĂ©sus a commencĂ© de faire et d'enseigner dĂšs le commencement
" JĂ©sus a fait et enseignĂ©. Nous aussi, faisons de mĂȘme ! Nous sommes prĂȘts Ă  pousser des nouveaux convertis Ă  tĂ©moigner sans tarder. Nous entendons par lĂ  "parler aux autres de JĂ©sus, et leur expliquer pourquoi et comment ils peuvent ĂȘtre sauvĂ©s." "TĂ©moigner" est un terme technique, qui signifie "produire des preuves irrĂ©futables concernant une personne ou un Ă©vĂ©nement." Pourtant, nous n'imaginerions pas pousser des nouveaux convertis Ă  prĂȘcher ou Ă  guĂ©rir des malades. Les apĂŽtres n'avaient passĂ© avec JĂ©sus qu'un ou deux ans, avant qu'Il commence Ă  les envoyer seuls, c'est-Ă -dire sans Sa prĂ©sence personnelle. Quand Il les a envoyĂ©s, Il leur a demandĂ©, non seulement de prĂȘcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, mais aussi de guĂ©rir les malades, de purifier les lĂ©preux, de ressusciter les morts, et de chasser les dĂ©mons. Notez bien qu'Il ne leur a pas demandĂ© de "prier pour les malades," mais de "guĂ©rir les malades" ! Quand les douze ont Ă©tĂ© envoyĂ©s pour prĂȘcher l'Evangile, bientĂŽt suivis par soixante-dix autres, ils ont rencontrĂ© un succĂšs complet. Mais ils ont fini par rencontrer un homme qui chassait les dĂ©mons au Nom de JĂ©sus, et ils lui ont demandĂ© d'arrĂȘter. Non pas parce qu'il faisait des erreurs, ni parce que JĂ©sus ne l'avait pas envoyĂ©, mais uniquement "parce qu'il ne nous suit pas" Luc 9 49. DĂ©jĂ , Ă  cette Ă©poque, la tĂȘte hideuse de l'esprit de dĂ©nomination commençait Ă  se lever. Mais la rĂ©ponse de JĂ©sus fut sans doute la chose la plus remarquable de ce rĂ©cit. Notez que JĂ©sus n'a pas dit "Quel est son nom ? Est-ce que je le connais ? Est-ce que je lui ai demandĂ© de faire cela ?" Dans sa rĂ©ponse, JĂ©sus a repris l'apĂŽtre Jean, et lui a dit "Ne l'en empĂȘchez pas, car qui n'est pas contre vous est pour vous" verset 50. Remarquez aussi que cet homme, apparemment, a dĂ©cidĂ© lui-mĂȘme de se lancer dans ce ministĂšre, car JĂ©sus, autant que nous pouvons le savoir, ne connaissait rien de lui. Si cela est vrai, c'est la preuve biblique que nous n'avons pas besoin de recevoir un appel spĂ©cifique pour commencer Ă  exercer un ministĂšre. Il y a de nombreux passages de l'Ecriture oĂč JĂ©sus demande Ă  Ses disciples d'aller, mais il n'y en a qu'un oĂč Il leur demande d'attendre. MĂȘme dans ce cas, les disciples n'ont pas eu Ă  attendre longtemps pour recevoir la puissance requise par Dieu pour ĂȘtre Ses vĂ©ritables tĂ©moins. Aucun passage de l'Ecriture ne nous demande, ni mĂȘme ne nous suggĂšre, de rester chez nous, juste pour Ă©tudier et nous nourrir nous-mĂȘmes, sans jamais rien partager avec les autres. MĂȘme si vous pouviez ĂȘtre sauvĂ© dĂšs l'Ăąge d'un an, ĂȘtre rempli de l'Esprit Ă  deux ans, et ĂȘtre envoyĂ© Ă  l'Ăąge de trois ans pour prĂȘcher l'Evangile, et mĂȘme si vous viviez jusqu'Ă  soixante-dix ans, vous n'auriez jamais le temps de prĂȘcher l'Evangile Ă  toute crĂ©ature vivant dans le monde ! Vous mourriez sans avoir accompli l'ordre donnĂ© par JĂ©sus dans Matthieu 28 18-20. JĂ©sus ne vous demande pas de faire plus que vous ne pouvez faire, mais Il attend, et exige, que vous fassiez tout ce que vous pouvez faire. Avec Lui, vous pouvez tout faire ! Philippiens 4 13. Jacques 4 17 nous dit que "celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un pĂ©chĂ©." Dans Marc 5 1-20, nous voyons que JĂ©sus, descendant d'une barque, rencontra un homme possĂ©dĂ© qui courut vers Lui, et qui fut dĂ©livrĂ©. DĂšs que cet homme fut dĂ©livrĂ©, il supplia JĂ©sus de lui permettre de L'accompagner. Aujourd'hui, pour la plupart des ChrĂ©tiens, c'est JĂ©sus qui devrait les supplier de L'accompagner !. Mais JĂ©sus rĂ©pondit Ă  cet homme "Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait, et comment il a eu pitiĂ© de toi" verset 19. Au verset 20, nous voyons que cet homme, qui, peu de temps auparavant, Ă©tait complĂštement possĂ©dĂ©, s'en alla prĂȘcher partout dans une rĂ©gion de dix villes, appelĂ©e DĂ©capole. Cet homme fut immĂ©diatement envoyĂ© pour tĂ©moigner. Il n'Ă©tait passĂ© par aucune Ă©cole biblique et n'avait reçu aucune formation. Il dut instantanĂ©ment exercer son ministĂšre, armĂ© simplement du "tĂ©moignage" de ce que Dieu avait fait pour lui. C'est le plus grand message que vous puissiez apporter ! En somme, ce qui lui Ă©tait demandĂ©, c'Ă©tait de commencer un groupe de maison, tout en tĂ©moignant dans toute cette rĂ©gion de dix villes, proches de son lieu de rĂ©sidence. Il ne s'est pas contentĂ© de rester chez lui pour y organiser une petite rĂ©union de tĂ©moignage de deux minutes. Vous ĂȘtes peut-ĂȘtre converti depuis cinq ans, rempli du Saint-Esprit depuis trois ans, et vous Ă©tudiez constamment la Bible, mais vous n'ĂȘtes pas encore prĂȘt ! Si cela est vrai, vous ressemblez Ă  ceux que Paul dĂ©crit dans 2 TimothĂ©e 3 7 "apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver Ă  la connaissance de la vĂ©ritĂ©." Vous me direz que cela ne vous concerne pas, parce que les versets prĂ©cĂ©dents parlent de choses que vous ne pratiqueriez jamais. Mais je continue Ă  penser que vous ĂȘtes concernĂ© par les versets 2 et 4 "Car les hommes seront Ă©goĂŻstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains" verset 2. Vous ĂȘtes Ă©goĂŻste et vous aimez votre confort, et c'est pour cela que vous aimez l'argent. Vous cherchez vos aises et un bon statut social, et vous voulez avoir ce que les autres possĂšdent. Vous ĂȘtes un fanfaron pour ce qui concerne votre connaissance des Ecritures et un hautain ou un orgueilleux, parce que vous pensez que vous n'ĂȘtes pas comme ceux qui ne croient pas en toute la Bible. "Aimant le plaisir plus que Dieu" verset 4. Vous aimez votre plaisir, votre confort et vos aises plus que Dieu. C'est tellement Ă©vident que cela ne mĂ©rite aucun commentaire. Nous ressemblons souvent Ă  ceux que dĂ©crit Keith Green dans l'une de ses chansons "JĂ©sus S'est relevĂ© d'entre les morts, mais nous ne pouvons mĂȘme pas nous lever de notre lit !" Aujourd'hui, dans l'Eglise moderne, nous faisons souvent une distinction entre "ceux qui sont dans le ministĂšre" et les "laĂŻcs," ou entre "les pasteurs ou ceux qui sont Ă  plein temps" et "les ChrĂ©tiens ordinaires." Mais relisons EphĂ©siens 4 11-13 "Et il a donnĂ© les uns comme apĂŽtres, les autres comme prophĂštes, les autres comme Ă©vangĂ©listes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'Ɠuvre du ministĂšre et de l'Ă©dification du corps de Christ, jusqu'Ă  ce que nous soyons tous parvenus Ă  l'unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, Ă  l'Ă©tat d'homme fait, Ă  la mesure de la stature parfaite de Christ." Ce passage montre clairement que l'objectif principal de ceux qui exercent un "ministĂšre" est de former d'autres ministĂšres capables d'annoncer l'Evangile, et non de se donner en spectacle devant des auditeurs passifs ! Si l'on en croit les louanges adressĂ©es aujourd'hui Ă  certains "ministĂšres" louanges qu'ils s'adressent en gĂ©nĂ©ral Ă  eux-mĂȘmes, on pourrait penser que ces ministĂšres produisent des gĂ©ants spirituels. En rĂ©alitĂ©, ils ne produisent que des nains spirituels, qui ont de grosses tĂȘtes, mais de petits cƓurs. Ils correspondent Ă  ceux qui sont dĂ©crits dans Apocalypse 3 17 "Parce que tu dis Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misĂ©rable, pauvre, aveugle et nu
" Le Corps de Christ a besoin de voir en face les problĂšmes, les dĂ©ficiences et l'hypocrisie qui existent en son sein. Il doit faire quelque chose pour changer tout cela, et pas se contenter de l'ignorer, en espĂ©rant que cela s'arrangera tout seul. Je le rĂ©pĂšte, ĂȘtre prĂȘt signifie que nous avons purifiĂ© nos actions. Si nous ne pouvons pas le faire par nos propres forces, nous devons nous mettre devant Dieu et ĂȘtre dĂ©terminĂ© Ă  ne pas bouger de lĂ  tant que notre problĂšme ne sera pas rĂ©solu. Si nous n'offrons pas des solutions rĂ©elles au monde qui nous entoure, ce sont les sectes qui lui offriront leurs mensonges, en les faisant passer pour la vĂ©ritĂ©. Dieu nous a donnĂ© le ministĂšre de la rĂ©conciliation ! Certains peuvent ĂȘtre appelĂ©s Ă  exercer ce ministĂšre en Afrique ou en Asie, et d'autres peuvent mĂȘme ĂȘtre appelĂ©s Ă  l'exercer envers leurs proches voisins !
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Nouspouvons manquer les signes pour plusieurs raisons ; dans ce cas, ayons au moins le souci de les. rechercher afin d’honorer la parole de Dieu au lieu de mettre une croix dessus et de faire du Seigneur un menteur. Si nous rejetons ces manifestations, nous rejetons par-lĂ  Dieu qui les opĂšre. Si cela est Ă©crit, cela est vrai. Et si nous n
Accueil » Blog » Sens des trois signes de la croix avant l’Évangile Sens des trois signes de la croix avant l’Évangile Vous aimez cet article ? Donnez lui 5 Ă©toiles Cet article a 2 commentaires MBOLISSA NGUEREKOUNDOU Wilfried 2 DĂ©c 2021 RĂ©pondre Cette page est trĂšs intĂ©ressante et instructive pour renforcer la foi chrĂ©tienne et les rites qui accompagnent la cĂ©lĂ©bration des diffĂ©rentes sacrements. Merci mon pĂšre. J’ai aimĂ© la page ainsi que les enseignements. Ce site utilise Akismet pour rĂ©duire les indĂ©sirables. En savoir plus sur comment les donnĂ©es de vos commentaires sont utilisĂ©es. Read more articles Vous devriez Ă©galement aimer Blog SIGNES ET PROMESSES ; Description : Ce Blog a pour but au travers de son contenu, d'Ă©difier l'Ă©glise de JĂ©sus-Christ, de faire connaĂźtre Ă  nos contemporains l'amour de Dieu Le18 octobre, le premier livre de Mgr AndrĂ© Vingt-Trois en tant qu'archevĂȘque de Paris, Les Signes que Dieu nous donne, sortira aux Ă©ditions Parole et Silence. Nous vous en proposons des
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